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Benito G
664 abonnés
3 161 critiques
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2,5
Publiée le 30 avril 2011
Le film a du potentiel et dans l'ensemble ; l'utilise correctement. Mais j'ai eu du mal à accrocher concrètement. Surement à cause de la façon dont le tout est filmé, la mise en scène... LEs acteurs jouent juste et l'histoire montre les choses actuelles qui restent si tabou pour beaucoup.Mais la fin, m'a à la fois surpris et en même temps ; laissé un petit gout amer^^ (comme si toute l'avancée du film avait été "gaché" par cette fin ou bon nombre d'alternatives auraient pu être possible (mais pour le coup, le coté kamikaze n'avait guère était évoqué ; dans le sens que c'est parfois plus proche que l'on ne pense...). Mais ici, cela ôte un peu de crédibilité au tout (même si cela est du probable, la façon dont la fin vient s'annoncer ; elle ; reste assez moyenne. Bien qu'innatendu). JE suis donc plutot mitigé. a la fois conquis par cette histoire aussi douloureuse que touchante. Mais en même temps, il y a quelques choses qui ne prend pas ou qui n'est pas passé... Un second visionnage m'aidera peut être à avoir un avis plus concret. Mais pour le reste, cette production ; reste quelques choses de vrai, d'intimiste et de poignant. Les amateurs et militants (^^) apprécieront certainement ce film ; que l'on pourrait (si certains moments ou le déroulement et la façon dont le tout est mis en scène n'entache pas trop l'âme des spectateurs...). Un film que l'on pourrait qualifier d'oeuvre à part entière, mais qui reste trop "instable", "linéaire" et incluant malheuresuement quelues clichés (alors que la 1ère partie commencé majestueusement). Le réalisateur a peut être voulu intégrer trop de chose (certes existante dans la vie actuel, mais qui englobé dans un même film ; paraisse trop "rapide" pour être crédible). Là, ou le film aurait pu presque faire l'affaire d'une histoire vraie. Certains points auraient pu être omi et d'autres peut être accentuer. Il n'en demeure pas moins, que c'est un film qui ne laisse pas indemne sur ce que l'on vit actuellement qui dans notre douce France, laisse tomber le voile ; pour ne pas se soucier (je me comprend) de ses problèmes. Qui peuvent paraitre minime pour certains, mais qui révèle une certaine grandeur d'âme comme le montre ici "the bubble".. On voit donc que le réalisateur se sent impliqué dans tout cela, mais retranscrit dans une production. On ne peut retranscrire correctement et de façon la plus crédible possible ; tant de choses qu'on ne tolère pas ou qui reste trop tabou. A voir tout de même, afin de se faire une idée.
La mise en scène est soignée et le récit prenant mais la fin déceptive et le propos, s'il montre l'escalade de violence intelligemment, n'a pas de parti pris.
Un peu de Friends dans ce film, mais du Friends à la sauce tragique, avec du bon (les différents passages au checkpoint, Naplouse, la volonté d'une partie de cette jeunesse d'en finir avec la violence et la guerre) et du moins bon (notamment la toute fin, qui est tout simplement irréaliste, voire tendancieux et malsain si on n'imagine pas une seule seconde à une allégorie de la part du réalisateur). A conseiller néanmoins pour que Joyce sorte de sa bulle !
Un film un peu trop gay à mon goût. Quelques scènes ont bien du mal à émouvoir un hétéro comme il le devrait, ce qu'vait mieux réussi (sur ce domaine) "Brokeback Mountain". On a l'impression que les sentiments chez les homos sont superficielles et qu'il n'y a que la chair, dommage ! L'émotion en est minorée. Mais à part ça le film est réussi, la colocation est bien montrée, le scénario est plutôt bien fait et on comprend le quotidien des personnages. Le but du film est atteint. Mention spéciale à Daniela Wircer (Lulu) splendide dans tous les sens du terme, c'est bien la seule à briller autant devant la caméra.
Un bon mélodrame une fois de plus venu d'Israel, avec pas mal de sujets abordés. Activisme de la gauche, l'homosexualité, le conflit Israëlo-palestinien et aussi l'amitié. Il y a quelques jolies séquences intimistes et des dialogues à la fois drôles et subtils. Bon la fin est un peu trop démonstrative dans son discours mais ce film est réussi et la jeune actrice principale est très séduisante.
Dommage ! J'avais tant aimé "tu marcheras sur l'eau" ! Dommage de gâcher un scénario qui aurait pu être sympathique par des dialogues mous, une camera hasardeuse, une conclusion ... abracadabrantesque ! Et pourtant tout était bien parti, bien qu'un peu lent mais le message forcé que veut transmettre Eytan Fox gâche le scénario. Comme s'il avait travaillé trop viete : un brouillon en somme. J'attends le rétablissement de son talent par le prochain film !!!
C'est un film sur la vie. ça pourrait presque être un film "français" tant le traitement du sujet est semblable - le traitements des relations du couple gay autour duquel l'histoire est centrée est vraiment très juste. Mais bien sur on est à Tel Aviv et une guerre qui ne dit pas son nom oriente chaque évènements. Loin de caricaturer un camp, le réalisateur aurait plutôt tendance à opter pour un regard (trop?) extérieur.
A l'époque, je n'avais pas bien compris tout le bien que je pouvais lire et que j'entendais dire de "Tu marcheras sur l'eau", le film précédent du réalisateur israélien Eytan Fox. "The bubble" est, pour moi, du même tonneau. Cette histoire de 3 jeunes colocataires qui vivent à Tel Aviv (une jeune femme et deux mecs, homos par ailleurs, mais jamais ensemble) qui accueillent un jeune palestinien de leur âge, en situation irrégulière, me parait être d'une grande naïveté et pleine d'invraissemblance. Cela étant, entendre Bright Eyes, Lloyd Cole et, surtout, Tim Buckley dans la BO du film ne peut que le remonter un petit peu !
le problème que pose le film est sans aucun doute d'ordre morale, Etyan Fox pronerait même selon certaines personnes le sionisme, je ne pense pas malgré tout que ce soit la visée de ce film qui dépéint dans un premier temps une histoire d'amour homosexuel entre un juif et un arabe, passé une première partie plutôt sympathique, proche dans l'esprit d'une série américaine , le film bascule peu à peu , les amitiés et l'amour n'arrivant pas à entâcher les tensions de plus en plus persistantes.Film politisé The Bubble ne semble pas trancher pour un camp ou pour un autre mais n'évite pas certains clichés et c'est aussi pour cela que la fin volontairement tragique est aussi d'un assez mauvais goût et a pu être mal interpreté.Etyan Fox aurait du avoir plus de doigté et ne pas sabrer son film de cette manière.The Bubble reste néanmoins une oeuvre sympathique entre légèreté et gravité qui a le mérité d'exposer une vision personnelle d'une certaine réalité.
Le problème avec les films d'une certaine résonance quant à l'actualité est de faire de leur combat, autant honnête soit-il, le moyen d'une multiplication des revendications et de jouer sur des effets de mode qui faute de renforcer le message d'une certaine actualité lui confère un aspect touche à tout assez brouillon voire déviant de l'objectif principal. Car ce film sur le conflit israelo-palestinien avec ses qualités d'engagement utilise toujours un second fond sur le droit à la différence employant la cause gay à tord et à travers. On à l'impression à la vue de ce film que 2 personnes sur 3 en Israël sont homosexuelles, à vouloir trop bien faire, le film s'expose à dur sur-montrage presque vicieux parfois tant il exprime mal l'objectif de revendication caché derrière. Alors oui certes du coup on fait 1 pierre 2 coups, on défend les droits de l'homme et les droits des gays, parce qu'ils sont des hommes aussi, mais en faisant passer l'effet de mode au dessus du message politique on s'écarte du sujet, ou on le traite moins bien. Le côté série feuilleton pour ado prend le dessus sur la force humaniste de la première scène assez réussie elle, et tout le film préfère parler du conflit à travers des histoires de coeurs et de cul, en jouant la carte décontracté sexuel, ce qui donne un ton fourbi au film qui ne sait plus très bien ce qu'il défend. Quand on défend sur plusieurs front, les forces sont altérées, c'est de la stratégie militaire. C'est dommage, il y avait mieux à faire avec de tels comédiens et ce sujet aujourd'hui sur-exploité, qui force donc à jouer sur de nouveaux tableaux, et celui ci trop) généreux dans la bataille s'est emmêlé les pinceaux...
Humaniste et sensible, cette comédie dramatique accumule les poncifs et les invraisemblances de scénario. La mièvrerie des dialogues et le convenu des séquences à la "Friends" n'arrange rien. Les bons sentiments ne font pas pas les bons films. En dépit du "politiquement correct", ce roman photo gay friendly ne fera pas date.
Un film d'une grande émotion et qui en plus mêle de la légèretée (quelques pointes d'humour qui font du bien). Tous dans ce film est de qualité superieur: que se soit les comédiens et la sensibilité de la relation d'amour. Se qu'on remarque après avoir vu le film c'est qu'il nous laisse pas indifférent!!!
C'est une réponse crânement optimiste au conflit israélo-palestien, une négation de l'assujettissement présupposé de la jeunesse par le Monde entier. Directement inspiré de l'équivalent israélien de Friends, The Bubble raconte le quotidien d'une poignée de résidents du quartier branché de Tel-Aviv, espace surnommé ''la bulle'' tant il semble déconnecté du désordre politico-social national.
Cette réalité sciemment occultée les rattrape pourtant en permanence, elle est même le lot quotidien de ces jeunes, soumis au devoir de réserve pour l'armée ou aux aléas de l'actualité. Mais dans cette bulle protectrice la société grandi et évolue, les tabous et les fossés sociaux tombent : Eytan Fox, à la filmo ouvertement gay-friendly, enfonce le clou en ajoutant ici à son propos une dimension interraciale.
Le cinéaste le plus célèbre de son pays, révélé grâce à Tu marcheras sur l'eau, signe une de ces grandes démonstrations dont l'hardiesse et la fausse naiveté inspirent une infinie sympathie, en dépit de quelques lourdeurs [les atours faciles du personnage de Yali]. En outre, le prix à payer de la désinvolture est un traitement parfois impersonnel, ou aucune ambiguité ne demeure. Néanmoins en proposant de regarder le monde autrement, avec lucidité et légèreté, humour même lorsque l'heure est grave, le film d'Eytan Fox échappe à tout dogmatisme. Il s'agit plutôt d'adopter le point de vue de ces personnages pour éclairer les lourdes données géopolitiques.
Film de l'espoir, donc, de la confiance compulsive en l'avenir, The Bubble est comme ses personnages : il s'épanouit dans l'urgence. Au-delà de la guerre et des maladresses du film, il y a un cri de vie retentissant.
The Bubble marque le retour du réalisateur du bouleversant Tu marcheras sur l'eau, nous offrant donc la perspective d'une histoire forte et rondement menée. Le résultat, même si relativement appréciable, n'est pas à la hauteur de nos attentes.
Il est indéniable que Eytan Fox possède l'art de filmer ses personnages, des hommes et des femmes qui nous font vibrer, à qui nous pouvons nous identifier, ne rendant que plus fort l'épilogue fait de la rencontre tragique de 2 d'entres eux. Toutefois, à trop vouloir "américaniser" son film à la manière d'une sitcom, le réalisateur a tendance à s'enfoncer dans la niaiserie et offre d'assez gros clichés qui nuisent au plaisir et à l'émotion d'un film relativement riche par la richesse des thèmes abordés. Une richesse qui n'a pas l'air d'être canalisée par le réalisateur lui-même, hésitant constamment entre chronique politico-sociale et histoire d'amour fusionelle.
A l'opposé du récent et puissant Tehilim, aucune attention n'est portée à l'esthétique, le réalisateur préférant des effets de caméra assez clinquants et vides de sens, rendant le final moins fort qu'il n'aurait pu l'être. Il n'en ressort pas moins une profonde réflexion sur l'autre, avec qui cohabiter, au-delà de sa différence. Dommage que le traitement ne soit à la hauteur du sujet.
Après l’excellent « Tu marcheras sur l’eau » Eytan Fox confirme son incroyable talent pour nous faire découvrir toute la complexité des sentiments, des tabous, des déchirements engendrés par un amour doublement interdit quand il prend jour au cœur du conflit israélo-palestinien. C’est brillant et poignant, sans parti pris pour l’un ou l’autre camp... magistral.