Avis : Fast Food Nation - Page 8

Ha fast-food Nation, un joli petit films sur place et a emporter. Il nous montre comment est la vie côté Mac.... Et après croyer moi le menu Maxi Best of sera beaucoup moins tentant. Car que la nourriture fast food soi mauvaise on le sait. Mais que elle comtribut a la paupérisation de la population déjà là c'est moins connu. Bref en gros un bon film, une belle tranche de vérité et un poil trop gore dommage!! Bien tout de même!

Dés les premières minutes, Fast Food Nation s'érige en cas d'école. Malheureusement, sans doute pas comme son équipe l'eût souhaité. Sans doute écrasé par l'ampleur de l'essai dont il est tiré, le film prend le parti de la fiction. Bonne idée, si les personnages vivaient par eux-mêmes et non en tant que simples pantins, messagers des idées qu'il entend délivrer. FFN dit au lieu de montrer or un film, à plus forte raison un film de fiction, eh ben... c'est pas une thèse. Ainsi, chaque scène dialoguée (et il y en a, des dialogues, beaucoup trop) est une avalanches d'infos, de chiffres, d'idées politiques ou citoyennes certes difficilement critiquables mais qui ne remplaceront jamais les images, le montage, la construction dramatique, bref tout ce qui fait le cinéma. À cet égard la scène finale, montage d'images tournées dans un abattoir, est à elle seule plus frappante, émouvante et éloquente que toutes celles qui l'ont précédée... Tout ça sans qu'un mot soit prononcé. Dommage pour Linklater, réalisateur par ailleurs original et attachant. Dommage pour ses acteurs, qui tirent le meilleur parti de dialogues laborieux. Dommage pour Schlosser enfin, dont le travail mérite sans doute d'être mieux connu.

Fast Food Nation est globalement un bon film, sans être toutefois très réussi, le fait d'avoir choisi de mettre en scène une fiction qui en fait n'en est pas une n'était peut-être pas un si bon parti-pris que ça!!! Les Michael Moore restant bien plus percutants et plus réussis. En effet, difficile pour le grand public de se repérer dans tout ce qui est dit dans le film. De plus Richard Linklater a voulu traiter de trop de choses à la fois dans un seul et même film (malbouffe, immigration clandestine, harcèlement sexuel, rébellion adolescente...), ce qui fait que certains sont à peine esquissés, et c'est gênant. Il passe trop vite sur certaines choses.
D'autre part le casting pose également problème, Patricia Arquette n'est pas ici à son meilleur!!!, Bruce Willis en magnat du steak et gros beauf devant l'éternel n'est pas très convaincant non plus, on a trop souvent vu Greg Kinnear dans ce registre, le pire restant tout de même Avril Lavigne (no comment); dans cet emberlificotage de comédiens, seule Ashley Johnson s'en sort haut la main.

Le début laisse prometteur, malheureusement le film s’essouffle de plus en plus au fil d’historiettes peu passionnantes. Seul le parcours du personnage principal est vraiment intéressant. Dommage que ce film n’aille pas un peu plus loin dans la dénonciation de l’exploitation environnementale faite par les chaines de fast food. L’animal, au lieu d’être mis en avant comme entité à part entière est une nouvelle fois ridiculisé. Plus un docu-fiction sur les clandestins mexicains que sur la monstruosité masquée des fast food. Un coup dans l’eau.

un film qui suit l'histoire de plusieurs personnes impliqué à divers degrés ds une chaîne de fast-food: un couple de mexicain clandestin travaillant à la chaîne ds l'usine d'abattage, de découpe et de congélation des steaks, une lycéenne caissière pour payer ses études et un des directeurs de la chaîne qui cherche à savoir comment de la bouse de vaches a atterris ds les steaks...
Entre accidents du travail à l'usine, drogues pour oublier la dureté des conditions de travail, promotions canapé, idéaux écologiques et bien sûr marketing, rentabilité, tactiques publicitaires, mensonges et affaires étouffées au grand public (avec un Bruce Willis magistral ds le rôle du pourri plein de fric), ce film est classé ds votre DVDthèque entre les documentaires de Mickael Moore, "Super size me" de Morgan Spurlock et "Thank you for smoking" (même si ce film est moins corrosif et noir)

Film choc. Film coup de poing. Je suis sorti de là en vascillant plus ou moins tant il s'agit du genre de cinéma que j'adore ; qui développe une réflexion avec minutie et avec des liaisons indirectes entre tous les sujets abordés.

Ceux d'entre vous qui ont vu : Traffic, Le cauchemar de Darwin, Bowling for colombine ou Requiem for a dream comprendront qu'ils ne doivent en aucune façon manquer ce film.

OUI ce film dénonce. Oui il faut continuer à hurler les horreurs humaines jusqu'à en perdre la voix. OUI il est plus que tant de rentrer en résistance. Oui l'action est d'abord une initiative individuelle et un choix qui à des implications toujours lourdes de conséquences.

Bien sûr on peut refuser d'entendre. Mais les faits sont têtus. Tout ce que je sais désormais c'est que si la prise de conscience est trop tardive, l'esprit ne lâche plus prise et l'on préfère vivre dans le mensonge jusqu'à la fin. Se remettre en cause est l'exercice le plus difficile pour un esprit basé sur le matérialisme.

Ce film est basé sur un livre "Fast Food Nation d'Eric Schlosser Ed.Autrement" et ils ne relatent que des faits précis et très documentés. Il se fonde également sur un autre livre intitulé "La Jungle" publié il y a 100 ans (éd. Rackam) par le socialiste Upton Sinclair qui dénonçait les conditions monstrueuses dont étaient victimes les travailleurs pauvres. 100 ans plus tard les choses ont empirées.
A noté que ce livre qui date à permis de créer la FDA (Food & Drugs Administation) aux USA. On le voit
savoir mettre en lumière l'inaceptable à encore une valeur et un sens éthique.

Je ne peux que vous recommander les écrits de Bourdieux, Serge Halimi, Loic Wacquant et du grand intelectuel américain (entre autres) Noam Chomsky pour bien comprendre la manipulation mentale auquelle vous adhérez sans le savoir et que ce film met en lumière. Sans un instant travestir la vérité ni la réalité.

Un des films qui sera dans mon Top 10 des films de 2006.

BB94

Les idées étaient là, c'est une évidence. Mais eles n'ont pas bien été reliées, pas être assez creusées et exploitées. Dommage. On comprend tardivement là où on veut en venir, et puis même à part la fin, c'est vraiment pas très accrocheur, pas très percutant.

Assez lent, on n'apprend rien de particulier

Dans la lignée des films contestataires, Fast Food Nation n'est pas celui qui révolutionnera le genre ni qui marquera son époque ! Il conteste, il montre et démontre les méthodes de certaines entreprises de restauration rapide mais ça s'essouffle dans la lutte contre les champs d'OGM, les conditions de vie des travailleurs immigrés, les politiques mises en œuvre,... houlà, on s'y perd ! Soyez plus clair, le message passera mieux, je pense !
Donc fouillis mais pas inintéressant avec un casting pas désagréable !

Courez voir ce film. Déjà ca vous fera faire un peu de sport ensuite ca vous fera faire un régime. Le meilleur film sur la malbouffe tout simplement. Mêlant un style fiction documentaire, ce film fracassant nous montre comment l’homme est passé de prédateur à bétail. Si économiquement l’homme n’est plus qu’un produit pourquoi ne pas le nourrir comme tel. Ce film montre les dérives de l’économie sur le social et la santé. Ca fait froid dans le dos et ca donne pas envie de retourner au fast food du coin. La dernière scène de l’abbatoir porte le coup de gràce. Ames sensibles…

Ca fait mal au coeur de voir tout ce qui peut encore se passer au 21ème siècle, au niveau des droits de l'homme, de l'hygiène et du respect de n'importe quel être vivant.
Et tout ça, évidemment pour une question d'argent.
Pour ce qui est du film en lui-même, je pense qu'il donne à réfléchir, malgré quelques longueurs et quelques histoires moins intéressantes que d'autres.
En tout cas, en sortant du film, je me suis dit : Heureusement que les fast-food ça n'a jamais été mon truc!

J'ai été assez déçue par "Fast Food nation". Je pensais voir un film de la trempe d'un Michael Moore, et finalement, c'est quelque chose d'assez plat qu'on nous sert ici. On suit les aventures de ce piteux directeur du marketing qui essaie de déméler ses affaires sans trop de motivation, et ça ne nous motive pas non plus.

On découvre l'industrie du Fast Food sous un angle horrible, mais sans aucune distance critique, et cela ne nous apprends pas tant que ça. C'était peut-être un peu glissant de traiter ce thème sous la forme d'une fiction. Il aurait fallu un peu plus de dynamisme et un peu plus de débat pour rendre le ffilm attractif.

j'ai trouvé ce film interessant mais assez maladroit dans la realisation, il manque quelque chose pour faire decoller l'histoire. les travailleurs mexicains sont quand meme mieux payés que certains francais (dont je fais partie) alors alarmez-vous de ce qui se passe chez vous. les victimes de l'histoire sont les vaches. ok certaines personnes mangeront toujours de la viande alors au moins elever et abattre ces animaux de la maniere la plus humaine serait un minimum

Le film en lui même n est pas extraordinaire. Mais le sujet est excellent. Comment nos sociétés, en l occurrence ici la plus grande nation du monde bafouent le bien-être de ses travailleurs et des animaux ,polluent l écosystème au nom de la sacro sainte rentabilité financière. Ici tout le monde est responsable et coupable de ces horreurs. Le consommateur (a la fin du film l équipe de direction de fast food se félicite des hausses de vente de leur hamburger infect) tout comme les producteurs ou vendeurs et peut être même le spectateur . Nous sommes en 2015 et ces tragédies écologiques ,animales et humaines existent encore...tout ca pour nourrir la population avec des produits médiocres.C est a se demander si ce film ou autres documentaires traitant de ce sujet servent encore a quelque chose....

Longtemps gardé à disposition sur mon étagère, le dvd de Fast Food Nation me faisait de l'oeil, mais sans succès, peu emballé que j'étais à l'idée de me retrouver devant un de ces films champignons surfant sur la vague pseudo protestataire de M.Moore ... et puis je me suis enfin jeté à l'eau, de peur de louper quelque chose, on va dire... et c'est une très agréable surprise qui m'attendait à l'écran !!
En effet, Linklater, sous couvert d'un scénario patchwork , où les destinées se croisent et interagissent au sein de notre société, nous sert en fait la description de l'hypnose sociale dans laquelle tout un chacun (homme,femme, riche, pauvre, américain, immigré clandestin, jeune, adulte) contribue à cette même société de consommation où le profit a supplanté l'intérêt général. Et l'hypnose utilisée, Monsieur Linklater nous en donne la recette sans fard: des personnes soumises aux impératifs du quotidien (se loger, manger, travailler), et devant jongler entre leurs idéaux, leurs espoirs, et les petites compromissions et lâchetés commandées par le plus simple instinct de survie ce, sans jamais vraiment avoir le choix dès lors qu'ils optent pour ce type de société.
Quant à ceux qui n'ont pas encore à choisir, qui peuvent encore rêver - à savoir les jeunes, leurs actions pour changer cette réalité, ne font que les y précipiter encore plus vite.
Et toutes ces personnes, c'est un peu vous, c'est un peu moi, c'est nous. Alors quoi? Pas de solutions proposées par le réalisateur face à un tel constat ? Ben non, tant que tout le dortoir ne sera pas réveillé. (nota: prévoir une session non stop de 1 heure d'écoute de "La Compagnie Créole" avant de redémarrer toute activité)