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Eselce
1 387 abonnés
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2,0
Publiée le 9 février 2017
Nous ne sommes pas loin du documentaire ! La fabrication de steak surgelés pour un Fast Food. Analyse de la viande contaminée qui ne rend pas malade mais dont la composition la fou mal vis-à-vis de l'opinion publique. J'ai beaucoup aimé l'interview de Bruce Willis et sa critique pleine de bon sens ! Quelques bons moments d'humour et une enquête assez bonne. Mais le récit se perd parfois dans des débats stériles et sans rapport avec le fast food. spoiler: Et l'enquête était inutile puisqu'elle aboutit à.. Rien ?!
C'est probablement le Linklater le plus pauvre que j'ai pu voir jusqu'à présent (et comme c'est le 10e film du réalisateur que je regarde, je pense en avoir à peu près une idée). Avec son Fast Food Nation, Linklater brasse cinquante sujets sans jamais se décider à en traiter un réellement... correctement. Il aligne les sujets possibles comme il aligne les stars, mais la réflexion reste, décidément c'est le mot, pauvre. D'un côté on a tout ce qui concerne l'univers de la mal bouffe, qui pourrait être le sujet central du film, mais qui ne va jamais vraiment très loin, qui aborde quelques idées sans les développer et qui surtout enfonce beaucoup de portes ouvertes. De l'autre on a la condition des mexicains immigrés aux Etats-Unis, qui ne fait guère mieux dans le fait de tourner autour de lieux communs. De l'autre on a des histoires externes, amoureuses etc etc. qui n'apportent absolument rien au film.
Si le sujet semble intéressant à traiter, le film rate sa cible. Hollywood est incapable de faire un film dénonçant l'un des systèmes les mieux huilés du monde. Le discours tenus par les acteurs pue le politisé et le ressassé. C'est vraiment dommage. Car le Rêve Américain et la réalité des choses pouvaient vraiment fournir matière à faire un bon film. Mais malheureusement le tout sent le conformisme et finalement, le seul message qui en ressort, c'est que c'est peine perdue.
M2langer docu et film, pourquoi pas; mais alors faut il encore en avoir les capacités! Ce qui n'est pas le cas ici. Cela s'enchaine tres vite sans grande cohérence par moment et meme parfois la crédibilité s'en vole... On veut choquer, donc du coup on superpose des séquences et on y ajoute une narration pour que cela fasse plus vrai... PErso, cela m'a plus ennuyé qu'autre chose. Il y a quelques bonnes idées qui certainement auraient pu etre correct si elles avait été bien exploité. Là on veut en faire trop alors que l'on en a pas du tout les capacités. Son succés en salle est tout à fait compréhensible... pareil pour sa notoriété quasi inexistante à coté de son prédecesseur (S.S.Me).
« Fast food nation » repose sur une idée mince : la viande des Big One, produit vedette dune chaîne de restauration rapide en pleine expansion est contaminée. Cest le prétexte de ce film choral un peu pauvre par les moyens et la détermination de son réalisateur à passer à côté dun véritable brûlot.
Tous se retrouvent autour de lunité de production de cette viande. Le directeur du marketing en inspection, les émigrés clandestins mexicains, ceux qui fabriquent les pavés ou les vendent. Chaque parcours assez caricatural ou trop convenu est marqué pesamment. Trop de scènes semblent superflues par leur côté bavard et hors de propos. Le manque de rythme avéré ne peut que provoquer lennui et parfois même le désintérêt. Cest dommage. Car en plus le casting digne dintérêt essaie tant bien que mal de donner vie à cette histoire mal écrite. On retiendra quand même les prestations de Bruce Willis, de Greg Kinnear ou de Paul Dano.
Le film se laisse regarder, mais ne provoque jamais la réaction épidermique quil devrait ! Peut-être est-ce dû après tout à la morale de ce film qui tient plus de la désapprobation résignée quà la provocation sulfureuse.
Super intéressant, j'ai du mal à comprendre les notes globalement basses. Le film traite de sujets assez tabous aux Etats-Unis d'une manière grinçante, et ça fait du bien ! Le film s'arrête peut-être un peu vite et ne va pas au bout de sa démarche mais c'est tout ce que je lui reproche. Un bon moment !
L'envers du décor du rêve américain. Ce film, en remontant la chaine de production d'un burger star, nous montre la malhonnêteté des grands dirigeants, le manque d'hygiène en cuisine, les étudiants qui tentent de se faire un peu d'argent pour se payer la fac, le bétail entassé et maltraité, le parallèle édifiant avec les immigrés mexicains, leurs conditions de travail exécrables et leur situation précaire, l'insalubrité des abattoirs... Un film choc qui pâtit un peu de son hésitation entre comédie dramatique et documentaire. Ce film choral ne s'intéresse pas assez à ses personnages qui auraient mérité d'être un peu plus développés.
Un film doté de plusieurs personnages principaux, qui disparaissent généralement après être apparus quelques temps, bénéficiant de la présence de quelques stars, tels Bruce Willis, Ethan Hawke, Avril Lavigne, Luis Guzman, Kris Kristofferson, qui ressemble à Jeff Bridges mais que je ne connais en fait que pour son rôle de Abraham Whistler, alias "grand-père", dans les Blade. J'en attendais plus, notamment en ce qui concerne l'engagement, ainsi que du côté trash, pour appuyer ses arguments, qui ne font donc pas autant mouche qu'ils auraient pu (le réalisateur est resté au niveau du "politiquement correct"), mais j'ai quand même apprécié l'ensemble, qui part d'une bonne intention, à savoir dénoncer la mauvaise qualité de la viande des fast-foods.
Sur un sujet proche, un traitement pourtant différent de celui de « Super Size Me » (2004) et, sur un sujet différent, un traitement pourtant proche par certains aspects (les conditions de travail des ouvriers, la mosaïque de personnages, le dénouement) de celui de « Syriana » (2006). Le réalisateur indépendant Richard Linklater (« Before Sunrise » (1995) et « Before Sunset » (2005)) nous offre en sus une critique en règle du « Patriot Act » et de la façon dont l'administration américaine et certains grands employeurs américains ferment les yeux sur l'immigration illégale des mexicains. Après avoir vu ce film, il faut être motivé pour encore avoir envie de manger des hamburgers et plus généralement de la viande. Un film qui ouvre les yeux sur la vision américaine de l'économie et du travail, et plus généralement sur le monde capitaliste moderne (N.B. : ne vous méprenez pas, c'est la même façon de penser qui est appliquée en France). Private joke : la compagnie décriée dans le film, en terme de santé publique et d'environnement, se nomme « l'UMP », assez amusant en cette période électorale française, n'est-ce pas ?
Des matières fécales dans votre steak de hamburger ?! C'est le point de départ de Fast Food Nation, film qui s'apparente à un documentaire tant il prend le temps de s'intéresser à tous les aspects de la production de masse ainsi qu'aux dérives qui en résulte. Que ce soit à travers l'employé d'une chaîne de restaurant joué par le discret mais souvent brillant Greg Kinnear enquêtant sur son fournisseur de viande, les clandestins Mexicains travaillant dans des conditions dangereuses, le discours dégouté d'un propriétaire de ranch ou une petite incartade vers la pollution qu'entraîne ce type d'usine, le réalisateur indépendant Richard Linklater dénonce la malbouffe sur tous les aspects. Malheureusement, le film peine à trouver un rythme accrocheur. Certaines scènes de dialogues en présence de têtes connues et reconnues relèvent l'ensemble et on apprécie la mauvaise foie de Bruce Willis autant que les rêves brisés de révolution d'Ethan Hawke mais pour ce qui est des personnages récurrents, ils nous ennuient la plupart du temps et seul certains passages du discours global nous font tenir. Très maladroit donc dans sa narration, on en reste pas moins dégouté par cette mise en lumière témoignant de ce mode de fonctionnement qui se prélasse dans le "toujours plus" en faisant fi de toute morale. Un sujet sensible qui joue sur la carte de l'authenticité mais dans lequel on aurait aimé plus de mordant ou de cynisme. Pendant une grande partie du film, on a l'impression d'un manque de mordant, d'une aseptisation du propos qui s'estompera petit à petit avec une mention "très bien" pour les dernières minutes, véritablement répugnantes. Un film intéressant mais lassant. Une réussite en demi-teinte.
Fast Food Nation ne se contente pas de pointer le problème de la "malbouffe". A travers ce thème, il dévoile les abus du capitalisme et montre combien les rapports Nord-Sud tels qu'ils existent actuellement ne peuvent que conduire à la catastrophe.
Un missile Scud adressé à la malbouffe américaine. Le discours n'a rien de révolutionnaire : c'est de la merde en boîte, les bestioles sont maltraitées et les employés exploités, enfin ils se font un pognon monstre. Quasiment du José Bové dans le texte. C'est la version cinoche du célébrissime "Super size me". "Fast food nation" adopte d'ailleurs un style très journalistique. Le héros, qui appartient au côté obscur de la Force, mène une sorte d'investigation qui va l'amener à découvrir le pot aux roses : alors qu'il était persuadé de vendre de la bouffe trois étoiles, il va découvrir avec stupeur qu'il n'en est rien. Bien sûr, ce scénario nous faire bien marrer car tout cela on le savait depuis belle lurette. La question est finalement, quel est l'intérêt du film ? Et là, on est bien emmerdé pour répondre. Les dialogues ? Bof. Les rebondissements ? Certainement pas, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. La zik ? Pas de bol, le style journalistique empêche le recours à la musique. Le cadrage ? Idem, pour plus de réalisme on a droit à la caméra à l'épaule, l'image dégueu et compagnie. D'où le sentiment final bien mitigé.
A travers l'industrie agro-alimentaire, c’est l’ensemble des dérives de l'ultralibéralisme que Richard Linklater, dont les films sont toujours pleins de (bonnes ou mauvaises) surprises, dénonce avec un cynisme agressif à travers une adaptation Eric Schlosser. La palette des attaques faite au sujet passe par une construction faite à la manière d’un film choral où s’entremêlent trois histoires, celle d'immigrés clandestins surexploités dans une usine qui ignore les règles de sécurité, celle d'un commercial qui découvre que ses employeurs ferment les yeux sur des problèmes sanitaires, et celle, moins intéressante, d'une jeune vendeuse qui va s'engager contre ses employeurs. Cette structure narrative est toutefois mal exploitée puisque, hormis la joie de retrouver d’excellents acteurs tels que Patricia Arquette ou Bruce Willis, le scénario semble s’éparpiller entre ces cibles et perd ainsi beaucoup de sa verve accusatrice.
Bon film qui nous montre la vérité sur tout le "business" des fast food. c'est un film à voir. Très instructif et informatif. On a plus très envi d'aller manger dans un fast food après! scènes assez ecoeurantes!