Derniers Avis : Mirrors - Page 3

"Mirrors" est un film d'horreur plutôt classique et honorable qui repose sur un scénario solide et une réalisation sérieuse. Ce n'est déjà pas si mal pour le genre.

Une vraie angoisse existe dans ce film . C est très bien fait et soutenu . Kiefer Sutherland est très à l aise dans le fantastique et ce rôle d homme brisé lui va particulièrement. Alexandre Aja prouve qu' il est un des meilleurs réalisateur de ce genre .

Très bonne idée de départ. Excellente interprétation. Le film tient en haleine jusqu'à la moitié à peu près , notamment par son originalité et ses coups de frayeur (en gros, jusqu'à ce que la femme de Sutherland se rende compte qu'il avait raison). Malheureusement, passé cette moitié, il finit par sombrer dans le grand guignol; l'idée de départ, qui aurait dû rester dans le domaine de la science-fiction mâtinée d'un peu de fantastique, sombre dans la sempiternelle histoire de possession démoniaque, avec des images de femmes-schizophrènes-possédées-du-démon-poussant-des-hurlements-et-cassant-tout, déjà vues mille fois. Dommage. En voulant trop plaire aux adolescents en leur resservant éternellement la même soupe sensée leur plaire, on transforme en navets des films qui auraient pu être des petits chefs-d'oeuvre.

Film sur le surnaturel d'horreur avec une fin intéressante et qui mériterait un 2 pour qu'on ai plus de détails.
Dans l'ensemble c'est assez bien joué.

Quelques scènes frissonnantes et une assez gore ( la femme dans son bain qui souffre la tête ) !! Pour le reste ça manque de rythme par moment et les scènes sont assez répétitives !! Kiefer Sutherland est convaincant malgré tout et le final inattendu

Bonne idée de départ mais pas bien exploitée. Pendant une bonne heure, le suspense monte crescendo, on voit Ben Carson (Kiefer Sutherland) avoir des hallucinations et être pris pour un fou par son entourage. On en vient même à se demander si il n'est pas réellement cinglé.
Mais la suite du long-métrage déçoit car les explications sont tirées par les cheveux et certaines scènes manquent de cohérence (exemple: le gamin qui est emprisonné physiquement dans le sol alors que les miroirs agissent sur l'esprit uniquement...).
La dernière scène du film est plutôt bien vu mais aurait méritée plus de développement.
Au final on peut dire que le film accouche d'une souris et laisse le spectateur sur sa faim car le scénario du début laissait espérer une deuxième partie plus grandiose.
Il faut cependant souligner la bonne prestation de Kiefer Sutherland toujours talentueux lorsqu'il s'agit de jouer le rôle de sauveur, ici sauveur de sa famille.
A noter aussi 2 scènes gores bien fichues mais cela fait peu sur 1h45 de film, Alexandre Aja a été un peu timide pour le coup.
Bref un film décevant que je ne regarderai pas une deuxième fois. J'en attendais beaucoup plus.

Les décors de l'ancien magasin, sont esthétiques, les mannequins en plastique ajoutent un coté inquiétant ( on sait pas si quelqu'un sera présent parmi eux ); bref, on a une atmosphère assez pesante dans ce lieu.
L'idée des miroirs avec des reflets différents de la réalité est sympathique mais n'est pas non plus originale. Toutes les surfaces réflectrices ( eau, vitre, ... ) ont été exploitées, ce qui donne différentes matières à ce jeu de reflet.

Ce qui m'a dérangé le plus, c'est le scénario.
Je comprends pas le besoin d'avoir des gardiens dans un magasin désaffecté ( un le jour, un la nuit ), tout est parti en fumée donc je ne vois pas bien ce qu'il y a à voler. Peut-être que c'est pour chasser les squatteurs, mais bon, comme les assurances ne veulent pas couvrir les frais, et que le bâtiment est bon à être détruit, mais c'est apparemment un bâtiment historique spoiler: ( à savoir un ancien asile psychiatrique )
, assez imposant et somptueux donc pourquoi pas.
Finalement c'est autre chose qui me dérange. spoiler: Toute la famille de Ben Carson est touché, on sait pas trop pourquoi, alors que l'autre gardien ( celui de jour ), ne semble avoir aucun problème. C'est parce qu'il a posé sa main sur le miroir du magasin ( se l'entaillant au passage ), créant une sorte de lien avec ce qu'il y a dedans ?? De plus, il y a étrangement énormément de miroirs chez sa femme.


Le jeu de Kiefer Sutherland est bon, mais celui de Paula Patton plus mitigé.
Le personnage de Ben Carson est un ancien alcoolique qui se drogue aux médicaments, donc tout le monde croit que ce qu'il voit sont des hallucinations, ... sauf le spectateur, ce qui est bien dommage.
spoiler: En effet, il aurait fallu ne pas mettre la première scène montrant le gardien de nuit précédent, se faisant égorgé par son reflet.

On aurait dû ne pas faire comprendre dès le début du film au spectateur, que ces reflets ne sont pas des hallucinations, on aurait pu douter de la santé mental du personnage principal, ce qui aurait ajouter une touche de suspense.

Il s'agit apparemment d'un remake, je ne connais pas "Into the mirror", mais le film aurait pu être mieux amené.
Quant à l'origine du problème de ces miroirs, pourquoi pas, mais du coup j'ai pas trop compris la fin spoiler: ( quand Ben Carson se retrouve piégé dans le miroir, alors que Esseker, la fille qui était possédée, est revenu sur les lieux et a été envoyée par lui-même dans les miroirs qui la réclamaient ).

un film au début influencé par the Ring, avec des scènes plus ou moins prévisible. Mais de fil en aiguille, notre acteur principal tisse une intrigue avec de bons rebondissements, idéal si vous voulez changé du style d'épouvante classique. Mr Aja nous ramène les collines à des yeux à travers quelques scènes trash qu'il disperse un peu de partout dans le film. malgré tout, un cadrage souvent prit sur le tard qui perd le peps de l'angoisse.

Impression mitigée pour ce film qui révèle des aspects originaux pour un film d'horreur avec une partie clairement thriller, un décor fabuleux de grand magasin désaffecté style grands boulevards, des moyens considérables pour un film de genre, mais aussi des aspects plus classiques avec des effets faciles, classiques du genre et qui sentent le déjà vu. Kiefer Sutherland est magnifique mais globalement le film n'arrive pas totalement à ressortir du lot des films horreur,angoisse avec une dominante possession qui là passe par les miroirs. La fin est étonnante et on aurait aimé un final plus clair, peut être plus happy en car on reste un peu en plan avec un sentiment d'inachevé.

Alexandra Aja a su sa faire un nom dans l'industrie hollywoodienne en commençant sa carrière avec des films d'horreur. Son premier film, Haute Tension, était une franche réussite d'une intensité rarement vu dans le cinéma horrifique français, genre très peu représenté. Ce premier succès critique lui à permis de réaliser le remake de la Colline à des yeux, classique de Wes Craven, qui avait lui aussi fait son petit effet à Hollywood. Sa troisième incursion dans le genre horrifique s'inspire de nouveau d'un film pré-existant (cette fois ci un film coréen) sans en être un véritable remake. Et pour le coup, c'est un semi-échec !
En effet, le film contient bien trop de défauts pour convaincre totalement. Déja sa trame scénaristique. S'inspirant de chef d'oeuvre de l'épouvante japonnais comme Ring, le scénario n'en retrouve jamais toute la force. La faute à une réalisation trop américanisée ne laissant pas l'ambiance s'installer en comptant trop sur les effets tape à l’œil et faciles pour impressionner le spectateur déjà habitué à ce type de cinéma. Quelques jump-scares gratuits et scènes bien gores ne remplaceront jamais une ambiance glaçante et prenante comme les japonais savent le faire. Le scénario s'en retrouve donc aussi assez prévisible ce qui gâche aussi l'efficacité souhaitée et ôte tout sentiment d'angoisse. Et pourquoi terminer le film par un combat avec cette entité maléfique ? On passe d'un film d'horreur à un film d'action ?! Même le scène finale bien amené sent le déjà vu (Silent Hill pour la référence).
On doit se contenter alors d'un film d'horreur correctement interprété (même si les performances sont loin d'être marquantes) mais écrit et réalisé sans suffisamment d'inventivité pour véritablement marquer l'amateur de frissons. A noter cependant un BO agréable (bonne réutilisation d'Asturias d'Isaac Albeniz) même si un peu hors de propos pour le genre du film.
Premier faux-pas pour Alexandre Aja qui ne fera pas mieux avec son film suivant, Piranhas 3D

Ce film est angoissant, quand le veilleur de nuit entre dans cet ancien bâtiments abandonnés et victime d'un incendie,
la réussite de ce film c'est le bâtiment qui fait peur.

Tres decevant. "Mirrors" avait une bonne idee de depart, mais l'exploite plutot mal et ne parvient pas a susciter chez moi une quelconque peur. Apres c'est plutot bien foutu, les acteurs jouent plutot bien, mais il y a des longueurs et je n'etais pas captive par cette intrigue.
Rajoutons a cela une musique pas originale repetant toujours le theme "Asturias".
Oubliable.

Quel intrigue intéressante et hors du commun.
Le mélange radieux entre l'horreur, le fantastique, et le thriller, peut créer en nous un réel questionnement, et parfois même, une gêne.
Après avoir vu ce film, quand on regarde un miroir, on se questionne ou on souri. Et ça c'est plutôt sympas, après, encore une fois, le film à des lacunes ..
Il se disperse légèrement (en cause : le mix des genres ), le rythme est irrégulier , mais est bien sauvé par une fin réfléchie, et assez bien mis en image.
J'ai détesté les murs et les poutres qui s'écroulent dans une des scènes de la fin, c'est assez improbable, vu ce qui provoque l'écroulement, ça fait très cliché, et surtout, ça ne colle pas à l'identité du film. Aja a réèlement quelque chose en lui d'unique, à la limite de l'incompris d'une certaine partie du public cinéphile, il reste un français très prometteur dans le monde du cinéma.

Film pas mal, au gros potentiel, mais au nombreux défauts dans le résultat final.

Un film d'horreur qui ne fait pas peur...L'idée de base est bonne et novatrice. Kiefer Sutherland, qui n'est pas inconnu de ce genre de film, m'inquiète car son jeu d'acteur "J'ai peur" s'essouffle quelque peu. Le résultat du 1 1 = 2 marche bien (un problème, un Kiefer, une solution). A voir jusqu'à la fin !

Alexandre Aja, le fils de son père Alexandre Arcady, mène depuis bientôt dix ans avec son collègue et ami d’enfance Gregory Levasseur une solide carrière dans le cinéma indépendant américain dans le domaine du fantastique et de l’horreur qu’il affectionne. En 2007, après le succès surprise de son remake musclé du fameux « La colline a des yeux » de Wes Craven, il se voit confier par la Fox, un autre projet de remake avec « Mirrors » qui au final ne sera que vaguement inspiré d’un film coréen de 2003, « Into the mirror » de Kim Seong-Ho. Réussissant à s’adjoindre les services de Kiefer Sutherland alors au summum de sa popularité avec le succès de la série « 24 heures chrono », Aja donne immédiatement un coup de projecteur à son projet. Le succès sera au rendez-vous avec 80 millions de dollars de recette mondiale pour un budget de 35 millions de dollars, évitant au jeune réalisateur de devoir faire ses valises pour un retour en France comme avant lui quelques-uns de ses compatriotes. Ayant démontré la très bonne digestion de tous les films qu’ils ont pu voir dans leur prime jeunesse, les deux compères concoctent une histoire assez classique dans son déroulement et ses rebondissements mais plutôt originale dans son leitmotiv. Ben Carson (Kiefer Sutherland) ancien policier suspendu suite à une opération ayant mal tourné, trouve un emploi de gardien dans un grand magasin en ruine après un incendie meurtrier. Confronté à des problèmes d’alcool, il se doit de retrouver une crédibilité pour sauvegarder son couple à la dérive. L’endroit lugubre où les immenses miroirs qui servaient aux essayages de la clientèle semblent ne plus vouloir se contenter de refléter l’image qui leur fait face, ne va pas aider le nouveau gardien à retrouver la sérénité. Aja joue parfaitement de l’impressionnant décor qu’il a su trouver en plein cœur de Bucarest avec l'immense Maison du Peuple et l'Académie des Sciences voulues par Ceausescu puis abandonnées depuis 1998 suite à la chute du dictateur. S’y ajoute la force de conviction de Kiefer Sutherland confronté au même moment a des problèmes d’addiction. Selon le canevas traditionnel du film à suspense américain l’intrigue va progressivement se compliquer pour trouver son dénouement dans un climax endiablé. Aja complètement imprégné des codes d’un cinéma qu’il vénère remplit en grand professionnel le cahier des charges attendu pour être avant tout efficace comme l’exige le genre. Pari largement réussi pour les deux petits français qui dans la foulée s’attaqueront encore avec succès à un remake en 3D complètement déjanté et jouissif du cultissime « Piranhas » de Joe Dante (1978).