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Biertan64
50 abonnés
1 432 critiques
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2,0
Publiée le 14 décembre 2020
Rien de bien nouveau, une histoire de démon pas très gentil se servant de miroirs comme vecteur de transmission. Quelques scènes très gores (suis personnellement pas fan), pas de suspens inouï et aucune scène qui ne se démarque des films du genre (lspoiler: a vieille recluse dans un monastère depuis des années, l'enfant qui entend des voix et croit avoir trouvé un compagnon de jeu, le héros que personne ne croit parce que c'est un ancien alcoolique...déjà vu ), si ce n'est la scène finale et la présence de Kiefer Sutherland . Heureusement que cela ne dure pas 24h.
Un film bien construit, avec une vrai ambiance, une vrai intrigue, et un dénouement parfait. Ce n'est pas le genre de film qui joue sur les peurs à force d'effets de sursauts, mais plutôt un film qui construit sa force sur la psychologie des personnages. L'interprétation est de qualité, et les effets spéciaux ne sont pas en reste. Bien supérieur à tant de film dit d'épouvante.
Une bonne idée de départ, de bons effets gores, une réalisation très correcte. Malgré ses qualités, le film demeure très ennuyeux, la faute à un rythme catastrophique, des moments avec la famille du personnage principal agaçants et une explication finale classique et décevante malgré une excellente scène finale.
Un bon film d'horreur, on reconnaît le style d'Alex Aja dans la réalisation, même s'il reste meilleur dans les films de survival. L'histoire est entraînante mais aurait pu être davantage approfondie.
Un suspense et une tension très bien maîtrisés dans ce film qui mélange l'enquête policière, l'horreur et le surnaturel. "Mirrors" nous tient en tension tout au long du film grâce à l'interprétation impeccable de Kiefer Sutherland. Ce policier démissionnaire et ancien alcoolique se retrouve au poste de gardien de nuit dans un ancien grand magasin de New York ayant subi un immense incendie il y a quelques années. Tout est entièrement brûlé à l'intérieur sauf les miroirs qui semblent intacts. Et pour cause. Ce qui se cache derrière les miroirs pourraient mettre en danger la vie de cet homme et de sa propre famille. Très bien construit, ce film est réussi de bout en bout jusqu'à un final surprenant et déconcertant! A voir sans miroir...
Le réalisateur de La colline a des yeux nous rejoue encore un film d'horreur de qualité, plus proche cette fois d'un film policier où le surnaturelle se joue de nous avec cette histoire de mirroirs qui reflète un monde à l'envers par des forces du mal. L'interprétation de Kiefer n'est plus à représenter depuis 24h chrono, et nous engouffre dans un paranoa absolu, toutefois malgrés tout il faudrait attendre une bonne heure avant de voir ce film munir de séquences particulièrement effrayante et oppressant. Les plans de miroirs et des reflets dans l'eau est en lui seul un morceau de bravoure. Un bon suspens, de l'action. La fin est toute aussi renversant, dans un monde à l'envers.
J'ai vu ce film à sa sortie en version anglaise et j'en gardait un très bon souvenir. Je peux être tout à fait objectif n'ayant jamais vu l'original coréen Into The Mirror. Avec une ambiance bien degeulasse et glauque, de superbes décors, des personnages bien interprétés et une excellente réalisation, ce film est selon moi le dernier avant qu'Alexandre Aja ne sombre dans la médiocrité. Ajoutons à ça la splendide musique du grand Javier Navarrete. On ne souhaite qu'une chose c'est que le réalisateur "rebondisse" après l'insipide Crawl. Un très bel oeuvre qui mérite bien ses quatre étoiles ! Après mure réflexion, je change ma note de quatre à cinq étoiles !
S'alignant plutôt vers le thriller voire le fantastique, Mirrors séduit pour son originalité. L'intrigue est riche, pleine de rebondissements et monte en crescendo tout au long du film. Alexandre Aja dévoile de somptueux décors sans oublier une touche de gore dont il a l'habitude de présenter dans ses oeuvres. Sa réalisation est maîtrisée et repose sur un scénario solide. Concernant le final, il est inattendu et hors du commun. Une chose est sûre, vous ne regarderez plus votre miroir de la même manière.
Un thriller horrifique paranoïaque avec une intrigue intéressante à suivre , une bonne ambiance et un bon jeu d'acteur .. dommage que le côté surnaturel ne convainc qu'à moitié et cela malgré un bon final ! Ma note : 12/20
Le film se hisse au sommet du genre grâce à une réalisation stylée (dès le générique en kaleidoscope et avec l'utilisation des reflets pendant tout le film) et un acteur principal qu'on a plaisir à voir en dehors de la série 24H. Cela fait plaisir de voir qu'on peut faire mieux que "bouh!" dans le genre!
Beaucoup de critiques positives sur ce film et notamment qu'il faisait peur, du coup je me suis laissé tenter... Hé bien je dois surement être blasée par les films d'horreur, car pour le coup je n'ai pas frissonné une seule fois durant tout le film, qui pour le peine m'a paru vraiment long ! A part la scène dans la baignoire qui est plutôt bien faite et assez gore, le reste du film est en fait assez fade, pas vraiment construit et la peur n'est surtout absolument pas présente... pas du tout non plus de tenue en haleine. Dommage ! Perso pendant tout le film j'ai joué à 2048 histoire du tuer le temps tout en jetant un oeil à l'écran. Bref, déçue, où sont passés les bons films d'horreur ? Celui-là en tous cas n'est est clairement pas un (en tous cas pour moi !).
Assez troublant, ce qui est intéressant avec Aja, c’est le fait qu’il filme des situations horrifiques assez mêlés avec la réalité, et ce qui touche le commun des mortels. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
En traitant la thématique du miroir sur le plan horrifique, Alexandre Aja déplace l’épouvante de l’écran de cinéma vers l’espace privé, le foyer où sont disposés miroirs, glaces et écrans de sorte à entretenir un frisson, une tension constante à la sortie de Mirrors. Si le film fonctionne aussi bien, c’est parce qu’il s’avère merveilleusement intelligent et mis en scène : malgré quelques lourdeurs d’ordre scénaristique lors de la révélation finale, la création d’un double maléfique qui hante notre protagoniste et suscite l’incompréhension de la part de ses proches rassemble les profils de schizophrénie et de folie liés à la maladie, à la dépression ou à l’ivresse – signes soigneusement cultivés par le métrage – et sème le trouble dans l’esprit du spectateur : avons-nous devant les yeux un homme déséquilibré dont la caméra se ferait le reflet ? Symbole d’un passé qui ne passe pas, de souvenirs qui, bien qu’en lambeaux, ne disparaissent guère mais se retissent à la manière des glaces momentanément brisées, le miroir se fait psyché, creuse les zones d’ombres de l'inconscient de notre protagonistes et révèle les monstres qui les peuplent. La réalisation d’Aja est virtuose, flotte dans les airs saisie entre une réalité et son reflet bientôt indiscernables, psychédéliques à l’image de son sublime générique introductif. La reprise par Javier Navarrette de l’Asturias composé par Isaac Albéniz entretient, par la réversibilité de son motif principal, une dualité terrifiante qui ne lâchera pas les personnages. Mirrors perturbe par sa force graphique gorgée de gore, de bruits et de fureur, rappelle cette position de sale gosse du cinéma horrifique que campe Aja – on l'aime! –, propose une alternative délicieuse et terrifiante à la production d’épouvante standardisée. En un mot, excellent.