L'histoire de deux frères qui vont être embarqué dans une histoire de fric, moche comme toujours avec le fric qu'on ne gagne pas durement.
Pourquoi, mais pourquoi Woody Allen est devenu aussi sombre ? Et pourquoi utilise-t'il le polar social pour délivrer ses obsessions ?
Je n'ai pas encore bien compris où il voulait en venir, même s'il semble bien vouloir nous faire sentir que ce sont les plus gros salopards qui s'en sortent toujours, et les loosers qui payent pour eux. Sauf que cette fois, c'est carrément glauque, il n'y a pas une Scarlette Johansson pour faire joli, c'est la vraie Angleterre du milieu, pas glamour même avec de belles voitures de collection. C'est tellement triste qu'il vaut mieux ne pas y aller un soir de pluie ! Déprime assurée.
Le coup de maître de Woody, en dehors du scénario nickel, du choix du casting, de la manière de filmer, ni trop proche, ni trop démonstrative, ni trop ennuyeuse, c'est de révéler l'acteur dont on n'attendait rien.
J'y allais pour enfin retrouver mon acteur préféré sorti des marécages de Lucas, et je ne vois qu'une pâle présence face à un Collin Farrel écrasant de talent. Et comme on sait qu'il n'en a pas, et encore moins d'intelligence, on ne peut que s'incliner devant le talent de directeur d'acteur du réalisateur. Honte à Oliver Stone de n'avoir pas su faire pareil pour « Alexandre ».
Il crève l'écran, le rôle qui lui est dédié est superbe de lâcheté, de tristesse, de petitesse et d'inculture. Il est parfait.
Mc Greggor a du mal à faire exister le petit branleur qui cherche à se donner des grands airs en cherchant à s'évader de sa condition, il est bon, mais... la concurrence est trop rude.
Un grand Woody, encore une troisième fois. Mais vraiment trop triste.