Colin Farrell & Ewan McGregor sont réunis pour la première fois à l’écran, sous l’œil et la caméra avisée d’un Woody Allen toujours aussi habille et talentueux.
Ils vivent au coeur de Londres, issus d’une famille moyenne, ils aspirent tous deux à un avenir meilleur. L’un travaille dans le restaurant de son père et se fait passer auprès de ses nouvelles conquêtes pour quelqu’un d’autre, de plus riche en tout cas. Quant à son frère, lui est mécanicien dans un garage et passe la plupart de son temps libre a parier de l’argent aux courses de lévriers ou à le dépenser au poker, là où il gagne au final, qu’une fois sur deux.
Si les problèmes d’argent sont fréquents chez eux, ils aiment vivre au-dessus de leur moyen, pour preuve, ils ont acheté récemment un voilier.
Pourtant, cette belle vie sera de courte durée, puisque l’un deux aura de lourdes dettes de jeu et pour pouvoir y mettre fin, ils n’ont d’autre solution que de faire appel à leur oncle Howard, un homme riche et puissant.
Comme ils font parti de la famille, il ne refuse pas de les aider en échange d’un petit coup de main. Sauf que les deux frères ne s’attendaient pas à cela, et devront s’armer de courage s’ils veulent voir la couleur de leur argent et surtout, arriver à faire face à ce terrible dilemme.
Woody Allen, égale à lui-même, nous régale avec Le Rêve de Cassandre. Un policier mené de main de maître, où chaque situation prend son temps pour s’installer au cœur de l’histoire. Une trame et une issue gardée secrète tout au long, avec son lots de mystères et de manigances. Le tandem McGregor / Farrell fonctionne à merveille, tous deux apportant leurs charismes au film, deux acteurs pas si différents que cela et aux talents égalables. Sans oublier aussi, la participation à l’écran de Tom Wilkinson, récemment vu dans Michael Clayton (2007).
Woody Allen clore en beauté et avec justesse sa trilogie Britannique, entamée en 2005 avec Match Point et suivis par Scoop l’année suivante (2006).