Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 18 novembre 2007
J'ai été agréablement surpris par ce film, qui m'a tenu en halène jusqu'à la fin.L'histoire progresse crescendo dans la tension qui va détruire les personnages, l'interprétation est excellente. Un bon divertissemment et en aucun cas un film mineur de W.Allen. A voir.
Un grand cru signé woody allen. Une belle histoire, de bons rebondissements. 2 acteurs a la hauteur de leur réputation colin farrel qui joue a la perfection le depressif et ewan mc gregor qui est un acteur qui monte sans cesse d'année en année. Je le conseille fortement. 3 étoiles bien méritées.
Woody Allen poursuit le questionnement commencé depuis ses deux derniers films sur le hasard, le mal et l'arrivisme avec un peu moins de verve certes mais toujours autant de rigueur.
Le Dr Woody est devenu spécialiste de la tension ! Si « Le Rêve de Cassandre » est dans le droit fil de « Match Point » (« Scoop » se situant à mi-distance entre le Woody comique et le Mr Allen sérieux), il est clair que le réalisateur maîtrise désormais parfaitement son – nouveau – style, mieux que dans le précité, intéressant mais pas toujours convaincant. Cette fois, ce qui n’est pas tout à fait du suspense (c’est plus délicat) est sensible dès les premières scènes alors qu’en théorie rien ne justifie ce sentiment. Pourtant le spectateur le ressent, sans doute en partie grâce aux comédiens, tous excellents, et l’engrenage se met en route de façon inéluctable. On peut regretter que la chute ne soit pas à la hauteur du reste du film. Dommage, mais Woody Allen est tout de même un digne émule du grand Alfred !
Trois fois le même mauvais film, ce n'est plus une trilogie, c'est de l'acharnement thérapeuthique. En traversant l'Atlantique, Allen a décidé de disparaître de ses films et de s'interesser exclusivement aux drames bourgeois. Grand auteur de sketches mis bout à bout pendant 1h30, Woody révèle ce que tout spectateur attentif et fidèle de son oeuvre sait: ses tentatives permanentes d'égaler Bergman et Dostoïevski ne tiennent que grâce à l'humour dévastateur qui rachète chaque échec (jamais Allen n'atteindra Bergman, il le sait, le dit et c'est son drame). Allen, autrefois très conscient de ce fait, faisait "Guerre et amour" et cela fonctionnait. En fin de vie, il semble ne plus vouloir faire que des films sans distance comique, comme autrefois les horribles Septembre et Une autre femme. Le résultat fonctionnait un peu dans Match point, mal dans Scoop, plus du tout dans Cassandra's dream. N'importe quel lecteur de Crime et Chatiment ne peut qu'être consterné par le plagiat d'Allen, le génie en moins... mais plagier Dostoïevski vaudra toujours mieux qu'écrire """""un scenario""""" comme Luc Besson.
Très bon film! Colin Farrell est fantastique dans la deuxième partie du film(avant aussi d'ailleurs)dans le rôle du dépressif. De même qu'Evan McGregor, pour le frère qui est plus sûr de lui mais qui est moins raisonné. Je trouve qu'il est super bien fait: les sentiments que peuvent éprouver les personnages face au meutre qu'ils ont commis, le réalisme de celui-ci... Peut-être que la fin aurait pu être mieux à mon goût, elle est un peu trop rapide. Mais après tout, Woody Allen trouvait sûrement que c'était celle qui convenait le mieux, je ne sais pas. De plus, comme c'est le premier film que je vois de Woody Allen, j'ai un avis très objectif, ce qui accentue peut-être le plaisir que j'ai eu pour ce film.
Bon, n'étant pas féru de woody, je ne saurai faire un comparatif de ses derniers opus. On retrouve néanmoins l'ingrédient d'une construction psychologique assez fine des personnages. Mais ceci associé à un jeu remarquable des acteurs ne permet pas de compenser une intrigue qui traine en longueur en deuxième partie. Si vous pensez voir un polar, la déception est à craindre.
Globalement, on peut dire que ce Rêve de Cassandre est beaucoup moins brillant que Match Point mais force est de constater que Woody Allen sait y faire avec les scénarios glauques et immoraux. Il nous montre aussi que sa direction d'acteurs est proche du parfait tant Colin Farrell et Ewan Mc Gregor sont extraordinaires dans leurs rôles de loosers, l'un perdu psychologiquement au fur et à mesure que le film avance et l'autre qui fait preuve de pragmatisme dans le but de réussir sa relation amoureuse. Un film au style finalement assez simple mais qui reste trés prenant. Un bon moment de cinéma donc.
Très agréable surprise. Un film dont le déroulement est fluide, logique. Un W. Allen simple. Deux frères très attachés l'un à l'autre, entraînés par leur oncle soit-disant exemplaire vers le crime, la déchéance complète et la mort. Ce film très attachant, extêmement bien interprété se laisse voir avec plaisir.
C'était mon premier Woody Allen (oh ca va !...), en version originale en plus et je l'ai trouvé formidable. C'est superbement bien joué. Le film passe, on est pris et j'avoue qu'on stresse de savoir quel va être le sort de ces deux frères, qui viennent de commettre une horreur mais qui sont malgré tout tellement humains ... on a malgré tout envie qu'ils s'en sortent. Il y a cette Angleterre avec sa lutte des classes que je croyais disparue.
Un film de Woody Allen moyen vaut quand même le coup. Le réalisateur aux scénarios originaux et minutieusement écrits boucle sa trilogie anglaise d'une belle manière, bien que son oeuvre ne soit pas transcendante. Dans la lignée d'un Match Point, Le Rêve De Cassandre est un drame familial prenant et très bien écrit, au dénouement inattendu et poignant. Cependant le film est en-dessous de Match Point, moins puissant, il a moins d'impact. Côté interprétation, c'est impeccable. E.Mc Gregor est comme à son habitude très à l'aise, et Colin Farrell nous livre une prestation étonnante et juste d'un homme accablé, rongé par les remords, par la culpabilité. Un film prenant, sans être extraordinaire.
Rien à voir avec les deux premiers volets de la trilogie londonienne, même si on perçoit un peu l'humour Allen derrière tout ce tragique. J'ai eu l'impression très nette de voir le même scénario que 7h58 ce samedi la, sauf que tout est mieux: la musique, les acteurs qui savent enfin attirer la compassion (avec mention pour Farrell), le déroulement de l'histoire. On passe de l'ennui profond à l'intérêt alors que l'idée est exactement la même. Bref, ça se laisse très bien voir.
Rendez nous Woody Allen! New York, la famille (un peu) déjantée, la psychanalyse sous jacente, l'humour... Est ce que ce film est bien le dernier de sa "trilogie anglaise"? Autant Match Point m'a bluffée, Scoop amusée mais Cassandre... bof, plutot envie de dormir. Un point positif quand même, Colin Farrell est enfin capable d'exprimer la tristesse, McGregor par contre est bien fadasse et on a l'impression qu'il se demande ce qu'il fait là! Rendez lui son sabre laser!
Woody Allen, Collin Farell, Ewan Mc Gregor, le film part déjà avec pas mal d'atouts .. On est d'abord étonné de ne trouver ni la patte du réalisateur, ni les styles typiques des acteurs: pas de petits sursauts créatifs, pas de personnages excentriques. Et puis on s'habitue, l'histoire parait tellement plausible, on se surprend à entrer totalement dans le film malgré le peu d'action, à entrer dans la vie des 2 frangins qui galérent et qui arrivent au bout.. On ne trouve donc pas exactement ce qu'on pensait aller chercher mais on garde plus en tête un bon film qu'un film de Woody.
Deux frères acceptent le chantage ultime pour régler leurs dettes... Leur oncle Howard leur commande l'assassinat d'un homme qui risque de faire un témoignage gênant. Colin Farrell et Erwan Mc Gregor incarnent ces deux frères, aussi différents que leur physique peut le laisser deviner. Le brun, Terry, un peu simple et très humain, se laisse entraîner par le blond, Ian, dont l'ambition dévorante lui donne les nerfs de tout accomplir. Woody Allen fait une peinture très sombre de la famille, une fresque sociale qui n'est pas sans rappeler "Crimes et châtiments". Cette tragédie moderne instaure un suspense terrible, soutenu par la musique omniprésente de Philipp Glass. Cerise sur le gâteau, le spectateur a le plaisir de donner le mot de la fin: alors, ...moral? immoral?