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Attigus R. Rosh
193 abonnés
2 509 critiques
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3,0
Publiée le 19 octobre 2016
Le Rêve de Cassandre est un bon film de la part de Woody Allen. L'histoire est très belle et très tragique, preuve que Woody Allen peut aussi être très bon dans le registre dramatique. On la suit avec beaucoup de plaisir. On ne s'ennuie tant on pris dans l'histoire. Les acteurs sont très bons que ce soit Ewan McGregor, Colin Farrell ou encore Tom Wilkinson. Un bon film.
Loin des grands crus estampillés Woody Allen encore une fois, Le Rêve de Cassandre a pour lui un duo d'acteurs et un très bon scénario. Le reste n'est malheureusement pas à la hauteur, ce qui devient une habitude chez Woody Allen. La cellule familiale est reprise en bien mieux dans Cafe Society, là on a un peu l'impression d'un brouillon : par exemple la copine qu'Ewan McGregor s'empêche de lâcher disparait complètement du scénario sans la moindre conclusion, un bien pauvre faire-valoir. C'est passable certes, mais décevant venant de quelqu'un ayant bien mieux à son actif.
Globalement considéré comme un Woody Allen mineur, Le rêve de Cassandre sent peut-être la redite dans l’œuvre foisonnante de Woody, mais personnellement j’aime toujours énormément ses drames qui prennent peu à peu des allures de tragédies grecques. Ici, il prend son temps pour évoquer une nouvelle forme de lutte des classes, à savoir la volonté des plus humbles à devenir les rois du monde. Ici pas de révolte contre un système honni, mais bien l’envie de faire partie de cette classe privilégiée, à tout prix. On retrouve donc une thématique chère à l’auteur depuis Match Point, et développée encore plus tard dans Blue Jasmine. Avec Cassandre, l’auteur s’appuie surtout sur un formidable duo d’acteurs. McGregor est parfait en tentateur dénué de morale et Farrell est impeccable en pauvre bougre rongé par le remord. Le tout est réalisé avec beaucoup de soin (décors magnifiques, angles savamment choisis, lumière époustouflante de Vilmos Zsigmond et belle partition de Philip Glass). Certes, la chute est peut-être un peu trop brutale, mais elle clôt à la perfection un film abrupt et finalement assez noir de la part de Woody.
Ce n'est pas le meilleur Woody Allen mais le film se laisse regarder, n'étant pas un fan pure jus du réalisateur, je lui préfère des oeuvres comme Scoop ou escrocs mais pas trop, mais voir Allen faire un petit thriller change un peu quand même.
C'est un de mes préférés WA. On y trouve un suspense impeccable que ce soit dans les situations, les personnages, les rapports familiaux. Je suis capable de revoir ce film des dizaines de fois. Je ne comprends pas que ce film soit noté en dessous de "l'homme irrationnel" que j'ai suivi volontiers, mais avec un certain ennui. Je suis déçue par les critiques de Télérama. Je ne parlerai pas de celles du "monde" avec lesquelles je ne suis jamais d'accord.
J'aime beaucoup les thrillers noirs, même les thrillers à la Woody Allen... Voilà un film dans la plus pure tradition de notre vétéran de 79 ans avec son lot de rebondissements et de dialogues qui s'entrecroisent. La musique répétitive et vive, aide à soutenir le suspense chez le spectateur. On trouve même, une certaine touche à la Hitchcock, la tension monte au fur et à mesure de l'oeuvre. L'atmosphère au sein du récit est prenante, voir assez dérangeante par moment. Tous les codes du genre sont réunis. Le récit s'avère banal dans son ensemble, pourtant nous suivons avec intérêt le changement dans la nature de ces deux frères, dépassés par la vitesse des événements. Des personnages rongés par la culpabilité, la peur et l'angoisse. Incarnés avec brio par Colin Farrell et Ewan McGregor ! Et, les personnages secondaires sont très convaincants avec Tom Wilkinson, la ravissante Harley Atwell... Pour conclure, Cassandra's Dream est un thriller noir, orchestré par le cinéaste d'une telle efficacité. Un bon cru ! Les amateurs de Woody Allen ne seront pas déçus. Petit rappel : aujourd'hui, le 14 octobre sort son tout nouveau film, thriller, L'homme Irrationnel avec en tête d'affiche Joaquin Phoenix. Vivement que je sois dans les salles obscures à savourer ce film qui j'espère sera brillant (vu les critiques ce matin...).
Londres et Woody Allen, acte trois. Le cinéaste poursuit son renouveau post-XXIe siècle, confirmant que l'Angleterre lui réussit plutôt bien. Avec "Le Rêve de Cassandre", il réalise une œuvre dans la veine de "Match Point" (même si elle n'en atteint pas le niveau) mobilisant les enjeux du drame familial et de la fratrie. Deux losers incarnés par Ewan McGregor et Colin Farrell, pris dans un micmac inextricable qui les poussera à commettre l'irréparable. Si le premier est comme à son habitude impeccable, on est réellement surpris par la performance du second, cernant avec brio toutes les particularités du raté parfait. Malgré quelques maladresses d'écriture et de rythme, le cinéaste s'en tire avec les honneurs. Bercé par la douce partition de Philip Glass avec qui il travaille pour la première fois, "Le Rêve de Cassandre" est un amalgame réussi, un drame shakespearien qui serait allé faire un tour du côté de chez "Crime et Châtiment". Un bon cru.
J'aime beaucoup la façon dont l'intrigue est montée et son évolution très humaine avec une tension continue. Le vrai mal est en nous. Les méchants n'apparaissent pas vraiment dans ce film. Le film montre deux frères face à leur conscience suivant les choix qu'ils ont fait et qu'ils ont à faire. Un bon film, sans excès de zèle dans la réalisation. J'ai bien aimé la fin et la dernière prise de vue.
Un Woody Allen en forme de film noir, avec un scénario tortueux et un casting intéressant sur le papier. L'ensemble, assez froid, peu captivant, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
Woody Allen n'est pas juste un clown. C'est un clown triste. Film intermédiaire, ressemblant plus à la période de Crimes et Délits, qu'à ces dix derniers films dépeignant la bourgeoisie. Ici malgré le casting de luxe, la souffrance est bien moins luxuriante., le rêve de Cassandre est beaucoup moins idyllique qu'il n'y paraît...
Le film n apporte pas vraiment quelque chose de nouveau. Cependant il se regarde facilement et l intrigue quoique simple et déjà vu nous captive. Efficace , un peu machiavélique dans sa construction la famille le meurtre l argent....différence des classes....un petit cocktail réussi. Ewan mac gregor super et Colin Farrell correct nous entraînes dans leur tentative de meurtre.... La mise en scène est bonne et je préfère quand Woody allen aborde des histoires noires tragiques elles sont beaucoup plus intéressantes... Bon sa reste quand même simple
Bon film de Woody Allen qui travaille ici énormément sur le psychique de ses personnages. Mention spéciale à Colin Farell tout simplement énorme dans ce film
Troisième et dernier film de Woody Allen en Angleterre “Le rêve de Cassandre” comme son titre le suggère n’est pas sans rappeler les tragédies grecques qui mêlent famille, violence et justice immanente. Ces thèmes transportés dans le Londres du XXIème siècle se mélangent à celui plus moderne de la volonté de réussir sa vie quel que soit le milieu d’où l’on vient, réussite qui ne se traduit que par une élévation du niveau de vie et l'amassage d’une fortune. Terry et Ian sont fils d’un modeste restaurateur et sont depuis l’enfance éblouis pas la réussite de leur oncle maternel. Pris à la gorge pas des dettes aux jeux pour Terry, voulant investir dans des hôtels à l’étranger pour Ian, les deux frères se voient demander par leur généreux oncle de tuer un homme pour lui éviter la ruine et la fortune en échange d’argent. Ce dilemme moral et l’occasion de questionner notre vision de la réussite et les moyens qu’on doit appliquer pour y parvenir. Doit-on se contenter d’un modeste bateau et de virées en mer comme les deux protagonistes le font au début du film, ou la réussite matérielle est-elle la vraie mesure d’une vie accomplie. Doit-on comme l’oncle transgresser les règles pour y parvenir ou rester comme le père dans les clous au risque de rester modeste. Les deux personnages ont aussi une vision différente des conséquences de leur crime, l’un continue sa vie comme si de rien n’était et veux jouir de ce que cet acte lui a apporté, l’autre rongé par la culpabilité perd job, sommeil et raison et veut se rendre pour se délivrer de ces remords. Sous l’aspect d’une petite comédie tragique Woody Allen interroge notre société sur la crise des valeurs morales au profit de la réussite individuelle et des gratifications pécuniaires qu’elle valorise et ce au détriment du travail honnête et de la vie humaine. Un film très intéressant et très bien incarné par deux acteurs très crédibles dans leurs partitions respectives. Un très bon Woody Allen, à mon avis, trop peu connu à côté des deux autres réalisations londoniennes.
Rien de saisissant dans ce polar londonien de Woody Allen. Colin Farrell et Ewan McGregor tiennent leurs rôles efficacement mais sans rien offrir de plus à leur travail et le rythme manque de tenue pour valoriser le scénario qui, quant à lui, aurait mérité un meilleur traitement. Un film sans conviction qui s'oublie vite.
Troisième volet de la "trilogie Londonienne" de Woody Allen, "Le rêve de Cassandre" nous raconte l'histoire de deux frères, chacun assez différent qui vont se retrouver face à une situation compliqué, lorsque endetté, ils vont demander de l'aide à leurs oncles qui en échange d'argent leur demande de tuer un homme. Mise en scène classique d’Allen, il étudie les travers psychologiques et les doutes des personnages de belle manière, tout comme les caractéristiques et les différences sociales. C'est un thriller assez noir, et porté par de très bons acteurs. Un bon film et un bon thriller de Woody Allen avec en plus une bonne fin, inattendus et réussi, même si il a fait mieux et que c'est surement le moins bon de ses trois films Anglais.