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chrischambers86
13 965 abonnés
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4,0
Publiée le 21 mai 2010
Après "Match Point" et "Scoop", c'est le troisième tournage londonien pour le bouffon et maître new-yorkais Woody Allen! "Le rêve de Cassandre" nous èloigne des joutes amoureuses et des digressions analytiques qui font la saveur de ses comèdies où Allen s'empare ici d'une intrigue tragique, aux accents de films noirs, en dècrivant les rêves de grandeur de deux frères londoniens, bourrès de charme puisqu'ils sont interprètès par l'irlandais Colin Farrell et l'ècossais Ewan MacGregor! Le cinèaste met comme toujours en valeurs ses interprètes, les confrontant à des personnages plongès dans des situations inexplicables, dont ils vont devoir s'affranchir ici, entre culpabilitè mortelle et impossible rèdemption! Un cinèma à l'ancienne donc, èlègant, qui prime le jeu des comèdiens sur les effets visuels où l'histoire reste le leitmotiv! Et le tout agrèmentè d'un rythme jazzy et contagieux! Si les rôles fèminins sont aussi à louer, notamment la nouvelle venue et sexy Sally Hawkins, "Le rêve de Cassandre" reste au final un excellent cru de Woody Allen...
Colin Farrell & Ewan McGregor sont réunis pour la première fois à l’écran, sous l’œil et la caméra avisée d’un Woody Allen toujours aussi habille et talentueux. Ils vivent au coeur de Londres, issus d’une famille moyenne, ils aspirent tous deux à un avenir meilleur. L’un travaille dans le restaurant de son père et se fait passer auprès de ses nouvelles conquêtes pour quelqu’un d’autre, de plus riche en tout cas. Quant à son frère, lui est mécanicien dans un garage et passe la plupart de son temps libre a parier de l’argent aux courses de lévriers ou à le dépenser au poker, là où il gagne au final, qu’une fois sur deux. Si les problèmes d’argent sont fréquents chez eux, ils aiment vivre au-dessus de leur moyen, pour preuve, ils ont acheté récemment un voilier. Pourtant, cette belle vie sera de courte durée, puisque l’un deux aura de lourdes dettes de jeu et pour pouvoir y mettre fin, ils n’ont d’autre solution que de faire appel à leur oncle Howard, un homme riche et puissant. Comme ils font parti de la famille, il ne refuse pas de les aider en échange d’un petit coup de main. Sauf que les deux frères ne s’attendaient pas à cela, et devront s’armer de courage s’ils veulent voir la couleur de leur argent et surtout, arriver à faire face à ce terrible dilemme. Woody Allen, égale à lui-même, nous régale avec Le Rêve de Cassandre. Un policier mené de main de maître, où chaque situation prend son temps pour s’installer au cœur de l’histoire. Une trame et une issue gardée secrète tout au long, avec son lots de mystères et de manigances. Le tandem McGregor / Farrell fonctionne à merveille, tous deux apportant leurs charismes au film, deux acteurs pas si différents que cela et aux talents égalables. Sans oublier aussi, la participation à l’écran de Tom Wilkinson, récemment vu dans Michael Clayton (2007). Woody Allen clore en beauté et avec justesse sa trilogie Britannique, entamée en 2005 avec Match Point et suivis par Scoop l’année suivante (2006).
Qu'est ce que c'est que ce Woody Allen raté?Ou sont passés sa verve légendaire et son écriture pointue? Car on reste dubitatif devant "Le rève de Cassandre".Un drame familial,qui commençe dans l'anecdotique pour finir dans la noirceur la plus complète.Mais entre les 2,il ne se passe pas grand chose.Ewan Mc Gregor et Colin Farrell(tout 2 exempt de reproches)sont attachants,mais leur sort n'arrive pas à nous émouvoir,car tout reste trop plat,voire prévisible.On reconnait bien sur la lutte des classes,les ambitions déçues,le destin traçé...Des thèmes intéressants certes,mais mal creusés ou de façon maladroite.Il est temps que Woody Allen revienne à plus de rigueur...
Woody Allen boucle en beauté sa trilogie londonienne, entamée par le sublime Match Point et l'oubliable Scoop, avec ce Rêve de Cassandre. Plutôt inspiré dans cette histoire d'argent qui fait tourner la tête de ses deux héros, Woody Allen a aussi le flair de confier les rôles à des acteurs en pleine forme. Si Ewan McGregor est comme à son habitude parfait en grand frère porté sur l'image et la réussite, c'est surtout Colin Farrell qu'on retient: tout en subtilité et délicatesse dans son rôle de petit frère aimant et peu sûr de lui. Deux frères qui se complètent pourrait-on dire. Mais pas cette fois. Dans ce cas ci, ils se distordent plutôt tant les personnalités divergent. Après avoir acheté un bateau, les deux se rendent compte qu'ils sont loin d'être dans une situation financière agréable. Eh oui, c'est que la vie n'est pas donnée. Leur oncle est surement la seule personne à pouvoir les sortir du pétrin. Chose qu'il consent à faire, si les deux frangins lui rendent un petit service, trois fois rien...enfin. Et c'est là qu'est tout le génie de Woody Allen. Peu importe le suspense (vont-ils le faire?), c'est surtout l'avant et l'après qui importe. Un vrai décryptage de personnalités où tout se mélange (ambition, remords, souffrance). On peut tiquer sur le dénouement très rapide, mais c'est tout la force du film ici: les moments redoutés, attendus sont souvent ceux qui vont être les plus courts et les plus imparables. Celui là aura été plutôt bon pour nous.
Un Woody mineur est toujours bon à prendre, et vaut maintes oeuvrettes surestimées sur ce site et ailleurs. Certes, c'est moins divertissant que "Scoop" et moins subtil que "Match Point" mais Allen clôt honorablement sa trilogie (?) londonienne. Colin Farrell et Ewan McGregor sont utilisés avec habileté, le second jouant admirablement de sa veine noire. Et Tom Wilkinson forme un tonton inquiétant.
"Le Rêve de Cassandre" est un film "déceptif" - comme les snobs qui ne parlent pas vraiment anglais aiment le dire : un film en fait à la fois trompeur et (forcément) décevant. Décevant parce que plat, pas très bien interprété (McGreggor et surtout Farrell paraissent gênés par ces dialogues qu'ils ont à réciter), prévisible, etc. Trompeur parce que, derrière, rôde un film bien plus implacable et angoissant qu'il n'y paraît, l'un de ces films qui contaminent doucement mais sûrement leur spectateur : cruauté des rapports de classe, absence de sincérité, voire du minimum d'humanité, dans les relations amoureuses et familiales, voici un monde inhumain, finalement bien croqué par un Allen si loin de "ses bases" qu'il en oublie ici son humour et sa fantaisie. "Le Rêve de Cassandre" n'est pas un vrai Woody Allen, d'accord, mais c'est une tragédie dont le pessimisme radical n'est pas indifférent.
Bien qu'issus d'une classe sociale moyenne, Terry et Ian, deux frères, s'offrent le cadeau de leurs rêves, un voilier qu'ils appellent "Le Rêve de Cassandre". Un signe ostentatoire de richesse qu'ils n'ont, à vrai dire, pas vraiment les moyens d'assumer... surtout quand le premier, Terry, contracte une importante dette de jeu et que le second s'éprend d'une jolie actrice qu'il ne veut pas décevoir. C'est sans compter sur l'arrivée de leur fortuné tonton Howard, qui devrait pouvoir remédier à leurs problèmes d'argent. Ce qu'ils ignorent, c'est qu'en contrepartie, ils devront lui rendre un petit service... A partir de ce moment, le nouveau Woody Allen se transforme en véritable tragédie grecque. Les deux frères, magnifiquement interprétés par Colin Farrell et Ewan McGregor, vont être confrontés à un choix cornélien: une vie de rêve en échange du crime le plus odieu ou une conscience saine et des dettes plein les poches? Jusqu'où iront-ils? Le jeu en vaut-il la chandelle? Le moins que l'on puisse dire c'est que Woody Allen a délaissé sa légèreté et son ton burlesque pour nous entraîner dans un drame dostoïevskien. La tension monte jusqu'au sombre dénouement de cette histoire palpitante, basée sur ce qui pourrait être considéré comme un fait divers sordide. Mais l'interprétation magistrale des acteurs et la musique envoûtante de Philip Glass apportent à l'oeuvre une dimension vertigineuse et glaçante. Coïncidence, le film sort quelques semaines après le déjà très bien "7h58 ce samedi-là", tous les deux ayant en commun une sombre histoire de fratrie et de meurtre. En tout cas, la cuvée Woody Allen 2007 est encore une excellente surprise et nous révèle un auteur aussi à l'aise dans la farce que dans le drame le plus sombre.
Ca se laisse suivre mais vraiment sans passion. J'ai trouvé ça mou, sans conviction, sans âme... Le scénario est par contre intéressant mais l'ensemble ne fonctionne pas, on n'arrive pas à s'attacher aux acteurs ni aux enjeux malgré la très bonne prestation de Colin Farell qui est le seul point positif du film. On peut également ressentir un peu de suspens par moment mais pas assez pour nous maintenir éveillés!
Woody Allen s'essaie dans un genre dans lequel on a assez peu eu l'occasion de le voir et réalise un thriller implacable, que le scénario brillant mène sur les voies de la tragédie la plus désemparente. Londres est toujours aussi stimulante pour le réalisateur new-yorkais qui lorgne du côté du cinéma social britannique dont il reprend quelques codes. Pourvu de l'excellente complicité d'Ewan McGregor et Colin Farrell, Cassandra's Dream est un film qui marque son spectateur plus profondément qu'il aurait pu le penser.
Dernier film de Woody Allen en date, avant Vicky Cristina Barcelona le mois prochain, Le Rêve de Cassandre prend de nouveau place, et pour la troisième fois, à Londres (après Match Point et Scoop). Encore une fois, comme dans Crimes et délits et Match Point, il y étudit le crime, qui semble toujours rimer avec ambition... mais aussi avec culpabilité et Dieu. D'intéressantes réflexions, de nombreux messages, une mise en scène plus que correcte (les scènes sur le bâteau, notamment la scène finale, sont brillantes). Le film est parsemé de moments forts, mais néanmoins il peut sembler un peu trop plat, ressemblant trop souvent à un thriller convenu (impression peut-être accentuée par la musique transparente de Philip Glass). Le jeu des acteurs m'a légèrement déçu, peut-être excepté Colin Farrell qui tire son épingle du jeu.
EN BREF, un film qui me laisse mitigé. Pas mauvais, fort quelquefois, mais pas transcendant.
Film plutôt bien, qui n'est pas sans faire penser à Match Point, par son ambiance plutôt stressante, ses personnages oppressés, des choix qui s'imposent. Les acteurs sont bons, l'histoire est bien menée, mais personnellement, je n'avais pas l'impression de me trouver devant un film de Woody Allen. Un bon thriller donc, sans la patte du réalisateur.
17/20: Woddy Allen a le don de passer de la comédie au film noir très noir! Ce film en est une fois de plus la preuve! Distribution remarquable, scénario délicieusement amoral et mise en scène étonnante sont au rendez vous! Saluons l'excellente musique qui s'accorde parfaitement à la tension montante
Scénaristiquement parlant, on dirait un film des années 30. Le crime ne paie pas. Apparemment tout est très premier degré dans cette oeuvre et c'est étonnant pour un Woody Allen. Une mise en scène hyper-efficace et précise. Pas de temps mort, peu ou pas d'illustration musicale ou de plans d'ambiance. C'est propre, net, coupé au carré. Perce tout de même au travers des personnages et de leur dialogue le regard attendri et compassionel du metteur en scène. Cette oeuvre n'est pas marquante, mais elle est d'une qualité labellée.
subtil, bien interpreté ( mention special a Colin Farell). Le sujet est classique,sans faire de spoil c'est carrément une tragédie grecques ! woody nous tient en haleine jusqu' a la derniere minute!
Nettement moins bon que Match Point, mais il s'est quand même rattrappé par rapport à Scoop. Voilà une critique pourrie qui veut rien dire, mais comme il est difficile d'écrire quoi que ce soit sur un Woody Allen... Car à mon avis, il faut le voir et ensuite méditer pour se faire une critique perso (comme à chaque film vous allez me dire, mais surtout chez W. Allen). La trame coule de source de par ses dialogues qui "scotchent", très réaliste, sans artifice aucun, banale,... Le défaut se trouve donc dans une incompréhension, dans une tournure qu'on a moins apprécié et non dans un défaut qui peut être constaté par tous! Moi, le seul défaut que je reproche au film, c'est sa fin baclée... A voir!