Un drame criminel poignant et bien raconté par Woody Allen. L'histoire est juste néanmoins un petit peu longue à démarrer au début mais le suspense Hitchcockien prend rapidement le dessus et l'intrigue devient très prenante. Ewan McGregor et Colin Farrell incarnent avec talent ces deux frères inséparables, un peu losers mais très ordinaire. La fin, à la fois inattendue et tragique, est réussi.
Le rêve de Cassandre est ce genre de film qui rappelle les films d'auteurs. Très simple dans la réalisation, sans artifice, avec un jeu très juste, très sobre. C'est ce qui rend le thriller relativement efficace, les silences lourds, la musique parfaitement dosée. Une atmosphère sombre, dramatique qui nous happe avec un facilité déconcertante. Avec un casting excellent et des temps morts bien gérés, le rêve de Cassandre pouvait s'imposer comme un film incontournable. Mais le scénario finit par pêcher. Un peu facile, un peu expédié. Deux frères banals se muent en meurtrier. On y croit jusqu'au moment où il passe à l'action, ou tout semble passer comme en avance rapide. Une escalade de scène puis fin que l'on nous sert comme l'on jette un steak à un fauve. Oui, réellement, la fin brise l'impression générale du film. Dommage, la noirceur du film était parfaitement cristallisée.
Pour beaucoup de monde, on attend mieux d'un Woody Allen, on est trop loin de l'ambiance Manhattan, on ne voit pas beaucoup d'ambition, on trouve le film assez plan-plan. Moi, j'ai bien aimé sa modestie, ses rebondissements prévisibles ne m'ont pas dérangés car j'ai trouvé mon plaisir dans les petits détails, dans une histoire simple au sein d'un milieu anglais, et puis j'avoue, réunir Ewan MacGregor et Colin Farrel dans ce genre d'ambiance, c'est mon rêve...
Pourquoi tout le monde se plait à descendre ce film ? Serait-il de bon ton de casser les films de Woody Allen ? Certaines critiques disent que Woody Allen rate un film sur deux, hors son précédent film« Scoop » n’avait pas fait l’unanimité...Donc que faut il penser ? Que les films de Woody Allen sont devenu la bête noire des critiques...Je me demande si le film était identique mais réalisé par quelqu’un d’autre ? Les critiques auraient été aussi virulents ? Je ne pense pas...
Hey oh !!!Réveillez-vous !!! Les choses évoluent...Et heureusement car sinon, ça râlerait encore, parce que Woody Allen Stagne...
J’adhère beaucoup au nouveau Woody Allen...ça fait quelques années qu’il fait des films vraiment à part, singuliers. Ce film est un vrai ptit moment de plaisir. Il est divertissant, détend...
Deux frères achètent un bateau « Le rêve de Cassandre », mais n’ont pas l’argent pour l’assumer...N’ont pas non plus l’argent nécessaire pour assumer leur propre vie...L’un des frères, un joueur et l’autre, un restaurateur vont devoir faire appel à leur oncle pour les sortir de leur dette. Le problème est que celui-ci aussi a quelque chose à demander à ses neveux !
Ewan Mc Gregor et Collin Farell sont vraiment superbes dans ce film. L’un et l’autre incarnent leur personnage avec beaucoup de crédibilité. On s’attache à eux. On aime les suivre dans leur histoire. On a de la compassion pour eux, on rit avec eux. Ils sont vraiment touchants.
Ce troisième opus Londonien est un vrai régale. Faites confiance à Mister Woody et vous serez charmé par cette petite histoire bien fort sympathique.
Bon, oui c’est sûr c’est encore un film bien mené. Mais pour qui est habitué à Woody Allen (ou tout simplement qui a vu ses deux derniers films), on est plus qu’en terrain connu. On s’ennuierait presque ! Autant dire qu’on ne sort pas renversé de ce "rêve de Cassandre" qui, pourtant, n’est pas de si mauvaise facture.Un film convenable donc, mais certainement pas incontournable.
Un nouveau chef-d'œuvre signé du génie Woody Allen, j'ai adoré ce film, il ma toucher. J'ai était pris du début jusqu'à la fin. L'histoire est excellente et elle finie en vrai tragédie, rappelant la pièce MacBeth de Shakespeare. Le film est super, la mise en scène, les plans de caméra et la musique de Philip Glass est superbe. Colin Farrell et Ewan McGregor, deux grands acteurs que je suis fan sont tout simplement exceptionnelles dans leurs de frères. Et les seconds sont vraiment bon aussi comme Tom Wilkinson, Hayley Atwell ou encore Sally Hawkins. Un grand film !!
Après « Match Point » et « Scoop », LE REVE DE CASSANDRE constitue la (digne) conclusion de la trilogie londonienne de Woody Allen... Allen avance avec assurance, droit et vite, dans un décor qu’il réutilise pour la troisième fois, mais dont il s’était approprié l’atmosphère enivrante dès la première... Servi brillamment par ses acteurs (jeu très intense chez Farrell et très british chez McGregor) et doté d’une puissance tragique hors-du-commun, avec en plus une analyse intelligente des rapports entre les classes, hautement renforcée par le ton ironique des répliques, LE REVE DE CASSANDRE prend très vite le ton de la tragédie sociale et familiale, avec pour grands thèmes la culpabilité, l’honneur, la corruption, et bien sûr, la fin qui justifie les moyens/ou pas. Scénario implacable, réalisation élégante, musique somptueuse… Woody Allen nous offre une tragédie dans toute sa splendeur : pure et authentique, éclatante dans la forme, âpre, intelligente et amorale dans le fond.
Partant du même sujet que 7h58 de Lumet dont les similitudes sont nombreuses, le film de Woody Allen traite différement le sujet, à sa manière cela va de soit. Je n'est pas envie de me lancer dans un jeu de comparaison donc c'est seulement Cassandra's Dream qui m'intérésse là. Deux frères fauchés et endéttés acceptent l'inacceptable. Woody prend le temps pour nous montrer tout. Le début où l'on voit les frères perdrent, gagnés puis repèdrent, l'installation du "pourquoi" est appliqué, il nous fait entrer dés le 1er plan dans une tragédie épprouvante. Les 2 jeunes hommes sont exicités, heureux mais courent sans se rendre comptent vers les plus grands malheurs. Ensuite, il y a l'étape de la chute, ce moment où sa bascule, encore une fois, avec une longue séquence pleine de suspense, Woody fait chavirer nos protagonistes. La fin du film ne va être que grandeur et décadence, une chute lente mais trés sure de ces deux frères. A chaque étape, Allen tourne autour de ses personnages, nous les montrent dans toutes sortes de situations, les faits évoluer, le tout soutenue par une mise en scène trés sobre, une caméra invisible mais trés loin d'être anodine. Maitre en matiere de dialogues, il nous gratifie de superbes répliques bourrés de sous entendues, d'ironies mais cette fois ci au service du tragique. Quand Woody nous fait rire, la fois d'aprés il nous fait pleurer, un virtuose qui ne laisse rien au hasard d'où le côté complet du rêve de Cassandre. Il ne fait pas que décrire l'irrésistible chute de 2 personnes, il inspectent aussi d'autres monde, comme ouvert aux personnages qui gravitent autour des frères. Il s'amuse aussi à jouer avec nos nerfs dans quelques scènes purement hichcockienne. Tout en s'amusant, Woody Allen nous dévoile une trés grande tragédie contemporaine. Collin Farell trés trés bon.
Pourquoi ne pas le reconnaître quand le film d'un grand réalisateur est en dessous de son niveau habituel ? Au nom de la politique des auteurs ? Dès la première scène, sans relief, où l'on fait la connaissance des deux principaux protagonistes, deux frères à la personnalité un peu caricaturale qui discutent le prix d'achat d'un bateau de plaisance, on ne sent pas la patte de velours du cinéaste, mélange réussi d'humour et de spiritualité. La suite ne sera qu'un défilé de situations qui essaient de trouver le ton des derniers films réussis de Woody Allen, sans y parvenir. A la noirceur des scénaris de Match point et de Scoop, répondait en contrepoint des éléments comiques particulièrement bien sentis, ici résumés à la présence d'un oncle fantaisiste aux exigences déroutantes. La pâle figure des deux frères, impliqués dans une situation certes incongrue mais étrangement pas aussi stimulante qu'on aurait pu l'espérer, confirme qu'en dehors de lui même, Woody Allen filme mieux les femmes que les hommes. Il manque donc quelques ingrédiants de la poudre de perlinpinpin Allenienne pour faire de ce film autre chose qu'une comédie noire plus bavarde qu'exaltante.