Ridicule, vieillot, idiot. Ca ne valait sans doute pas grand chose à l'époque mais là, la pellicule et les DVD méritent bien une combustion spontanée qu'on oublie tout ça...
14 006 abonnés
12 480 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 16 avril 2016
il est nè parce qu'on l'a programmè! il est le bèbè nuclèaire de l'Amèrique! ils sont tous après Brad Dourif...La cause ? Combustion humaine spontanèe [...] Dèçu par le rèsultat caricatural de son pourtant efficace et auto-parodique "The Texas Chainsaw Massacre 2", Tobe Hooper mettra quatre ans avant de rèaliser un autre long-mètrage! C'est à dire une èternitè! En 1990, ce sera "Spontaneous Combustion", film fantastique chauffè à blanc, avec aucune grosses vedettes car les plus grandes stars ne rèpugnent plus à mettre leur talent au service du cinèma fantastique! Heureusement, il y a la jolie Cynthia Bain (aux faux airs de Julie Delarme) et surtout Brad Dourif qui s'apprêtait à s'ègarer dans une flopèe de films d'horreur dont beaucoup ne sont même pas sortis dans les salles obscures! A priori, c'est pas mal fichu au niveau des effets spèciauxspoiler: (les flammes qui s'èchappe du bras). Pour le reste, c'est la crainte du nuclèaire à la sauce Hooper, avec un problème de rythme èvident, pas mal de blabla et un final expèditif! Sinon comme toujours le gouvernement refusera d'admettre la responsabilitè de leurs expèriences...
L’introduction est un vrai petit bijou, un excellent début de série B qui se fend d’une reconstitution d’époque respectueuse, et qui retrouve parfaitement l’ambiance des années 50 et le bouillonnement d’excitation concernant le nucléaire, et ici sur les moyens de survivre à la Bombe. Mais c’est la suite du scénario qui peine à convaincre. En effet, on s’attache maintenant au sort du fils de ce couple, qui après quarante ans, apprend qu’une centrale nucléaire va être mise en route à proximité de son lieu de vie. Le rythme a alors sérieusement du mal à nous maintenir éveillé jusqu’à la fin du film, tant ce dernier manque de pêche. La faute à une réalisation un peu bavarde (même si Tobe Hooper sait filmer) et à un script qui perd de plus en plus de vue ses objectifs, nous orientant d’abord vers une crainte du nucléaire avant de passer sur la peur de la blouse blanche (un certain lot de médecins peu rassurants) et sur les conséquences de l’usage d’une drogue anti-radiations qui arrive en plein milieu de film... Bref, on s’emmêle un peu les pinceaux, au final on oublie de dénoncer quelque chose comme ce qui était annoncé au départ et on conclut assez maladroitement le tout, histoire de boucler le film avec une fin torchée à la va-vite. C’est bien dommage.
Partir en fumée. (SHC) combustion humaine spontanée. Voilà le sujet. L'intro est bonne, on rentre direct, ça promet. La suite est malheureusement lourde, ça cabotine un max, dommage vraiment car concernant Brad Dourif, c'est un acteur surprenant. La série X-Files propose du mieux sur l’auto-combustion.
Spontaneous Combustion est pour moi une grande déception ! On a un scénario intéressant, d'où la seule étoile que je lui attribue, mais à part ça, le film est d'une nullité absolue. On a des acteurs qui jouent vraiment mal, des effets spéciaux ratés, et même côté mise en scène, Hooper n'a pas donné du siens. Un petit nanar à oublier au plus vite !
Étonnante explication donnée à l'origine des combustions spontanées, ce film vaut surtout par l'interprétation de Brad Dourif qui use avec soin de son physique et de son jeu particulier.
La combustion humaine spontanée est en soi un sujet qui a du potentiel pour donner naissance à un scénario bien effrayant. La première partie du film est d'ailleurs assez réussie et parvient à restituer une tension palpable. En effet, le phénomène de la combustion spontanée semble d'abord prendre les traits d'une épidémie, laquelle semble elle-même liée à un problème de radiations nucléaires. Jusque là, le film est assez prometteur (bien que la VF et seule version disponible sur mon DVD connaisse un sérieux problème de souffle sur la bande son !) et il lui aurait suffi de conserver un certain sérieux pour réellement convaincre... Hélas, tout vire au grand n'importe quoi et le mystérieux phénomène n'effraie même plus ! Mais au final, il faudrait peut-être y voir un film de science-fiction plutôt qu'un film d'épouvante... Oui, mais la science-fiction se doit d'avoir une certaine classe; il faut que le spectateur soit impressionné par quelques scènes, qu'il puisse se sentir marqué et qu'il arrive à croire à ce qu'il voit... Mais dans le cas de "Spontaneous Combustion", il y a au moins de quoi rire gentiment, car le film est surréaliste et grand guignolesque, tant dans son contexte que dans sa réalisation. Dommage, ce film rate le coche ne parvient pas à prendre aux tripes !
spoiler: Le style de Tobe Hooper est pleinement à l'oeuvre ici. Une direction d'acteur à la serpe avec des personnages attachants. Avec un sens de la distribution, riche de multiples personnages secondaires. Avec en tête ici, une interprétation fiévreuse, dont Brad Dourif a le secret.
Il est à noter aussi que le sujet est très ambitieux du côté des effets spéciaux : le personnage de Brad Dourif prend feu lorsqu'il s'énerve. Cela est traité avec des superpositions, du maquillage et des prothèses, ce qui donne une patine particulière, mais cela fonctionne grâce à l'interprétation de Brad Dourif.
La photographie granuleuse donne un style particulière au film. Le film prend une bonne partie de son temps à installer le sujet, à l'expliquer, avec un prologue dans les années cinquante et les essais nucléaires, ce qui rend plausible (à défaut d'être crédible) cette histoire dramatique, qui va inexorablement vers de plus en plus de drames. Le scénario, signé Tobe Hooper, contient une multitude de personnages secondaires, qui donnent de la chair à l'histoire malgré le côté brut de l'ensemble.