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    Bamako
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    64 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2006
    ...alors le viel homme se lève, prend la parole qu'on ne lui a pas donnée, et arrangue le tribunal dans son dialecte. Aucune traduction pour l'audience ni pour le spectateur "blanc", nul besoin, tout est évident et on prend la Vérité en plein coeur, à travers son visage, son regard, son chant même : c'est une des scènes les plus extraorinaires du cinéma , et la clé de voute de ce chef d'oeuvre, non pâs parfait mais génial qui retranscrit le dialogue de sourds entre le Nord et le Sud, mais un dialogue riche, sincère et intelligent sur fond de vie quotidienne où se mélangent des petits drames personnels et familaux qui vont finir par construire ensemble un dénouement splendide. On en ressort bouleversé mais sans verdict, juste à chercher dans sa poche les 4 euros qui représentent la dette de l'Afrique par habitant. On est tous responsables. Les quelques esprits chagrins qui y voient une propagande financée par le Ministrère des A.E. passent à coté de l'oeuvre (dont je connaissais même pas l'existence de l'auteur): c'est un film d'amour pour l'Afrique dans tous ce qu'elle est et qu'elle subi, de chagrin pour son agonie, et aussi d'espoir : elle va enterrer ses morts, sécher ses larmes et continuer...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2006
    Un film poignant qui, malgré quelques longueurs, captive les spectateurs, auditoire sans cesse concerné et sans cesse bousculé entre les thèses et les témoignages proposés. Car la grande réussite est là : dans le dialogue ouvert par le film, dans la place ouvertement faite à la subjectivité, dans la sincérité des propos, et avant tout dans le principe même d'expression des avis opposés. En ces temps de pseudocumentaires (Moore et ceux qui s'en réclament), c'est donc une fiction assez rare pour être particulièrement appréciée.
    norman06
    norman06

    355 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2006
    Honnête production africaine, un peu manichéenne et sans doute excessivement médiatisée en tant que phénomène "de société". Mais l'oeuvre qui aurait pu être un excellent court-métrage se laisse voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 novembre 2006
    En sortant de ce film j'ai eu surtout l'impression que le réalisateur n'a pas le talent nécessaire pour s'attaquer à cette forme là de cinéma. Le film est forcé de bout en bout et avance très péniblement. On sent que tout est planifié par le metteur en scène, dommage pour un film qui se veut un procès filmé de manière à ce qu'on croit à la sponténièté des intervenants.
    Personnellement ce manque de spontanièté me fait douter de la sincérité du propos...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 octobre 2006
    Bamako est l'un des plus beaux films sur la société moderne.
    Le réalisateur mauritanien a su mettre grâce au cinema avec humour et verité l'accent sur les grands maux qui vont au delà de l'Afrique....
    Un film où tout le monde a son compte. Ce film, en réalité, devrait être recompensé à Cannes!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2006
    Très originale et très émouvante démonstration des dérives du système capitaliste international qui détruit sans état d'âme les faibles et les enfonce dans une inexorable misère.
    L'écrivaine Aminata Traoré est très convaincante, de même que l'ensemble des acteurs, avec une mention particulière pour les avocats de la partie civile et le vieil homme qui vient crier sa colère dans un chant désespéré en bambara.
    En outre, la photographie du film, émaillée de portraits magnifiques, est superbe.
    Seule réserve: la séquence un peu trop longue du "western africain".
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 octobre 2006
    C'est ennuyant, incompréhensible pour grande partie et sans scénario construit...
    Sur le même thème, que ce soit en documentaire ou en fiction, on a vu bien mieux et plus convaincant. A éviter!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2006
    On peut voir ce film sous deux angles : procès des remèdes infligés par les instances mondiales à l'Afrique sub-saharienne sur fond de vie quotidienne au Mali ou alors exactement le contraire.
    Bamako est un film touffu et elliptique où l'image coupe souvent la parole. La trame de fond est quand même basée sur des convictions alter-mondialismes et comme tel il pourfend le libéralisme financier. Ici est développé le mal des ajustements structurels de la banque mondiale qui sont un exercice imposé depuis trente ans avec un insuccès universellement reconnu, de l'aveu même de ses promoteurs. Échec, auquel s'ajoute une dette qui dévore les budgets et dont la valeur locative ne se mesure absolument pas à l'aulne des progrès qu'elle n'a pas permis.
    Alors qu'il se joue du côté des instances (banque mondiale, FMI) des ajustages d'ajustements, réflexions et adaptations impliquant surtout les acteurs subsahariens, alors que les humains redeviennent peut-être l'enjeu des politiques bien intentionnées, gageons que ce film interpellera. J'y ai vu gêne, sous-rires à contre temps et silence dans la salle. Aucun des thèmes des maux du continent rouge qui n'y ait été à un moment évoqué. Je me garderai de les déflorer ici. Les causes exogènes à ces maux s'inscrivent ici dans un déficit global du progrès humain. Il me semble que les âmes d'africains et d'africaines de la trempe de Aminata Troaré sont convoquées ici à participer et à contribuer à ce "tous comptes faits" planétaire.
    Film sur la parole et ses limites, n'oublions qu'il est traversé de personnes et d'images force. Pour qui est curieux de ne pas tout comprendre, pour qui aime se nourrir des temps forts et faibles du débat contradictoire. Pour qui aime bruns; ocres et vermillons où s'installe cette cour dans la cour du quotidien.
    Photographies, clairs obscurs, par exemple sur la beauté vibrante d'Aïssa Maïga qui traverse ces effets de manche avec une indifférence tout au de ces volutes quotidiennes en plans fixes.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 435 abonnés 7 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2008
    Ne vous fiez pas au synopsis, Bamako n'est qu'un cri du coeur, qui est à la fois révoltant, émouvant et touchant. Abderrahmane Sissako le retranscrit avec un réalisme saisissant !
    Entre colère et désarroi, entre cri et utopie, Bamako nous montre d'une étrange façon, le procès opposant la Banque Mondiale et le FMI à des civils maliens qu'ils accusent d'appauvrir et d'assécher encore plus l'Afrique, car en réclamant leurs dettes, ils ne font qu'empirer le mal être qui règne sur ce pays. Un peuple maintes fois pillé, et à qui il ne leur reste plus rien. En devant rembourser les dettes à des pays plus riches, ces pays sous développés se privent de moyens, de structures, d'enseignement, de médicaments, de soins, etc . N'ayant pas d'autre choix que de réduire leurs dettes, ces pays auront réussi à sombrer encore plus dans la déchéance, et tout cela à cause de qui ? A cause des pays développés, qui pillent leur ressources et les appauvrissent plus qu'ils ne le sont !
    Au cours de ce procès, on rencontrera des personnages étonnants, touchants, comme ce vieux paysan venu chanter devant les juges et les magistrats. C ‘est sans aucun doute l'une des plus belles scènes du film, à la fois émouvante, et transcendante. Il est venu interrompre l'audience pour crier haut et fort son indignation. Il chante et crie, sans qu'aucun spectateur ne sache ce qu'il peut dire, mais cela ne nous empêche pas d'arriver à comprendre le sens de la scène, que tout ceci est un cri de rage, une rébellion contre un système abusif, si bien qu'à la fin, on a l'impression de s'être pris une grande claque en pleine figure !
    Des films de ce genre, au cinéma, il en existe très peu, ou ne sont pas assez montrés au public, pas assez plébiscités, on ne leur donne pas la chance d'exister. Ce qui fait qu'au bout du compte, une simple minorité de personnes auront pu voir ce film, et c'est fort dommage. Car ce film véhicule des messages que n'importe quelle personne devrait être en droit d'entendre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2006
    très bon film ! à ne pas manquer ! A travers l'histoire des personnages d'un village africain, on comprend l'impact de la politique du FMI et en général les dégâts du capitalisme. On peut voir le désarroi, le désespoir de cette population d'un village du Mali dont les états occidentaux (et notamment la France) ont pillé les richesses. Ils remboursent la dette déjà payée, et le FMI leur impose des restrictions qui égorgent littérallement les Etats d'Afrique. Leurs plaidoyers sont,justes, poignants, humains et il y a aussi dans le film de cette sagesse que les Occidentaux ont perdu...
    la fin est très belle, et en dis beaucoup sur l'état des lieux...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 octobre 2006
    Effectivement, le film est entièrement financé par le ministère des affaires étrangères français et l'organisation de la francophonie. La publicité en est flagrante dès le générique. Sont donc pointées du doigt le FMI et la banque mondiale. Or, pour quiconque connaît les difficultés de l’Afrique francophone, ou serait passé ne serait-ce qu’une fois dans une librairie cette semaine, apercevrait à mille lieues la supercherie ! En lisant le livre de Xavier Harel 'Afrique, Pillage à huis clos' paru cette semaine, nul doute que les responsabilités directes sont bien plus cyniques, les intérêts privés largement connus (et ici, surtout pas cités, et encore moins si ils sont en Europe...) Ce procès fictif élude donc les principaux accusés. C’est sans nul doute une diversion. Au final, que retient-on, tout au plus quelques chiffres de la dette, et encore... Comme le procès du Beach, c’est à toutes les associations honnêtes et intègres de dénoncer la supercherie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2006
    Devant la violence d'une dette qu'impose le FMI et la banque mondiale c'est toute une Afrique qui se bat pour dénoncer l'oeuvre terrifiante de ces grandes organisations qui ont apporté pauvreté famine et analphabétisme. Un regard sur ce procés qui determinera en quelques sorte l'avenir de ce continent. Sissako traite avec soin toute la complexité d'une situation critique avec ce chef d'oeuvre plus que réussi. Je n'ai qu'une chose à dire il faut punir sévérement les actes du FMI et de la banque mondiale qui ne sont à mes yeux un bal d'hypocrisie et de cynisme.
    yayo
    yayo

    65 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2011
    Docu-fiction engagé qui raconte la situation de l'Afrique face à des institutions comme la Banque Mondiale et le FMI. On regrettera peut-être une réelle mise en scène et une histoire plus construite, mais franchement ce n'est pas l'objectif du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2006
    Un film qui fait du bien à notre humanité, touchant,
    qui appuie avec pertinence sur la responsabilité de l occident dans le drame du continent africain.
    Certes rien de nouveau sous le soleil depuis René Dumont et son livre prophétique : "L'afrique noire est mal partie" si ce n'est que nous vivons un moment privilégié car l'occident prend conscience (comme dénoncé par Al Gore dans une vérité qui dérange) de sa responsabilité dans les problèmes de la planète. Peut-être raterons nous ce rendez-vous, ce ne serait pas la première fois, mais les hommes de bonne volonté auront fait leur travail.
    Une initiative en tous cas à encourager en allant voir ce film
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2006
    Un film magnifique et poignant, criant de vérité. Superbement filmé, "joué" (entre guillements puisque les témoins sont bien réels) avec une puissance et une vérité hallucinante, le procès mis en scène (on aimerait tellement qu'une instance puisse juger réellement) nous force à ouvrir les yeux sur l'oppression d'un continent par le FMI et la Banque Mondiale. Une injustice que dénonçait Aminata Traoré dans "L'étau" et d'autres de ses bouquins, et l'on a ici le plaisir de la voir en chair et en os plaider sa cause, aux côtés d'hommes et de femmes dont les témoignages prennent aux tripes (mention spéciale à la femme voilée de noir, ainsi qu'au chant du vieil homme dont, en choisissant de ne pas le traduire, le réalisateur nous laisse éprouver la force et l'ampleur d'un désespoir viscéralement lié à la terre). Tout autour se meut l'éternelle vie quotidienne et résolument africaine, son folklore et ses couleurs, ses drames et ses traditions. Ca sent la terre, la sueur, les pagnes teints qui sèchent au soleil et le soleil qui tape sur les fronts. Seul léger bémol, l'introduction de la séquence filmée avec Dany Glover, dont je ne suis pas certain qu'elle présente un intérêt majeur mais nuit plutôt au rythme du film... A mon humble avis, les témoignages suffisaient. Mais bon, ce n'est qu'un détail sur une pellicule maîtrisée de bout en bout, qui assure l'émergence d'un cinéaste africain (on en veut encore plus !). Bamako nous laisse quitter la salle la gorge serrée, la conscience en éveil, et la culpabilité qui taraude... Bravo, à voir d'urgence.
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