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    Bamako
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    63 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2008
    Ce film est non seulement une horreur cinématographique, mais en plus une véritable honte, un scandale. Je ne me dis pas intellectuel, mais je n'ai absolument rien appris d'UTILE dans ce film. A quoi ca sert de nous répéter cinq fois les chiffres de la dette des Etats-Unis dans le film, si on peut appeler ça un film. On connait tous l'oppression que subit l'Afrique par rapport aux Etats-Unis. Mais comme si on n’avait pas compris, on nous rabâche ces mêmes chiffres pendant toute la projection. Et puis désolé, mais pour moi, ce n'est pas du cinéma. Le cinéma, c'est une histoire, des personnages qui évoluent et surtout, une intrigue. On ne fait pas d'une conférence digne du palais des congrès un film. Si on veut faire un film sur les malheurs de l'Afrique, on invente un scénario, on fait vivre des personnages avec en arrière plan cette Afrique misérable, et on est ému. Même sur ce sujet particulièrement difficile(Les relations économiques entre les Etats-Unis et l'Afrique), on peut faire un film correct. D'ailleurs, même le sujet est mal choisi, car on ne nous montre pas la misère de l'Afrique, on nous montre les problèmes économiques des gens hauts placés, et ça, on s'en contrefiche! Qu'est ce que ça peut nous faire que les Etats unis doivent 1 trilliard de dollars à l'Afrique (si les Etats unis payaient tout, ça n'irait même pas aux pauvres gens du peuple), que le FMI prend l'Afrique en otage. Non, les véritables problèmes sont masqués par les affaires des gens haut placés. Et puis, messieurs ministères des affaires étrangères et organisation de la francophonie, quand on fait un meeting (je ne parle plus de film) sur l'Afrique, on est complet et on parle de tous les préjudices qu'elle a endurés, y compris ceux dont la France sont responsables. Non, je suis sûr que vous ne l'avez pas fait exprès, que vous avez oublié, mais la prochaine fois, pensez y au moins, et pour étaler votre propagande, faites au moins un vrai film, plus de gens y croiront.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2007
    Des séquences inoubliables pour un film qui poursuite la vérité des êtres jusque dans leur voix, leur façon de prendre la parole, ou leur façon de se taire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 septembre 2007
    La complainte d'un peuple assujetti.
    "Bamako" est une diatribe d'un artiste mauritanien sur la réaction sournoise des états riches à l'encontre du continent noir. Dans une arrière-cour de Bamako, un tribunal sommaire siège en plein air. Face à cette tour d'ivoire indétrônable (qu'est le FMI), le procès d'intention devient purement formel. Juste pour l'honneur d'une terre exploitée durant des siècles qui ne demande, par l'entremise de ses habitants, qu'à évacuer ce qu'ils ont sur le coeur, trop longtemps gardé sous silence. Ceux-ci dénoncent la fausseté du FMI qui envenime leur sort, quand on sait qu'il se contrefoute de la dette des pays pauvres. Hormis la très mignonne Aïssa Maïga, entraperçue chez Claude Berri ("L'un reste, l'autre part") ou encore chez Cédric Klapisch ("Les poupées russes"), qui symbolise d'ailleurs la seule villageoise à vouloir tenter sa chance ailleurs qu'au Mali (en tant que chanteuse), tous les autres participants sont des non professionnels, à tel point que les avocats jouent leur propre rôle. D'une très grande lenteur (délibérément), les villageois défilent à la barre pour exprimer tout leur désarroi; l'un d'entre eux disserte sans être traduit, tandis que le silence d'un autre manifeste toute sa détresse. Une avocate africaine résumera judicieusement la situation en affirmant que l'Afrique est victime de ses richesses plutôt que de sa pauvreté. A méditer pour les anciens pays européens colonisateurs...
    lovehappens2
    lovehappens2

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2007
    Extraordinaire. Un chef d'oeuvre d'Abderrhane Sissako, après son très beau ABOUNA.. Un véritable choc pour moi! Un film profond à la sincérité indiscutable qui laisse un souvenir indélébile. Aissa Meiaga est merveilleuse tout comme l'actrice qui joue la juge. Tout est beau dans ce film, le sujet, la musique, l'image, les acteurs! Le plus beau film que j'ai vu depuis Coeurs, d'alain Resnais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2007
    Il est vrai que le film Bamako présente quelque longeurs, 2h c'est long. Mais le film est si fort et si original, la l'on a pas tous une troupe d'expert, de politicien qui accuse mais belle et bien le peuple africain. Qui mieux que l'immigré pour parler de l'horreur du voyage ainsi qui mieux que l'africain pour nous parler de sa faim et de son désarois. La réalisatrice a sue par se procès donner la parole au peuple pour qu'il s'exprime et faire parler l'la magistrature pour nous l'expliquer et y donner sa force. Le cadre est réel comme la situation et les plaidoirie alarmente comme l'état des conséquences de nos actes.
    Bravo un film magnifique
    Backpacker
    Backpacker

    75 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2007
    De prime abord, un magnifique plaidoyer pour l'Afrique et une charge contre la Banque Mondiale, le FMI et l'OMC... Malheureusement, le résultat final n'est pas à la hauteur de ce que l'on pouvait en attendre... Certaines scènes (comme celle du western par exemple), n'ayant rien à faire dans le sujet principal, coupent le procès à plusieurs reprises et ne font qu'allonger la durée d'un film aux longueurs déjà nombreuses. Lors du procès, les arguments sont vifs et caustiques à défaut de profonds... Le talentueux réalisateur d'"En attendant le bonheur" aurait pu en faire un film plus didactique et passionnant pour les néophytes dans ce domaine... A voir absolument - ne serait-ce que pour tenter de comprendre ce que l'Afrique dans son ensemble doit endurer économiquement et socialement parlant - même s'il on eût pu espérer oeuvre plus claire et convainquante...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 février 2007
    Je suis allé voir Bamako avec le Lycée. Et franchement je m'attendais à mieux. Certes le sujet traité est d'actualité. L'idée du tribunal qui veut condamner ( symboliquement ) le FMI et les institutions de la mondialisation est très originale mais la mise en scène ne suit pas. Je me suis même endormi, ce qui ne m'arrive jamais au cinéma ! Lenteur, transitions beaucoup trop longues entre les différentes scènes et même des scènes complètement inutiles.

    De plus, l'histoire développée à côté est vraiment lente et inutile.

    Je retiens seulement deux choses : Le "Western" avec l'apparition de Danny Glover et le plaidoyer final de l'avocat...

    Je n'ai donc absolument pas aimé ce film, qui aurait pu être une véritable dénonciation des méfaits de la mondialisation, mais qui est en réalité un excellent somnifère...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 février 2007
    Non seulement ce film est soporifique mais en plus il est tres mal traité cinematographiquement parlant...on s'ennuie du debut à la fin... les critiques sont parfois surprenantes... on avait l'impression d'avoir trouvé un mouton à cinq pattes si on lisait térérama et cie... en fait, le sujet sur le FMI et la banque mondiale est intéressant mais que de longueurs et le film ne demarre jamais. Si vous êtes au bord de l'insomnie, allez voir bamako et vous retrouverez le sommeil. Vraiment dommage pour un sujet qui est tres interessant à traiter. Quant aux financement du film par le Ministere francais, autant dire que ca sent à plein nez le lobbying... pourquoi ne parle-t-on pas des coups d'Etat manigancés depuis Paris ? des trucages électoraux sciemment orchestrés ? ou des assassinats de certains coopérants travaillant avec les pays de l'afrique francophone... mystere et boule de gomme ??? Je pense que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ou doivent rester tabous concernant les 3 dernieres questions que je pose... alors quand on veut traiter un sujet aussi honorable et vaste, il est bon aussi d'être honnête intellectuellement parlant et de dire toutes les vérités et pas seulement quelques vérités...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2007
    Voici un film différent. Différent car les Africains n'ont finalement que très rarement l'occasion de s'exprimer sur nos écrans. J'ai vu ce fimn en rentrant de 3 semaines au Sénégal... j'avais l'impression d'être dans cette cour!
    oranous
    oranous

    140 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2007
    moi j'ai trouvé se film très bien et très instructif.
    Mais je pense que Sissako a privilégié l'aspect documentaire plutot que l'aspect fiction. smile.gif

    En tout cas je ne l'ai pas trouvé trop long et j'ai été embarqué dans ce procès.
    Les acteurs jouent remarquablement bien.
    Mais les eprsonnages ne repressente qu'une infime partie de la population qui est exactement au courant de ce qui se passe.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 décembre 2006
    L’alter mondialisme est une des tendances du cinéma de 2006. Après Iñarritu, c’est au tour d’Abderrahmane Sissako de défendre le Tiers Monde, avec Bamako.
    Bamako est un film très intelligent, une sorte de Controverse de Valladolid du 21° siècle (un procès – fictif – imaginé autour d’une question importante, à savoir la paupérisation de l’Afrique), dans laquelle on nous parle de beaucoup de chose (grande pauvreté, faible taux d’alphabétisation dans ses pays ; l’impossibilité de rembourser la dette et même le cliché qui veut qu’on considère un Africain comme un être niais, incapable de comprendre les problèmes du monde). De plus, le film a la bonne idée d’ouvrir son sujet, qui ne se limite pas au cas du Mali, mais à la pauvreté dans le monde entier. Le postulat de base est intéressant (créer un débat entre le FMI et les populations africaines, entre lesquels il y a un gigantesque fossé), le rendu l’est nettement moins.
    Ce qui dérange le plus lorsqu’on regarde Bamako, c’est l’absence de mise en scène : il n’y a que des plans fixes dans le film. Ce qui provoque, évidemment, un ennui profond chez le spectateur. On a l’impression d’assister à un documentaire, mais c’est bien trop irréaliste pour en être un (un tribunal en plein air pour régler les problèmes du monde…). Les acteurs ne sont pas non plus spécialement convaincants, et malgré un sujet en or (qui était bien exploité) et quelques passages réussis (surtout vers la fin, lors du chant Aïssa Maiga – que l’on a connu plus inspirée dans Les poupées russes et Je vais bien ne t’en fais pas –), le film ne décolle pas et ne nous captive jamais. Si vous voulez entendre que le monde va mal, (re)voyez Babel.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 décembre 2006
    Dommage ! Tel est le premier mot qui me vient à l'esprit. Même si le film par d'une intention plus que louable, et que les arguments apportés lors du procés sont assez convaincant, le film n'avance pas. Et ceci vaut autant pour la mise en scène-lente, poussive, pseudo documentaire et intellectuelle-que pour les solutions et les idées avancées... Donner un visage humain aux institutions du capitalisme mondial ? On se croit tout droit sorti d'un film de Walt Disney, et encore il était sans doute plus cruel et réaliste.
    Et la récompense donnée à l'actrice...mais pourquoi ? Sur quels critères ? Le procès est assez surréalite (peut être est ce l'effet recherché, mais cela ne sert pas le film selon moi...), l'histoire mal introduite, et je dois bien avouer que sans le synopsis, je n'aurai sans doute pas saisi toutes les relations entre les personnages.
    Bien dommage donc que ce film n'atteigne pas ses objectifs, ce qui aurait vraiment pu apporter quelquechose dans la lutte vers la libération de l'Afrique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 décembre 2006
    J'ai été obligé de voir le film avec mon Lycée, je précise car je n'y serai jamais allé seul. Déja on peu comprendre que le propos puisse être important mais mon dieu qu'est ce qu'on SE FAIT CHIER ! On dirait les documentaires qui passent sur Arté, sauf que la c'est 2 heures d'ennuis. Ils auraient pu faire un truc mieux quand même. Le pire étant les critique qui se sentent obligés d'aimer sous couvert pseudo humaniste ou intellectuel du genre "ouais mais tu vois tu peux pas comprendre toi, c'est ca le nouveau cinéma humaniste bla bla bla" Un véritable merde, à aucun moment on est interessé par les propos, aussi graves et interessants puissent ils etre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 décembre 2006
    Qu’avez vous fait cette année pour l’Afrique ?
    J’ai été voir Bamako, le film-procès du FMI. C’était assez chiant, mais j’ai fait du style dans ma critique, j’ai dit que c’était magnifique, astucieux, bref j’ai recommandé parce que quand même l’Afrique…, Le FMI, tout ça , j’y connais rien, mais c’est scandaleux, …

    Avant de faire des choses, il y a peut-être des choses à ne pas faire pour l’Afrique. Les subventions aux exportations occidentales ? Au fait, dans quelle mesure le FMI a-t-il influencé certains pays pour abaisser leurs barrières douanières ? On aimerait en savoir plus sur ces sujets, entendre des arguments, on voudrait voir un procès du FMI didactique, marquant, accessible. De bons arguments, bien exposés, une démonstration distrayante qui fasse parler d’elle.
    Comme pour l’écologie et ‘les indigènes’, on voudrait voir les types qui s’en foutent commencer à se poser des questions … Mais là, Bamako, c’est une occasion manquée, et même pire, si on se rend compte que ça peut que renforcer la majorité des gens dans leur idée afrique = inertie, lenteur, corruption, et plainte, plainte, plainte.

    Vraiment un peu de bonne foi …, il y a vraiment très très peu d’arguments, un tout petit peu sur la dette et c’est tout. Dire ‘le FMI ne sers pas l’intérêt général, il a détruit les services publics’, ce n’est pas un argument. Comment a-t-il détruit les services publics ? Lesquels ? Dans quels pays ? Qui sont ‘Le FMI’, qui sont leurs interlocuteurs ? Combien d’enfants étaient scolarisés au Bénin en 1985, en 95, en 2005 ? Il y a sûrement un contenu énorme à décrire. Un paysan se plaint de ne plus pouvoir vivre de ses cultures, (moment émouvant dans le film, peut-être aurait-il fallu faire traduire le passage en même temps par l’avocate ?) Quel lien avec le FMI ? Pour les sujets graves, c’est vraiment du gâchis de faire un clin d’œil aux connaisseurs et convaincus. Et donc le film reste une complainte au lieu d'un vrai réquisitoire. Une bonne idée de départ,...
    fredhiver
    fredhiver

    27 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2006
    A. Sissako a tourné ce film dans la maison de son père. Le procès symbolique qui est fait est celui du F.M.I. Il est imaginé, mais les avocats, le procureur, les juges, sont de véritables juristes, les témoins, de « vraies gens », à l’image de Tiècoura Traoré licencié pour « acte déloyal », et les débats sont enregistrés dans les conditions du direct. Comme dans un prétoire, les métaphores, l’emphase mais aussi la sévérité, la rigueur et la précision sont présentes. Le sentiment d’authenticité est réel et cela permet d’accepter quelques longueurs. On a affaire à un film militant qui par le procédé narratif de l’alternance entre scènes juridiques et scènes de vie quotidienne apporte de la diversion et fait mieux passer le message car la vie, dans cette cour familiale est scénarisée et une deuxième intrigue s’y déroule. Le but didactique est de faire comprendre que l’Afrique est étranglée par la dette (pour simplifier, le Mali dans le film doit passer sous les fourches caudines du FMI et de la Banque Mondiale qui exigent des privatisations). Les témoins, émouvants, poignants, sont des personnes qui ont souffert de manière concrète des conséquences de la politique d’ajustement structurel. Dans les intermèdes, beaucoup d’humour : les fils du haut-parleur débranchés, l’enfant que sa mère ne pourra perdre d’oreille grâce à ?? Beaucoup de poésie aussi : couleurs des tissus teints par les femmes, beauté somptueuse et élégance de celles-ci. On prend le temps de les admirer. De l’émotion, avec la jeune chanteuse. Des symboles : scène très dure du western spaghetti. Du tragique enfin avec l' histoire du revolver volé. Ce sont les femmes qui ont le beau rôle dans ce film, parmi elles, Aminata Traoré dont le propos est incisif : l’Afrique est victime de ses richesses. Je mettrai toutefois un tout petit bémol au sujet de l’explication qui concerne l’origine de la corruption. Ce film est à voir absolument par tous, car nous sommes tous concernés!
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