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    Massacres dans le train fantôme
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    43 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2020
    Le titre original, The Funhouse, attire l’attention sur une dimension symbolique essentielle à côté de laquelle un spectateur pressé pourrait passer : la « funhouse » porte en son nom l’idée de maison de plaisir et débauche, un lieu où l’on a du « fun », où l’on fait l’amour. Et de quoi parle le long métrage, sinon d’un éveil à la sexualité ? Il développe le thème de la perte de virginité par la métaphore du train-fantôme : le petit-ami vient chercher sa belle au volant de sa voiture, ils se tiennent la main, se rapprochent sur la grande roue, trouvent en la fête foraine une occasion d’explorer la sexualité et ses déclinaisons bizarres, à l’instar de ce chapiteau percé de trous par lesquels les curieux regardent se déshabiller les stripteaseuses. Or, l’initiation tourne au cauchemar, et derrière la romance se cache, en réalité, la bestialité la plus brutale : un fœtus déformé flotte dans un bocal, annonce le monstre comme anticipation proleptique du Frankenstein sans le masque, met en garde les amants contre une progéniture difforme et monstrueuse, celle commise dans le péché que répète à haute voix la vieille mendiante. Un motif bien connu, certes. Mais également un constat plus désabusé sur la nature humaine : un coup d’un soir, l’homme disparaît et la femme reste avec le souvenir de cette nuit, un souvenir qui tend à grossir en elle. La créature apparaît alors tel un avatar de cet enfant non-désiré et fruit d’une union sans lendemain. Ce faisant, Tobe Hooper joue avec les clichés du genre, ouvre son film sur une parodie d’Halloween et de Pyscho pour à la fois amuser son spectateur et raccorder des affiches et des références culturelles au mal profondément humain qu’elles représentent. Le trajet effectué par le long métrage part des hauteurs de la grande roue illuminée pour finir en sous-sol, dans les engrenages de la lourde machinerie qui anime le complexe forain, qui rend vivante la grosse dame assise sur le titre, Funhouse, à l’extérieur. Nous passons du divertissement mignon – une peluche panda contre un coup de maillet – à l’épouvante viscérale. De l’innocence à la faute. Mais l’intérêt que revêtent les personnages du cinéma de Hooper, c’est que la violence qu’ils déchaînent est causée par leurs soins : ils sont arrogants, se moquent de la voyante, veillent à se faire enfermer dans le train-fantôme pour copuler joyeusement, violent l’intimité de la grande famille foraine. Ses personnages sont avant toute chose des spectateurs qui connaissent les œuvres de cinéma, aiment se faire peur ; ils sont convaincus que l’horreur appartient à la fiction. Et ce que montre The Funhouse, c’est comment la fiction peut devenir réalité, comment le cauchemar prend vie à mesure que l’individu se croit tout-puissant et met à mal la tranquillité des autres. Aussi, le film répète le parcours de The Chainsaw Massacre : la propension de la folie individuelle à disperser le collectif, à décimer la bande d’amis en fracturant son identité et en confrontant l’être à sa solitude fondamentale ; également le droit – cher à l’Amérique – à la propriété privée, et au mystère qui l’entoure. Doté d’une mise en scène magistrale qui réserve une acmé vraiment anxiogène, The Funhouse confirme le talent de son cinéaste, Tobe Hooper, que l’on a tendance aujourd’hui à réduire à la tronçonneuse de l’une de ses créations.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mars 2012
    Les derniers films de Tobe Hooper ne sont vraiment pas terrible, au contraire de ce qu il faisait avant comme ce train fantôme qui est de très bonne qualité , pas de gore mais dégageant une atmosphère angoissante à souhait. Quelques similitudes avec la famille de dégénérés qu il nous avait proposé dans massacre à la tronçonneuse.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 312 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Un bon « slasher » (si on y réfléchie c’est pas vraiment un slasher, il détourne les codes du genre mais j’en dis pas plus pour ne pas spoiler). Loin d’être aussi culte et bon qu’un Halloween ou un Massacre à la tronçonneuse, mais ce Massacre dans le train fantôme reste connu par les fans du genre. Malgré que le scénario tourne un peu trop en rond, le film reste intéressant à suivre. Les décors sont cauchemardesques, Tobe Hooper à beaucoup d’idées dans sa réalisation. Les meurtres sont efficaces et la fin est assez dérangeante, par contre ne vous attendez pas à un excès de violence. Et l'idée du train fantôme est originale et assez bien exploitée. Un « slasher » à voir, mais pas non plus indispensable pour ceux qui ne sont pas particulièrement fan du genre.
    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2017
    Un peu injustement boudé ce film est à redécouvrir depuis sa réédition en dvd.Après un début qui évoque tout à la fois "Halloween "et "Psychose " (en trompe l'oeil ) Tobe Hooper nous entraîne dans un délirant voyage.La suite du film se poursuit en effet dans une fête foraine typiquement américaine peuplée de créatures et de décors plus delirans et bizarre les uns que les autres.Le spectateur devient voyeur et par moment on ne sait plus qui est plus monstrueux que l'autre (étrange rapprochement entre l'homme et animal).Hooper règle aussi son compte avec l'Amérique après la famille de" massacre à la tronçonneuse " les institutions et l'armée du "Crocodile de la mort " il s'attaque d'une certaine façon à l'intolérance et à l'individualisme à travers ce film.Parsemé d'images par moment tendre et poptique (la scène final) Ce massacre dans le train fantôme pour peu qu'on sache le décrypter est une réelle réussite n'en déplaise à beaucoup.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    306 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2009
    Un gore de base plutôt révolutionnaire utilisant le truc du film dans le film; les intrus de "The Funhouse" sont pris par l'anamorphisme de la galerie des miroirs & un étrange jeu entre semblant-réalité se joue dans les arcanes de la fête tandis que le visage malade du fils du patron se découvre à eux et qu'avance l'intrigue... (A noter: la trouvaille du sabir/patois incompréhensible; presque débile et des temps anciens parlé par les automates.)
    Frédéric L
    Frédéric L

    20 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2021
    Tobe Hooper nous convie à une virée dans la fête foraine de son patelin. Et il prend tout son temps pour installer son ambiance, en épargnant aucun détail : des attractions pour voyeurs, miteuses, étranges et effrayantes à cette galerie de personnages tous aussi bariolés que les tentures des chapiteaux (William Finley en Garcimore local est magistral). C'est fascinant d'un bout à l'autre pour ma part, la deuxième partie s'enchaîne à la perfection en se concentrant sur LE monstre du film : un freak qui se planque sous un masque de Frankenstein. Loin d'être un slasher décérébré, the Funhouse célèbre l'ambivalence : malsain, toujours en eau trouble et pourtant jamais gore, amusant comme un film d'horreur à l'ancienne style années 50 et presque poétique avec son imagier garni en pantins mécaniques. Le monstre et son père sont touchants, le décor du train fantôme se réinvente à chaque plan et la réalisation en cinemascope est étonnante visuellement. Pour moi, ce train fantôme est la jonction parfaite entre Massacre à la tronçonneuse et Poltergeist, une création bouffonne au charme fou.
    cyclone200
    cyclone200

    21 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2011
    Un film simple mais efficace. Dommage que la plupart des scènes de meurtres sont cachés... On ne voit donc rien. Malgré ca, on se plonge vite dans l'ambiance.
    pierrot le flou
    pierrot le flou

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    Tobe Hooper n’a en pas fini avec son road trip-e glauque et macabre dans le sud profond de l’Amérique, poubelle sociale ou sont jetés les exclus, les sans grades, et avec eux les derniers fantasmes d’une grande nation intouchable, pourtant encore très loin de l’électrochoc d’un certain 11 septembre…. Une visite acide, corrosive, ironique, qui sonne comme un cinglant réquisitoire sur les stigmates profonds et incurables creusés par les scandales du Watergate, la crise pétrolière, le conflit du Viêt-Nam, qui mèneront à l’inexorable déclin de l’American way of life…

    Un portrait dérangeant et malsain entamé en 1974 avec son légendaire massacre texan ou la catharsis passe par cette famille de dégénérés au chômage, symbolisant les mœurs et manières primitives de cette Amérique rurale marginalisée. A travers ce boucher psychopathe et ces jeunes citadins aussi insouciants que naïfs, Hooper va surtout, derrière ce vulgaire masque de peau humaine grossièrement rapiécé, donner un nouveau visage à l’horreur moderne.
    Trois ans plus tard, avec son " Crocodile de la mort " il délaisse l’atmosphère poisseuse et étouffante de l’été texan et son soleil écrasant, pour l’ambiance nocturne et humide d’un hôtel en plein marais. Avec son tenancier psychotique, tiraillé par des névroses compulsives et meurtrières liées à son statut de vétéran du Vietnam, même si la dénonciation parait plus « nuancée » (seuls des « détails » laissent supposer son passé), Hooper écorne encore un peu plus le fantasme du rêve américain, livrant pour l’occasion une sorte de version négative de son " Texas Chainsaw massacre".

    A présent, le texan va nous proposer une sortie en apparence plus distrayante, dans l’univers des funfairs 80’s, ces fameuses fêtes foraines qui parcouraient le pays. Pour son troisième long métrage Tobe Hooper va en profiter pour étaler cet indéfectible amour qu’il porte à l’horror movie, à commencer par Hitchcock qu’il n’a cessé de suggérer dans ses deux précédents films. Ici il va reproduire la fameuse douche de " Psychose ", avec un savoureux second degré, une scène pastichée qui égratigne au passage celle du "Halloween" de Carpenter (1978) avec le gamin dont le meurtre fratricide est filmé en plan suggestif à travers un masque de clown. Le texan annonce la couleur : il va référencer, mais sa peinture au vitriol aura le vernis de l’humour noir!
    La chambre du gamin et ce " faux-meurtre " exalte en une seule séquence tout un pan de sa culture Genreuse avec également cette affiche du Dracula avec Lugosi, celles de Karloff en créature de Frankenstein, de Lon Chaney en Wolf man, des photos de "The bride", des poupées et tout un tas d’accessoires de tortures cinéphiles, jusqu’à de grosses araignées.

    L’intrigue va alors se déplacer dans ce parc d'attractions ou quatre ados viennent pour faire le plein de sensations, l’espace d’une soirée qu’ils vont vouloir prolonger jusqu’à l’aube…
    Tobe Hooper nous présente une fête comme on n’en voit plus, le Carnival, héritée du légendaire cirque Barnum, l’attraction principale résidant dans un " freak alive " ici en l’occurrence « animal » avec des vaches à 2 têtes ou avec un bec de lièvre. A la manière de Browning dans son cultissime " Freaks, la foire aux monstres" (1932), on sent un certain souci de réalisme, car au-delà des bestiaux "bien réels" tous les personnages que l’on croise semblent incroyablement sortis de notre imaginaire de petit garçon (pour ceux qui ont eu la chance comme moi de connaitre- note d’un « vieux »- ), errant entre les stands aux grosses ampoules multicolores et les caravanes a gros lettrages.
    Avec les manèges indissociables de cette imagerie (la chenille, les auto- tamponneuses, le carrousel, la pieuvre, les tasses, les concours de force pour hercules du dimanche, les buvettes…) c’est toute une esthétique vintage dans laquelle on (ne) voit (pas que) des nains partout, mais également une liseuse de bonne aventure au nom folklorique de Madame Zena, mi gitane, mi vieille, mi ivrogne (150 % flippante !), un Marko-illusionniste-the magnificent, mettant en scène la " véritable" histoire de dracula avec un "faux" empalement, en passant par un spectacle d’effeuillage burlesque interdit aux mineurs, des stripteases offerts par de grassouillettes ersatz de Bettie Page à un parterre de ploucs bourrés comme des coins et excités comme des fauves!
    Car Hooper n’oublie pas de rouler sur les traces du redneck movie dans la lignée de ses deux précédents " Massacres ", avec cette scène de liesse péquenauds et ce vieux pervers surpris par les ados probablement en train de se masturber a l’extérieur du chapiteau! Une mythologie omniprésente depuis les paroles des parents de Amy (Elizabeth Berridge), la jeune fille qui après avoir "survécu " a son petit frère doit aller à la fête avec le bogosse local "tu n’aurais pas pu choisir autre chose qu’un aide pompiste ( la fameuse pompe à essence) ?", jusqu’à cet ivrogne errant dans l’indifférence au milieu de la foule des " bons citadins ", mais aussi avec cette veille peau aux traits grossis de sorcière proférant aux jeunes filles des avertissements sur un danger dont forcément elles se tamponnent royalement. Sans oublier l’aspect de celui qui sera l’attraction de ce nouveau massacre, sorte de créature difforme dont l’existence d’un frère dans un bocal de formol ( !) laisse peu de doute sur l’" acte de procréation ". Consanguinité, pompe à essence, avertissements, autochtones bourrus et alcoolisés, opposition " urbains / culs-terreux ", frustrations sexuelles, viols, mœurs primaires…les clichés de la redneckesploitation sont bien toujours présents !

    C’est le parcours scénique du train fantôme, ce fameux funhouse, témoin de nos premiers actes « d’héroïsme » ou au péril de notre vie on s’engouffrait dans l’espoir d’avoir un petit bisou de la voisine de wagon en échange de notre protection (je me souviens avoir été « héroïque », mais j’ai oublié la bisouteuse…) qui sera le décor du drame (sinon, ben, autant trouver un autre titre…).
    Nos quatre tourtereaux décident d’y passer la nuit, histoire de profiter d’autre chose qu’un « petit bisou ». Et du coup ils vont assister au meurtre de la voyante, pour l’occasion pas venue pour lire dans les boules, en tout cas pas de cristal, la consanguinité ayant ses limites…Avec ce monstre (celui dont le frère dort dans un bocal) Tobe Hooper mixe ses personnages de Leatherface/ boucher et de Judd/tenancier pour accoucher d’une sorte de créature hybride entre freak de foire et redneck frustré. Avec au passage un masque très réussi( beau travail de Rick Baker) a la laideur refoulante.
    La scène de confrontation entre le père et son fils dans sa violence renvoie à la fois à la folie de TCM et avec un angle "tragédie" proche de « Elephant man », avec ce pauvre garçon, caché, rejeté, qui n’a pas à demander à venir au monde, en tout cas pas « comme ça »! Un passage étonnant par la case émotion qui opère une pause subtile avant les massacres…car une fois le masque tombé, c’est « le boucher » qui va se dévoiler.
    Lancé à la poursuite des témoins dans les couloirs , Hooper va remarquablement s’approprier les reliefs d’un décor statique en variant les filtres, jouant magistralement avec la lumière et les ombres, avec des flashs psychédéliques sur ces gueules monstrueuses servant de passages, aux clairs obscurs sur cette effrayante galerie de marionnettes, en passant par un noir/blanc baroque très Universalien. La dernière partie sonnant comme un hommage à ce studio avec ces éclairs électriques au milieu d’une machinerie renvoyant a un certain laboratoire expérimental…

    Dans son « Eaten alive », il avait déjà démontré qu’il pouvait s’accommoder des contraintes du huis clos. Mais avec un plus grand terrain de jeu et un budget plus important, il va nous emporter bien plus loin dans les arcanes du cauchemar.
    Moins putassier que son « The Tewas chainsaw massacre », moins macabre que son « Crocodile de la mort », Tobe Hooper nous offre une œuvre moins hystérique, mais mieux maitrisée, esthétiquement bluffant, sans se départir d’un certain second degré, jouant habilement avec l’imagerie des Carnival, entre burlesque, Grand-Guignol et freaks.
    En pur produit d’exploitation qui s’assume, son « the funhouse » clôture son sinistre triptyque survival/ slasher, en mode péquenaud movie. Et signe assurément sa dernière œuvre puissamment « originale », confirmée par ce superbe plan séquence final sur le parc, ou les forains s’activent à démonter les manèges, avec le sdf ivrogne, la vieille dame « avertisseuse », les tentes rouges et blanches, qui dans ce petit matin calme sonne comme le chant du cygne de la carrière de Hooper, qui en dehors d’un nouveau passage chez les Sawyer, ne confirmera pas plus loin ses talents…d’illusionniste. La fête est bien finie, brutalement mais brillamment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2008
    C'est encore un Tobe Hooper très inspiré que l'on retrouvait en 1981 avec cet authentique film de frousse qui démarre comme un slasher classique (avec une jolie référence à Psychose et à Halloween), mais qui construit rapidement sa propre identité et sa propre ambiance grâce à une réalisation très réussie jouant habilement avec l'imagerie et l'univers de la fête foraine (et ce grain d'image typique de l'époque que l'on ne retrouve malheureusement plus, numérique oblige). Plus thriller que véritable film d'horreur, The Funhouse (en VO) tire son épingle du jeu grâce à des personnages inquiétants et à un suspens très efficace qui nous tient en haleine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2007
    injustement méconnu, ce film de tobe hooper est pourtant fort réussi, j'ai réussi à l'avoir il ya quelque temps sur une chaîne du cable . bien qu'inférieur évidemment au mythique "massacre à la tronçonneuse ", il arrive tout juste aux 3 étoiles, il faut reconnaître que hooper arrive à installer une certaine angoisse dans le film avec même des moments réellements effrayants . comme pour "massacre à la tronçonneuse ", le terme de massacre est exageré car le film est loin de basculer dans le gore, préferant créer une ambiance qui va crescendo dans le suspens . à découvrir .
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