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    Massacres dans le train fantôme
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    43 critiques spectateurs

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    fred c
    fred c

    2 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Petit film d'horreur avec de l'action sur la fin, mais un film qui reste bien secondaire en effet ...
    Totoloinloin
    Totoloinloin

    9 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2024
    Film secondaire ou, certes l'histoire se tient, mais rien n'est bien special. Aucun acteur sort du lot. Un téléfilm des années 80 sans saveur particulière, du moins pour moi en 2024. Heureusement, il est court ce qui atténue l'ennui qu'on peut avoir par moment.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Massacres dans le train fantôme est une création de second plan dans la filmographie de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse, Poltergeist), mais qui tient la route (les rails crissants) avec assurance, grâce à une ouverture qui cite directement Halloween (le masque en point de vue subjectif) et Psychose (la scène de la douche), un scénario divertissant, un rythme qui fonce comme un fou après l'intrusion dans le manège (qui met du temps à arriver, quand même), des acteurs très bons pour hurler (on ne leur demande rien de plus, ici), un schéma de la final girl plus visible on meurt (nous aussi...), et un bestiaire très mal fait, mais joyeux. On regrette vraiment l'aspect ultra-cheap de la créature principale, car dire qu'elle a mal vieilli est un euphémisme (même en se forçant à la nostalgie du trucage fait mains, on n'arrive pas à se retenir de rire quand on la revoit...). Pour le reste, on passe un moment sympathique, fait de très beaux plans (la bestiole qui arrive dans un tunnel mal éclairé en faisant des gestes étranges, un des rares moments où l'on frissonne vraiment, les autres étant ces plans frontaux de poupées qui surgissent en pleine lumière colorée : du fun, et de la terreur). On sent aussi un sous-texte sexuel très présent dans Massacres dans le train fantôme (on pense que Tobe Hooper ne choisit pas pour rien l'attraction où les jeunes se blottissent les uns dans les bras des autres...), cet archétype de la drague facile et bébête est revue et corrigée par son réalisateur : la jeune vierge est prévenue par une vieille folle qu'elle ne doit pas conclure si elle veut rester en vie (dans les années 80, le concept de la final girl ne tient qu'à ça...), son amie moins prude se laisse (malgré elle) spoiler: peloter par la créature pour espérer s'en tirer, la prostituée qui est tuée par la créature et le fait qu'on mentionne souvent que ce n'est pas la seule victime des ébats sexuels violents de ce monstre...
    De façon très littérale, et régressive, Hooper agite un drapeau rouge qui met en garde les demoiselles de bien choisir le partenaire de wagon sur qui elles vont se frotter dans le manège. On ne sait pas si on adhère vraiment à ce discours très bas de plafond (les femmes représentées sont quand même très potiches, et les hommes vite réduits à des monstres ou des niais), mais il a au moins le mérite de nous indiquer que le film est loin d'être aussi bête qu'il le prétend, et que Tobe Hooper a réfléchi son sujet en détails (l'action aurait très bien pu se dérouler dans un autre manège, sans l'aspect sexuel des personnages, on aurait eu un film d'épouvante banal). Joliment filmé avec ses poupées sous lumières bariolées qui se découpent de l'obscurité, assez malin (bien que balourd) pour réfléchir à l'archétype du train fantôme amoureux, avec malheureusement des prothèses qui sont atrocement mal faites, Massacres dans le train fantôme n'en reste pas moins un petit manège sympa qui se cache dans la belle fête foraine de l'épouvante made in Hooper.
    Puda
    Puda

    1 abonné 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2022
    C'est tout de même un classique du genre même s'il n'est pas terrible en soi. (Il a archi mal vieilli) Mais le thème ! Une fête foraine, c'est juste extra. (Surtout quand on sait que quasi tous les décors venaient d'une vraie fête foraine des années 40-50 !) Les personnages sont particulièrement mal écrits (mais les parents quoi !!! C'est des monstres ou bien ?) Les héros n'ont aucune envergure et sont particulièrement horripilants mais le boogeyman est plutôt intéressant même si on reste sur une copie de Leatherface. Bon ben c'est Tobe Hooper après tout... Le tout fait très cheap mais je pense que le budget était minime. Le final est COMPLETEMENT foiré. Entre l'actrice qui garde la bouche ouverte, reste juste à côté du tueur et l'acteur jouant le tueur qui fait n'importe nawak... on se croirait dans une parodie de film d'horreur. Ca reste à voir pour le côté classique du genre.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2022
    Tobe Hooper n'a finalement réalisé que très peu de bons films. Nous pouvons en effet citer "Massacre à la tronçonneuse" (que je n'apprécie pas à titre personnel mais dont je reconnais la qualité scénaristique ainsi que les très bonnes idées de mise en scène) et puis "Poltergeist", devenu tout aussi culte que le premier. Ses autres films ne sont pas vraiment marquants mais on peut malgré tout retenir celui-ci qui a l'air de plaire à une partie du public. Hooper reprend d'ailleurs ici les thèmes de "Massacre à la tronçonneuse". On retrouve en effet une nouvelle fois les jeunes banlieusards, bourgeois et prétentieux, entrant dans un autre monde, celui des bouseux (dans "Massacre", c'était les texans et ici, ce sont les forains), monde dont ils n'hésitent pas à se moquer ouvertement. On connait la suite, rira bien qui rira le dernier et le sourie bêta s'affichant sur le visage des ados se transforme progressivement en cris et en pleurs au fil du film. Et nous retrouvons également un autre thème phare du réalisateur : celui de la famille. On a en effet ici presque un décalque de "Massacre" puisque nous retrouvons le père protecteur, protecteur envers son fils, couvrant ses "bêtises" mais également protecteur de ses valeurs (dans "Massacre", c'étaient d'anciens ouvriers d’abattoir mis soudainement au chômage qui refusaient de bouger vers les grandes villes ici, ce sont donc des forains se tenant bien à l'écart des "gens du coin"). Et en plus du père, nous avons, une nouvelle fois, l'enfant handicapé qui ne peut s'empêcher de tuer car il ne voit pas bien la frontière entre le bien et le mal et entre l'amusement et le meurtre. Nous avons donc un film qui n'est finalement que peu inspiré puisque nous changeons juste de décor et nous avons, de plus, une mise en scène bien moins inspirée que dans "Massacre". Le film se conforme en effet aux codes d'un genre particulièrement en vogue dans les années 80, celui du slasher, en faisant d'ailleurs des clins d’œil amusants à "Psychose" et à "Halloween", tout en parodiant presque les codes du giallo, dans la scène d'introduction. Nous aurions donc pu malgré tout être devant un slasher sympa et divertissant. Mais on s'ennuie la plupart du temps, mis à part dans la dernière demie-heure, beaucoup plus rythmée. C'est avant tout dû à un manque de rythme mais le film est également assez mal construit, les personnages ne rentrant par exemple que dans le train fantôme (et donc, dans le vif du sujet) qu'au bout de trente-cinq minutes du film. "Massacre dans le train fantôme" est donc un petit slasher culte pour certains mais restera, en ce qui me concerne, très anecdotique.
    Horrophile75
    Horrophile75

    40 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 août 2020
    "The Funhouse" n'est certainement pas un mauvais film : il garde attentif le spectateur, la photographie est plus que correcte, les acteurs pas mauvais, et il est doté d'une ambiance sombre qui lui est propre. Sauf que je n'étais clairement pas réceptif à ce film, peut-être en attendais-je plus d'un slasher.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2020
    Le titre original, The Funhouse, attire l’attention sur une dimension symbolique essentielle à côté de laquelle un spectateur pressé pourrait passer : la « funhouse » porte en son nom l’idée de maison de plaisir et débauche, un lieu où l’on a du « fun », où l’on fait l’amour. Et de quoi parle le long métrage, sinon d’un éveil à la sexualité ? Il développe le thème de la perte de virginité par la métaphore du train-fantôme : le petit-ami vient chercher sa belle au volant de sa voiture, ils se tiennent la main, se rapprochent sur la grande roue, trouvent en la fête foraine une occasion d’explorer la sexualité et ses déclinaisons bizarres, à l’instar de ce chapiteau percé de trous par lesquels les curieux regardent se déshabiller les stripteaseuses. Or, l’initiation tourne au cauchemar, et derrière la romance se cache, en réalité, la bestialité la plus brutale : un fœtus déformé flotte dans un bocal, annonce le monstre comme anticipation proleptique du Frankenstein sans le masque, met en garde les amants contre une progéniture difforme et monstrueuse, celle commise dans le péché que répète à haute voix la vieille mendiante. Un motif bien connu, certes. Mais également un constat plus désabusé sur la nature humaine : un coup d’un soir, l’homme disparaît et la femme reste avec le souvenir de cette nuit, un souvenir qui tend à grossir en elle. La créature apparaît alors tel un avatar de cet enfant non-désiré et fruit d’une union sans lendemain. Ce faisant, Tobe Hooper joue avec les clichés du genre, ouvre son film sur une parodie d’Halloween et de Pyscho pour à la fois amuser son spectateur et raccorder des affiches et des références culturelles au mal profondément humain qu’elles représentent. Le trajet effectué par le long métrage part des hauteurs de la grande roue illuminée pour finir en sous-sol, dans les engrenages de la lourde machinerie qui anime le complexe forain, qui rend vivante la grosse dame assise sur le titre, Funhouse, à l’extérieur. Nous passons du divertissement mignon – une peluche panda contre un coup de maillet – à l’épouvante viscérale. De l’innocence à la faute. Mais l’intérêt que revêtent les personnages du cinéma de Hooper, c’est que la violence qu’ils déchaînent est causée par leurs soins : ils sont arrogants, se moquent de la voyante, veillent à se faire enfermer dans le train-fantôme pour copuler joyeusement, violent l’intimité de la grande famille foraine. Ses personnages sont avant toute chose des spectateurs qui connaissent les œuvres de cinéma, aiment se faire peur ; ils sont convaincus que l’horreur appartient à la fiction. Et ce que montre The Funhouse, c’est comment la fiction peut devenir réalité, comment le cauchemar prend vie à mesure que l’individu se croit tout-puissant et met à mal la tranquillité des autres. Aussi, le film répète le parcours de The Chainsaw Massacre : la propension de la folie individuelle à disperser le collectif, à décimer la bande d’amis en fracturant son identité et en confrontant l’être à sa solitude fondamentale ; également le droit – cher à l’Amérique – à la propriété privée, et au mystère qui l’entoure. Doté d’une mise en scène magistrale qui réserve une acmé vraiment anxiogène, The Funhouse confirme le talent de son cinéaste, Tobe Hooper, que l’on a tendance aujourd’hui à réduire à la tronçonneuse de l’une de ses créations.
    pierrot le flou
    pierrot le flou

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    Tobe Hooper n’a en pas fini avec son road trip-e glauque et macabre dans le sud profond de l’Amérique, poubelle sociale ou sont jetés les exclus, les sans grades, et avec eux les derniers fantasmes d’une grande nation intouchable, pourtant encore très loin de l’électrochoc d’un certain 11 septembre…. Une visite acide, corrosive, ironique, qui sonne comme un cinglant réquisitoire sur les stigmates profonds et incurables creusés par les scandales du Watergate, la crise pétrolière, le conflit du Viêt-Nam, qui mèneront à l’inexorable déclin de l’American way of life…

    Un portrait dérangeant et malsain entamé en 1974 avec son légendaire massacre texan ou la catharsis passe par cette famille de dégénérés au chômage, symbolisant les mœurs et manières primitives de cette Amérique rurale marginalisée. A travers ce boucher psychopathe et ces jeunes citadins aussi insouciants que naïfs, Hooper va surtout, derrière ce vulgaire masque de peau humaine grossièrement rapiécé, donner un nouveau visage à l’horreur moderne.
    Trois ans plus tard, avec son " Crocodile de la mort " il délaisse l’atmosphère poisseuse et étouffante de l’été texan et son soleil écrasant, pour l’ambiance nocturne et humide d’un hôtel en plein marais. Avec son tenancier psychotique, tiraillé par des névroses compulsives et meurtrières liées à son statut de vétéran du Vietnam, même si la dénonciation parait plus « nuancée » (seuls des « détails » laissent supposer son passé), Hooper écorne encore un peu plus le fantasme du rêve américain, livrant pour l’occasion une sorte de version négative de son " Texas Chainsaw massacre".

    A présent, le texan va nous proposer une sortie en apparence plus distrayante, dans l’univers des funfairs 80’s, ces fameuses fêtes foraines qui parcouraient le pays. Pour son troisième long métrage Tobe Hooper va en profiter pour étaler cet indéfectible amour qu’il porte à l’horror movie, à commencer par Hitchcock qu’il n’a cessé de suggérer dans ses deux précédents films. Ici il va reproduire la fameuse douche de " Psychose ", avec un savoureux second degré, une scène pastichée qui égratigne au passage celle du "Halloween" de Carpenter (1978) avec le gamin dont le meurtre fratricide est filmé en plan suggestif à travers un masque de clown. Le texan annonce la couleur : il va référencer, mais sa peinture au vitriol aura le vernis de l’humour noir!
    La chambre du gamin et ce " faux-meurtre " exalte en une seule séquence tout un pan de sa culture Genreuse avec également cette affiche du Dracula avec Lugosi, celles de Karloff en créature de Frankenstein, de Lon Chaney en Wolf man, des photos de "The bride", des poupées et tout un tas d’accessoires de tortures cinéphiles, jusqu’à de grosses araignées.

    L’intrigue va alors se déplacer dans ce parc d'attractions ou quatre ados viennent pour faire le plein de sensations, l’espace d’une soirée qu’ils vont vouloir prolonger jusqu’à l’aube…
    Tobe Hooper nous présente une fête comme on n’en voit plus, le Carnival, héritée du légendaire cirque Barnum, l’attraction principale résidant dans un " freak alive " ici en l’occurrence « animal » avec des vaches à 2 têtes ou avec un bec de lièvre. A la manière de Browning dans son cultissime " Freaks, la foire aux monstres" (1932), on sent un certain souci de réalisme, car au-delà des bestiaux "bien réels" tous les personnages que l’on croise semblent incroyablement sortis de notre imaginaire de petit garçon (pour ceux qui ont eu la chance comme moi de connaitre- note d’un « vieux »- ), errant entre les stands aux grosses ampoules multicolores et les caravanes a gros lettrages.
    Avec les manèges indissociables de cette imagerie (la chenille, les auto- tamponneuses, le carrousel, la pieuvre, les tasses, les concours de force pour hercules du dimanche, les buvettes…) c’est toute une esthétique vintage dans laquelle on (ne) voit (pas que) des nains partout, mais également une liseuse de bonne aventure au nom folklorique de Madame Zena, mi gitane, mi vieille, mi ivrogne (150 % flippante !), un Marko-illusionniste-the magnificent, mettant en scène la " véritable" histoire de dracula avec un "faux" empalement, en passant par un spectacle d’effeuillage burlesque interdit aux mineurs, des stripteases offerts par de grassouillettes ersatz de Bettie Page à un parterre de ploucs bourrés comme des coins et excités comme des fauves!
    Car Hooper n’oublie pas de rouler sur les traces du redneck movie dans la lignée de ses deux précédents " Massacres ", avec cette scène de liesse péquenauds et ce vieux pervers surpris par les ados probablement en train de se masturber a l’extérieur du chapiteau! Une mythologie omniprésente depuis les paroles des parents de Amy (Elizabeth Berridge), la jeune fille qui après avoir "survécu " a son petit frère doit aller à la fête avec le bogosse local "tu n’aurais pas pu choisir autre chose qu’un aide pompiste ( la fameuse pompe à essence) ?", jusqu’à cet ivrogne errant dans l’indifférence au milieu de la foule des " bons citadins ", mais aussi avec cette veille peau aux traits grossis de sorcière proférant aux jeunes filles des avertissements sur un danger dont forcément elles se tamponnent royalement. Sans oublier l’aspect de celui qui sera l’attraction de ce nouveau massacre, sorte de créature difforme dont l’existence d’un frère dans un bocal de formol ( !) laisse peu de doute sur l’" acte de procréation ". Consanguinité, pompe à essence, avertissements, autochtones bourrus et alcoolisés, opposition " urbains / culs-terreux ", frustrations sexuelles, viols, mœurs primaires…les clichés de la redneckesploitation sont bien toujours présents !

    C’est le parcours scénique du train fantôme, ce fameux funhouse, témoin de nos premiers actes « d’héroïsme » ou au péril de notre vie on s’engouffrait dans l’espoir d’avoir un petit bisou de la voisine de wagon en échange de notre protection (je me souviens avoir été « héroïque », mais j’ai oublié la bisouteuse…) qui sera le décor du drame (sinon, ben, autant trouver un autre titre…).
    Nos quatre tourtereaux décident d’y passer la nuit, histoire de profiter d’autre chose qu’un « petit bisou ». Et du coup ils vont assister au meurtre de la voyante, pour l’occasion pas venue pour lire dans les boules, en tout cas pas de cristal, la consanguinité ayant ses limites…Avec ce monstre (celui dont le frère dort dans un bocal) Tobe Hooper mixe ses personnages de Leatherface/ boucher et de Judd/tenancier pour accoucher d’une sorte de créature hybride entre freak de foire et redneck frustré. Avec au passage un masque très réussi( beau travail de Rick Baker) a la laideur refoulante.
    La scène de confrontation entre le père et son fils dans sa violence renvoie à la fois à la folie de TCM et avec un angle "tragédie" proche de « Elephant man », avec ce pauvre garçon, caché, rejeté, qui n’a pas à demander à venir au monde, en tout cas pas « comme ça »! Un passage étonnant par la case émotion qui opère une pause subtile avant les massacres…car une fois le masque tombé, c’est « le boucher » qui va se dévoiler.
    Lancé à la poursuite des témoins dans les couloirs , Hooper va remarquablement s’approprier les reliefs d’un décor statique en variant les filtres, jouant magistralement avec la lumière et les ombres, avec des flashs psychédéliques sur ces gueules monstrueuses servant de passages, aux clairs obscurs sur cette effrayante galerie de marionnettes, en passant par un noir/blanc baroque très Universalien. La dernière partie sonnant comme un hommage à ce studio avec ces éclairs électriques au milieu d’une machinerie renvoyant a un certain laboratoire expérimental…

    Dans son « Eaten alive », il avait déjà démontré qu’il pouvait s’accommoder des contraintes du huis clos. Mais avec un plus grand terrain de jeu et un budget plus important, il va nous emporter bien plus loin dans les arcanes du cauchemar.
    Moins putassier que son « The Tewas chainsaw massacre », moins macabre que son « Crocodile de la mort », Tobe Hooper nous offre une œuvre moins hystérique, mais mieux maitrisée, esthétiquement bluffant, sans se départir d’un certain second degré, jouant habilement avec l’imagerie des Carnival, entre burlesque, Grand-Guignol et freaks.
    En pur produit d’exploitation qui s’assume, son « the funhouse » clôture son sinistre triptyque survival/ slasher, en mode péquenaud movie. Et signe assurément sa dernière œuvre puissamment « originale », confirmée par ce superbe plan séquence final sur le parc, ou les forains s’activent à démonter les manèges, avec le sdf ivrogne, la vieille dame « avertisseuse », les tentes rouges et blanches, qui dans ce petit matin calme sonne comme le chant du cygne de la carrière de Hooper, qui en dehors d’un nouveau passage chez les Sawyer, ne confirmera pas plus loin ses talents…d’illusionniste. La fête est bien finie, brutalement mais brillamment.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Deux couples d’ados se laissent enfermer dans la maison des horreurs d’une fête foraine le temps d’une nuit pour s’éclater un peu. Malheureusement les forains sont bien plus louches, dégénérés et menaçants que prévu et la joyeuse nuit se transforme en monstrueux cauchemar sanglant.
    Est-ce possible que ce soit le même Tobe Hooper qui nous a offert Massacre à la tronçonneuse et Poltergeist ? Long, ennuyeux, caricatural, acteurs criards,dialogues nunuches, mitraillage de bruitages stridents et de lumières aveuglantes en guise de frayeurs. Même pour un film de 1981, je ne comprends toujours pas comment j’ai pu tenir jusqu’à la fin.
    Noé T
    Noé T

    11 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Tobe Hooper se voit proposer d’assister Spielberg à la caméra pour « E.T », il refuse et réalise « the funhouse » au slogan angoissant « pay to get in, pray to get out ! » on peut s’attendre à un teen movie horrifique des années 80, eh bien c’est l’idée ! Des adolescents fans de films d’horreur se retrouvent coincés dans un train fantôme avec un maniaque, basique ! Le film empile malheureusement beaucoup de clichés et arrive à faire tenir ce genre de scénario sur 1h30, mais le film n’en est pas moins divertissant, bien conclu et plutôt angoissant, il nécessite un remake !
    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2017
    Un peu injustement boudé ce film est à redécouvrir depuis sa réédition en dvd.Après un début qui évoque tout à la fois "Halloween "et "Psychose " (en trompe l'oeil ) Tobe Hooper nous entraîne dans un délirant voyage.La suite du film se poursuit en effet dans une fête foraine typiquement américaine peuplée de créatures et de décors plus delirans et bizarre les uns que les autres.Le spectateur devient voyeur et par moment on ne sait plus qui est plus monstrueux que l'autre (étrange rapprochement entre l'homme et animal).Hooper règle aussi son compte avec l'Amérique après la famille de" massacre à la tronçonneuse " les institutions et l'armée du "Crocodile de la mort " il s'attaque d'une certaine façon à l'intolérance et à l'individualisme à travers ce film.Parsemé d'images par moment tendre et poptique (la scène final) Ce massacre dans le train fantôme pour peu qu'on sache le décrypter est une réelle réussite n'en déplaise à beaucoup.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Tobe Hooper est un réalisateur très inégal, donc autant le dire de suite lorsqu’on se lance dans un de ses films on ne sait jamais trop sur quoi on va tomber. Finalement, Funhouse est un divertissement sympathique, mais pas génial, sorte de film d’horreur grand public qui amuse surtout par son exubérance.
    En effet, le film rend très bien la dimension fête foraine et attraction, et du coup c’est très plaisant. Les décors sont superbes, la photographie colorée magnifie les couleurs et les teintes des manèges, les éclairages valorisent aussi vraiment l’atmosphère grand 8 de la peur, avec des contrastes réussis. Là-dessus il y a quelques effets horrifiques rigolos (mais ténus), une bande son dans la tonalité des images et qui alterne entre une vraie bande fête foraine et une musique plus angoissante de film d’horreur. Tobe Hooper de son côté propose une mise en scène un peu plate, conventionnel, semblant s’adapter au côté film « grand public », et privilégiant une réalisation plus classique qui tend à l’implicite et aux sous-entendus lors des moments les plus violents. Il y a quand même une idée originale et bienvenue dans l’usage du train qui ramène la plupart des victimes !
    Le scénario n’est pas dément, mais il y a de petites surprises. On n’évite pas les clichés du slasher basique niveau gentil, c’est un fait. Acteurs plutôt moyens dans l’ensemble et dont aucun ne fit d’ailleurs une bien longue carrière dotés de personnages aux habitudes clichées : le sexe, la fumette… Et ensuite le déroulé du film est sans véritable mystère, les jeunes se font dézinguer plus ou moins violemment jusqu’à un final correct mais là aussi pas très surprenant. En revanche, le méchant est plutôt bien dégrossi, avec une personnalité ambigüe qui change de la plupart des films du genre. La créature a beau avoir un look pas très réussi, ce travail sur sa personnalité qui d’ailleurs donne lieu à une partie d’exposition assez volumineuse est un attrait certain. Néanmoins c’est sûr que ça donne un rythme plutôt lent à Funhouse, et il faut attendre une bonne cinquantaine de minutes pour rentrer dans le vif du sujet niveau action.
    Au bout du compte, Funhouse est un métrage plastiquement attrayant et doté d’une créature creusée qui plaira aux amateurs de films de genre un peu plus réfléchi qu’effrayant. C’est de l’horreur tout public, et si l’on ne sent pas un Hooper très à l’aise néanmoins il apporte beaucoup plus de soin à son film qu’à beaucoup de métrages qu’il réalisa par la suite ! En clair, un bon petit film d’Halloween car il est coloré et festif sous ses airs macabres ! 3
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Deux couples d’adolescents, après avoir passé une soirée dans une fête foraine, décident de se laisser enfermer dans le train fantôme afin d’y rester pour la nuit. Il s’agit d’un film d’horreur très représentatif des années 80 avec différentes références comme la scène d’introduction qui m’a fait penser à Halloween de John Carpenter. L’histoire n’est pas particulièrement originale et prend du temps avant de démarrer. Malgré cela, j’ai beaucoup aimé l'ambiance de fête foraine glauque telle qu'elle est représentée à cette époque.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    46 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Un petit film d'angoisse qui a mal vieillit. Si vous voulez revivre l'ambiance "fête foraine" des années 80 et que vous êtes fan des films d'horreurs à l'ancienne, ne loupez pas massacres dans le train fantôme, qui a la particularité d'être tourné dans... le train fantôme. ----Mai 2015----
    Félix F
    Félix F

    253 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    Je dois être un des seuls à trouver que ce film à horriblement mal vieilli au point d'en devenir ridicule. Qui plus est les acteurs sont assez hilarant dans leur incompétence et je ne parle même pas du doublage catastrophique. Je suis pourtant un grand fan de Hooper, mais ce film au nom plus que ridicule ne restera surement pas gravé dans ma mémoire.
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