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chrischambers86
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3,0
Publiée le 27 avril 2013
Encore un film d'èpouvante des 80's de l'èpoque bènie des films d'horreur du samedi soir sur Canal Plus. "The Funhouse" de Tobe Hooper est un slasher correct qui constitue en quelque sorte une version clean et argentèe de son chef d'oeuvre "The Texas Chain Saw Massacre". Le mètrage est construit en fait en trois parties bien distinctes comme une pièce symphonique et ce n'est certainement pas un mauvais film de Hooper dont le film fut incomprèhensiblement boudè par la critique et le public à sa sortie en 1981! Oeuvre mutilèe avec un Pan & Scanage qui opère ses ravages habituels (les nostalgiques de la VHS se reconnaitront), "The Funhouse" tient avant tout le spectateur en haleine par son huis-clos dans le train-fantôme ! A (re)dècouvrir...
Passé la 1ère demi-heure plutôt sympa à suivre installant l'ambiance et le décor du film Massacres dans le train fantôme s'avère finalement décevant. Un petit film d'épouvante qui n'a pas grand chose à nous mettre sous la dent. Tobe Hooper a réalisé là un film d'épouvante comme ils s'en faisaient beaucoup dans les années 80 et qui n'a rien qui le sorte de l'ordinaire.
Décidé à s'amuser un peu, Tobe Hooper réalisa en 1981 ce "Massacres dans le train fantôme" dont le titre français surfe allègrement sur le succès de "Massacre à la tronçonneuse". Le titre original, "The Funhouse", est bien plus évocateur. Le film va en effet se vivre comme une attraction aussi bien terrifiante qu'amusante. Il suffit d'une scène d'introduction citant "Pyschose" et "Halloween" pour se rendre compte qu'Hooper ne se prend qu'à moitié au sérieux. Plus décidé à faire de son manège un film de monstres alors que l'on attendait un slasher, le cinéaste surprend et déçoit un peu, notamment dans sa deuxième partie rapidement expédiée. Il faut dire que l'ensemble est inégal, clairement divisé en deux parties. Si la première prend son temps pour mieux nous baigner dans l'atmosphère de cette énigmatique fête foraine (et nous plonger dans les coulisses du train fantôme), on peut regretter la seconde un peu trop abrupte et manquant un brin de tension. La faute à des personnages un peu caricaturaux mais sympathiques au demeurant (dont la charmante Elizabeth Berridge) et à des méchants qui ne tiennent pas toutes leurs promesses. Reconnaissons cependant au film un côté très attachant quand Hooper (avec de belles idées de mise en scène) convoque "Freaks" ou "Frankenstein" pour mieux jongler avec les références et nous plonger dans une délicieuse atmosphère inquiétante.
Tobe Hooper est un réalisateur très inégal, donc autant le dire de suite lorsqu’on se lance dans un de ses films on ne sait jamais trop sur quoi on va tomber. Finalement, Funhouse est un divertissement sympathique, mais pas génial, sorte de film d’horreur grand public qui amuse surtout par son exubérance. En effet, le film rend très bien la dimension fête foraine et attraction, et du coup c’est très plaisant. Les décors sont superbes, la photographie colorée magnifie les couleurs et les teintes des manèges, les éclairages valorisent aussi vraiment l’atmosphère grand 8 de la peur, avec des contrastes réussis. Là-dessus il y a quelques effets horrifiques rigolos (mais ténus), une bande son dans la tonalité des images et qui alterne entre une vraie bande fête foraine et une musique plus angoissante de film d’horreur. Tobe Hooper de son côté propose une mise en scène un peu plate, conventionnel, semblant s’adapter au côté film « grand public », et privilégiant une réalisation plus classique qui tend à l’implicite et aux sous-entendus lors des moments les plus violents. Il y a quand même une idée originale et bienvenue dans l’usage du train qui ramène la plupart des victimes ! Le scénario n’est pas dément, mais il y a de petites surprises. On n’évite pas les clichés du slasher basique niveau gentil, c’est un fait. Acteurs plutôt moyens dans l’ensemble et dont aucun ne fit d’ailleurs une bien longue carrière dotés de personnages aux habitudes clichées : le sexe, la fumette… Et ensuite le déroulé du film est sans véritable mystère, les jeunes se font dézinguer plus ou moins violemment jusqu’à un final correct mais là aussi pas très surprenant. En revanche, le méchant est plutôt bien dégrossi, avec une personnalité ambigüe qui change de la plupart des films du genre. La créature a beau avoir un look pas très réussi, ce travail sur sa personnalité qui d’ailleurs donne lieu à une partie d’exposition assez volumineuse est un attrait certain. Néanmoins c’est sûr que ça donne un rythme plutôt lent à Funhouse, et il faut attendre une bonne cinquantaine de minutes pour rentrer dans le vif du sujet niveau action. Au bout du compte, Funhouse est un métrage plastiquement attrayant et doté d’une créature creusée qui plaira aux amateurs de films de genre un peu plus réfléchi qu’effrayant. C’est de l’horreur tout public, et si l’on ne sent pas un Hooper très à l’aise néanmoins il apporte beaucoup plus de soin à son film qu’à beaucoup de métrages qu’il réalisa par la suite ! En clair, un bon petit film d’Halloween car il est coloré et festif sous ses airs macabres ! 3
Certes, on n’est pas en présence du must dans la filmographie de Tobe Hooper, la faute notamment à une interprétation très médiocre du casting et à un scénario qui aurait mérité d’être un peu plus développer. Néanmoins, ce film d’horreur nous propose quelques belles séquences de frousses – notamment celle au début du film qui se veut être un bel hommage à Halloween et Psychose -, mais aussi et surtout la présence de personnages assez flippants. L’ensemble ne vaut donc pas Massacre à la tronçonneuse, mais cela reste tout de même largement mieux que son catastrophique Marquis de Sade.
Le titre original, The Funhouse, attire l’attention sur une dimension symbolique essentielle à côté de laquelle un spectateur pressé pourrait passer : la « funhouse » porte en son nom l’idée de maison de plaisir et débauche, un lieu où l’on a du « fun », où l’on fait l’amour. Et de quoi parle le long métrage, sinon d’un éveil à la sexualité ? Il développe le thème de la perte de virginité par la métaphore du train-fantôme : le petit-ami vient chercher sa belle au volant de sa voiture, ils se tiennent la main, se rapprochent sur la grande roue, trouvent en la fête foraine une occasion d’explorer la sexualité et ses déclinaisons bizarres, à l’instar de ce chapiteau percé de trous par lesquels les curieux regardent se déshabiller les stripteaseuses. Or, l’initiation tourne au cauchemar, et derrière la romance se cache, en réalité, la bestialité la plus brutale : un fœtus déformé flotte dans un bocal, annonce le monstre comme anticipation proleptique du Frankenstein sans le masque, met en garde les amants contre une progéniture difforme et monstrueuse, celle commise dans le péché que répète à haute voix la vieille mendiante. Un motif bien connu, certes. Mais également un constat plus désabusé sur la nature humaine : un coup d’un soir, l’homme disparaît et la femme reste avec le souvenir de cette nuit, un souvenir qui tend à grossir en elle. La créature apparaît alors tel un avatar de cet enfant non-désiré et fruit d’une union sans lendemain. Ce faisant, Tobe Hooper joue avec les clichés du genre, ouvre son film sur une parodie d’Halloween et de Pyscho pour à la fois amuser son spectateur et raccorder des affiches et des références culturelles au mal profondément humain qu’elles représentent. Le trajet effectué par le long métrage part des hauteurs de la grande roue illuminée pour finir en sous-sol, dans les engrenages de la lourde machinerie qui anime le complexe forain, qui rend vivante la grosse dame assise sur le titre, Funhouse, à l’extérieur. Nous passons du divertissement mignon – une peluche panda contre un coup de maillet – à l’épouvante viscérale. De l’innocence à la faute. Mais l’intérêt que revêtent les personnages du cinéma de Hooper, c’est que la violence qu’ils déchaînent est causée par leurs soins : ils sont arrogants, se moquent de la voyante, veillent à se faire enfermer dans le train-fantôme pour copuler joyeusement, violent l’intimité de la grande famille foraine. Ses personnages sont avant toute chose des spectateurs qui connaissent les œuvres de cinéma, aiment se faire peur ; ils sont convaincus que l’horreur appartient à la fiction. Et ce que montre The Funhouse, c’est comment la fiction peut devenir réalité, comment le cauchemar prend vie à mesure que l’individu se croit tout-puissant et met à mal la tranquillité des autres. Aussi, le film répète le parcours de The Chainsaw Massacre : la propension de la folie individuelle à disperser le collectif, à décimer la bande d’amis en fracturant son identité et en confrontant l’être à sa solitude fondamentale ; également le droit – cher à l’Amérique – à la propriété privée, et au mystère qui l’entoure. Doté d’une mise en scène magistrale qui réserve une acmé vraiment anxiogène, The Funhouse confirme le talent de son cinéaste, Tobe Hooper, que l’on a tendance aujourd’hui à réduire à la tronçonneuse de l’une de ses créations.
Tobe Hooper n'a finalement réalisé que très peu de bons films. Nous pouvons en effet citer "Massacre à la tronçonneuse" (que je n'apprécie pas à titre personnel mais dont je reconnais la qualité scénaristique ainsi que les très bonnes idées de mise en scène) et puis "Poltergeist", devenu tout aussi culte que le premier. Ses autres films ne sont pas vraiment marquants mais on peut malgré tout retenir celui-ci qui a l'air de plaire à une partie du public. Hooper reprend d'ailleurs ici les thèmes de "Massacre à la tronçonneuse". On retrouve en effet une nouvelle fois les jeunes banlieusards, bourgeois et prétentieux, entrant dans un autre monde, celui des bouseux (dans "Massacre", c'était les texans et ici, ce sont les forains), monde dont ils n'hésitent pas à se moquer ouvertement. On connait la suite, rira bien qui rira le dernier et le sourie bêta s'affichant sur le visage des ados se transforme progressivement en cris et en pleurs au fil du film. Et nous retrouvons également un autre thème phare du réalisateur : celui de la famille. On a en effet ici presque un décalque de "Massacre" puisque nous retrouvons le père protecteur, protecteur envers son fils, couvrant ses "bêtises" mais également protecteur de ses valeurs (dans "Massacre", c'étaient d'anciens ouvriers d’abattoir mis soudainement au chômage qui refusaient de bouger vers les grandes villes ici, ce sont donc des forains se tenant bien à l'écart des "gens du coin"). Et en plus du père, nous avons, une nouvelle fois, l'enfant handicapé qui ne peut s'empêcher de tuer car il ne voit pas bien la frontière entre le bien et le mal et entre l'amusement et le meurtre. Nous avons donc un film qui n'est finalement que peu inspiré puisque nous changeons juste de décor et nous avons, de plus, une mise en scène bien moins inspirée que dans "Massacre". Le film se conforme en effet aux codes d'un genre particulièrement en vogue dans les années 80, celui du slasher, en faisant d'ailleurs des clins d’œil amusants à "Psychose" et à "Halloween", tout en parodiant presque les codes du giallo, dans la scène d'introduction. Nous aurions donc pu malgré tout être devant un slasher sympa et divertissant. Mais on s'ennuie la plupart du temps, mis à part dans la dernière demie-heure, beaucoup plus rythmée. C'est avant tout dû à un manque de rythme mais le film est également assez mal construit, les personnages ne rentrant par exemple que dans le train fantôme (et donc, dans le vif du sujet) qu'au bout de trente-cinq minutes du film. "Massacre dans le train fantôme" est donc un petit slasher culte pour certains mais restera, en ce qui me concerne, très anecdotique.
Un bon « slasher » (si on y réfléchie c’est pas vraiment un slasher, il détourne les codes du genre mais j’en dis pas plus pour ne pas spoiler). Loin d’être aussi culte et bon qu’un Halloween ou un Massacre à la tronçonneuse, mais ce Massacre dans le train fantôme reste connu par les fans du genre. Malgré que le scénario tourne un peu trop en rond, le film reste intéressant à suivre. Les décors sont cauchemardesques, Tobe Hooper à beaucoup d’idées dans sa réalisation. Les meurtres sont efficaces et la fin est assez dérangeante, par contre ne vous attendez pas à un excès de violence. Et l'idée du train fantôme est originale et assez bien exploitée. Un « slasher » à voir, mais pas non plus indispensable pour ceux qui ne sont pas particulièrement fan du genre.
Un gore de base plutôt révolutionnaire utilisant le truc du film dans le film; les intrus de "The Funhouse" sont pris par l'anamorphisme de la galerie des miroirs & un étrange jeu entre semblant-réalité se joue dans les arcanes de la fête tandis que le visage malade du fils du patron se découvre à eux et qu'avance l'intrigue... (A noter: la trouvaille du sabir/patois incompréhensible; presque débile et des temps anciens parlé par les automates.)
Je dois être un des seuls à trouver que ce film à horriblement mal vieilli au point d'en devenir ridicule. Qui plus est les acteurs sont assez hilarant dans leur incompétence et je ne parle même pas du doublage catastrophique. Je suis pourtant un grand fan de Hooper, mais ce film au nom plus que ridicule ne restera surement pas gravé dans ma mémoire.
Massacres dans le train fantôme est une création de second plan dans la filmographie de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse, Poltergeist), mais qui tient la route (les rails crissants) avec assurance, grâce à une ouverture qui cite directement Halloween (le masque en point de vue subjectif) et Psychose (la scène de la douche), un scénario divertissant, un rythme qui fonce comme un fou après l'intrusion dans le manège (qui met du temps à arriver, quand même), des acteurs très bons pour hurler (on ne leur demande rien de plus, ici), un schéma de la final girl plus visible on meurt (nous aussi...), et un bestiaire très mal fait, mais joyeux. On regrette vraiment l'aspect ultra-cheap de la créature principale, car dire qu'elle a mal vieilli est un euphémisme (même en se forçant à la nostalgie du trucage fait mains, on n'arrive pas à se retenir de rire quand on la revoit...). Pour le reste, on passe un moment sympathique, fait de très beaux plans (la bestiole qui arrive dans un tunnel mal éclairé en faisant des gestes étranges, un des rares moments où l'on frissonne vraiment, les autres étant ces plans frontaux de poupées qui surgissent en pleine lumière colorée : du fun, et de la terreur). On sent aussi un sous-texte sexuel très présent dans Massacres dans le train fantôme (on pense que Tobe Hooper ne choisit pas pour rien l'attraction où les jeunes se blottissent les uns dans les bras des autres...), cet archétype de la drague facile et bébête est revue et corrigée par son réalisateur : la jeune vierge est prévenue par une vieille folle qu'elle ne doit pas conclure si elle veut rester en vie (dans les années 80, le concept de la final girl ne tient qu'à ça...), son amie moins prude se laisse (malgré elle) spoiler: peloter par la créature pour espérer s'en tirer, la prostituée qui est tuée par la créature et le fait qu'on mentionne souvent que ce n'est pas la seule victime des ébats sexuels violents de ce monstre... De façon très littérale, et régressive, Hooper agite un drapeau rouge qui met en garde les demoiselles de bien choisir le partenaire de wagon sur qui elles vont se frotter dans le manège. On ne sait pas si on adhère vraiment à ce discours très bas de plafond (les femmes représentées sont quand même très potiches, et les hommes vite réduits à des monstres ou des niais), mais il a au moins le mérite de nous indiquer que le film est loin d'être aussi bête qu'il le prétend, et que Tobe Hooper a réfléchi son sujet en détails (l'action aurait très bien pu se dérouler dans un autre manège, sans l'aspect sexuel des personnages, on aurait eu un film d'épouvante banal). Joliment filmé avec ses poupées sous lumières bariolées qui se découpent de l'obscurité, assez malin (bien que balourd) pour réfléchir à l'archétype du train fantôme amoureux, avec malheureusement des prothèses qui sont atrocement mal faites, Massacres dans le train fantôme n'en reste pas moins un petit manège sympa qui se cache dans la belle fête foraine de l'épouvante made in Hooper.
Quelle dégringolade pour Tobe Hooper... Lui qui avait réalisé l'incontournable "Massacre à la tronçonneuse", le voilà tombé bien bas avec ce "Massacres dans le train fantôme". D'accord, l'ensemble fait illusion pendant un petit moment, mais finit par s'écrouler, pour ne jamais pus se relever. En deux mots comme un seul : une coquille.
Ce film qui est plus a ranger dans la catégorie thriller qu'horreur a certes pas mal vieillit mais la réalisation a " l'ancienne " de Hooper ainsi que l'originalité du lieu de l'action en font une oeuvre tout a fait regardable a défaut d'être vraiment inoubliable.L'intro hommage a Psychose est sympa ,bien qu'un peu longuette ,la description des différentes attractions et personnages qui composent la fête foraine s'avère propice a créer une ambiance détendue qui contraste radicalement avec l'angoisse de la dernière 1/2 heure.Pour mieux faire monter la tension ,le réalisateur de Massacre a la Tronçonneuse utilise avec brio les jeux d'ombres ,les décors ,bruitages et marionnettes de l'attraction ,le jeu classique mais efficace des comediens faisant le reste.Du certainement a un manque de moyens ,les meurtres restes discrets et liés pour beaucoup a notre imaginaire ,la scène finale très voir trop stroboscopique n'est franchement pas la plus réussie.