Comme on pouvait s'y attendre, on a droit à un épisode spécial des Simpsons de 1h30.
Ni meilleur ni plus mauvais que ceux de la série TV.
Alors ça fera plaisir aux fans, aux gamins, mais disons que ce n'est sûrement pas le film de l'année.
Comme à son habitude, ses créateurs flattent l'américain moyen, beauf jusqu'au bout des ongles, par de l'humour gras, lourd, répétitif.
Sinon, les personnages n'évoluent pas d'un iota, ils restent toujours aussi demeurés pour attirer les spectateurs reniant toute forme de changements, d'innovation, d'audace artistique, de réflexions, de psychologie, pour qui divertissement ne peut pas rimer avec thématique sérieuse voire grave (houlà, j'en ai mal à la tête).
Repoussant de la main toute remise en cause de l'american way of life.
Dans cet épisode spécial, les Américains polluent leur lac, et finalement, on s'en fout,
Tant qu'Homer puisse faire des pitreries et roter, ça flatte l'américain par un personnage auquel il puisse aisément se reconnaître, sans jamais prendre conscience de leurs défauts.
Je m'attendais presque à entendre : "les intellectuels des Grandes Universités ont prévu qu'il restait 50 ans de pétrole, son prix ne va cesser d'augmenter, alors consommez-en maintenant le maximum, ça ne dureras pas!".
Allez, pour ceux qui ont encore un cerveau, il y a Nausicaä de la Vallée du Vent de Hayao Miyazaki.
Pour les autres, Rest In Peace.