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    La Vie moderne
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    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2008
    Un superbe documentaire, emprunt de pudeur et de noblesse. Ce n'est pas tant le visionnage qui importe que ce qui nous en reste une fois la projection achevée. Tout commence par ce long travelling : cette caméra flottant entre ciel et terre, comme un esprit bienveillant pénétrant le quotidien de quelques agriculteurs. Il y a de l'humanité dans ce film, c'est indéniable : Raymond Depardon filme une espèce en voie d'extinction avec soin et discrétion ( le réalisateur n'apparaît jamais à l'écran et se contente d'écouter ses personnages ). Beaucoup sont vieux et fatigués de vivre... Leur regard en dit long. D'autres, plus rares, sont jeunes et plein d'espoir pour l'avenir... Même si l'humanité de Raymond Depardon demeure tangible, il est difficile de ne pas y déceler une certaine forme d'âpreté. Car si La Vie Moderne magnifie le plancher des vaches ( par sa lumière caressante et par la musique élégiaque de Gabriel Fauré ), son discours résonne comme une voix désenchantée : les agriculteurs d'hier sont incapables d'affronter la nouvelle génération, faute à leurs habitudes et leur éducation primaire ( pour ne pas dire limitée ). La Vie Moderne n'est pas un film testament ( espérons-le, du moins ) mais un testament tout court : celui des paysans grâce auquels notre monde garde en partie de son ordre. Le générique final est absolument bouleversant. A voir absolument.
    wykx
    wykx

    38 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2008
    C'est bien fait mais quand même ce n'est pas aussi délirant qu'annoncé. C'est plus de la photo que du cinéma documentaire d'ailleurs.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2010
    Raymond Depardon rend un hommage plein d'humanité à une ruralité qu'il connait bien, qui la vu grandir et qu'il exhibe avec fierté après l'avoir rejetée. En tant que photographe, ses images sont très belles et quelques plans bien trouvés (la discussion avec Paul qui regarde l'enterrement de l'Abbé Pierre, l'interview de Daniel sur son tracteur). Il y a bien sur quelques longueurs, mais ces témoignages sont beaux, touchant et précieux tant il concerne la plus profonde des ruralités.
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2009
    J'aurais aimer adorer ce documentaire de Depardon pour beaucoup de raisons. La première, c'est son auteur. Humaniste et auteur de superbes photos. Cela se voit dans ce doc aussi. Ensuite, le sujet. Il revient al paÌs, comme on dit chez lui, et filme en toute pudeur des gens de la terre, et d'autres qui n'en sont pas mais qui s'accrochent pour en être. C'est rude, c'est impitoyable, quelquefois. Comme cette vache qui crève là dans l'étable sans que personne puisse y faire quelque chose. C'est touchant, parce qu'on est face à ces gens simples et pleins d'humanité, on est dans leur cuisine, on les regarde dans les yeux, quelquefois un peu embués par la colère ou l'émotion qui monte.
    Mais je n'ai pas aimé ce côté mélancolique d'un monde qui disparait dans le silence et l'indifférence. Parce que si une partie du monde agricole disparait peu à peu, il est aussi vrai qu'on voit ça et là des régions qui s'en sortent, et qui vivent d'une agriculture modernisée et rentable. L'émergence du bio, les combats contre une Europe qui nivelle par le bas, ou encore la prise de conscience de l'importance des formations par les agriculteurs modernes annoncent aussi qu'une véritable mutation s'opère dans ce monde qui a été trop souvent en retard. Je crois que le regard de Depardon est celui qu'il porte sur une partie de sa vie, qui tombe doucement dans l'oubli. Mais ce portrait là, teinté d'un peu de nostalgie, n'est pas celui de l'agriculture d'aujourd'hui, qui peut vivre et même très bien.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2008
    Le troisième et dernier volet de la trilogie des Profils paysans, «La Vie moderne» (France, 2008), esquisse le geste d’une approche, un geste humain et chaleureux d’une caméra mobile arpentant les sentiers qui mènent à des foyers paysans. Raymond Depardon à travers cette trilogie revient sur ses terres natales, côtoie des agriculteurs pour mieux s’immiscer dans le fantôme de ses origines. Fils de paysans, Depardon place sa caméra, et par ce biais le regard du spectateur, face à ses interlocuteurs, dans un axe neutre. S’il opte parfois pour un axe, c’est celui de la contre-plongée où le paysan est surélevé pour mieux exprimer les sentiments de son quotidien. La gouaille rythmée des voies et des dictions confère aux paysans du film une vitalité. Dans l’amer constat que dresse le film, celui d’une agriculture française gangrenée par la PAC européenne, la vie moderne des paysans se nourrit d’ardeur, d’une vitalité que traduit encore davantage la lumineuse photographie de Depardon. Il réside une certaine nostalgie, que le commun des questions étouffe quelque peu. La beauté des regards, la drôle désinvolture avec lesquels parlent ses paysans cache une peine. Cette mélancolie s’exprime au travers d’une photographie trop ensoleillée pour être juste, au travers de jeunes agriculteurs déçus de ne pouvoir mener à bien leur projet, de paysans âgés qui voient leurs travaux s’amoindrir. Les mines parfois soucieuses qu’affichent les paysans contrastent avec la lumineuse clarté des plans. Emprunt d’une certaine nostalgie, contenue par un léger formalisme, aussi agréable que les photos du cinéaste, «La Vie moderne» apparaît comme le journal intime d’un artiste qu’on devine coupable d’avoir abandonné le travail de la terre au profit du travail de l’image. Depardon unit le statut d’agriculteurs dans son régime d’images. «La Vie moderne» n’est que cela : capturer la plus vieille des besognes par un des moyens les plus récents.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    En ces temps où l’art du documentaire ne se résume plus qu’à la recherche du buzz, conjuguant alarmisme et sentences pseudo-moralistes vulgaires, "La vie moderne" fait office de véritable oasis. Alternant plans séquences, portés par la musique de Fauré, sur les routes des Cévennes, et plans fixes sur ces visages de paysans, Depardon fait montre d’une maîtrise esthétique certaine. A voir par exemple la séquence sur Marcelle Brès léguant sa ferme à un jeune couple. Le flash-back est directement suivi d’un plan présentant les mêmes personnages dans la même position. La caméra se déplace lentement sur la gauche, révélant l’absence de la vielle dame remplacée par le bébé aperçu précédemment et devenu jeune enfant, tandis que son père nous donne l’âge de Marcelle à sa mort. Maîtrise et sobriété, au profit d’une émotion juste jouant des contrastes: éclats comiques (Daniel gaffé par le chien venu compléter le portrait de famille) succédant aux silences tragiques (Marcel, les yeux injectés de sang, qui lâche un "C’est la fin" bouleversant). Il se dégage de cet hommage de Depardon au monde paysan, sorte de quête thérapeutique de ses racines, une empathie profonde pour les gens qu’il filme. Et cette empathie ne marche que grâce à la sincérité de la démarche, source de toute la réussite du film. La justesse des portraits évoquera moultes souvenirs et impressions à ceux qui ont des attaches rurales. Comment, par exemple, ne pas succomber à la tendresse devant les jeux de regards de Mme Challaye, ultra active, l’œil pétillant et malicieux, harcelant l’équipe à coup de madeleines? Quelques fautes de goût viennent un peu entacher la délicatesse de l’ensemble, tel le générique final ou la trop longue et gênante séquence d’interview de Daniel. Sur le plan artistique, on est quand même loin d'une élégie "Sokourovienne"... Mais ne boudons pas notre plaisir: "La vie moderne" reste un bel exemple de captation artistique du réel, chargé d'émotions et évitant les écueils redoutés.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2010
    Un doc visuellement soigné, humble et lucide mais surtout qui transpire l'amour et le respect envers son sujet.
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2008
    Sujet en or (la difficile relève des agriculteurs) mais que c'est ennuyeux, pataudement réalisé et en bref : SANS INTERET.
    Depardon n'est pas ici digne de sa réputaion de documentariste hors pair.
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2008
    un hommage rendu par Depardon à ces paysans des Cévennes, des portraits vrais, touchants, interview d'hommes et de femmes de différentes générations .
    Un portrait de cette vie paysanne dure et simple très loin de toutes les nouvelles technologies... un film simple, touchant,
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2013
    La Vie moderne est un documentaire comme on n'en voit peu. C'est d'une sincérité humaine exemplaire, on ne peu qu'être touché par la vie de ses agriculteurs.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    Ce film montre les modes de vie de mon enfance dans les années 50, à la différence près qu'il est tourné dans les années 2000 et que les personnages filmés sont ceux d'un monde paysan en extinction, conscient de sa disparition et sans beaucoup d'espoir même chez les plus jeunes alors qu'avec les mêmes décors à l'époque on était dans un monde en mutation avec la modernité qui entrait dans la cour et dans la cusine de la ferme.
    Le photographe Depardon cadre magnifiquement les paysages et les gens. Comme beaucoup de paysans de l'ancien temps ce sont des taiseux devant des tiers, mais Depardon leur fait dire grace à sa caméra, beaucoup plus que les quelques mots que nous entendons. Chaplin avait traité dans les "temps modernes" des ouvriers-robotisés, Depardon traite beaucoup plus subtilement,dans "la vie moderne" des derniers paysans français.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    56 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2008
    Oui, c'est un bon film. Moi il me rappelle de très bon souvenir de vacances avec mes parents. Nous allions souvent à la montagne, ce film m'a rendu nostalgique. Il va surtout retourné le cœur. Ces braves gens qui peinent à survire et faire leur passion. Oui, une beau film. J'ai était septique au début du film en entendant la voix de Depardon, mais finalement on se laisse vite emporter. Les scènes "drôle" sont importante dans ce film, elle redonnent un peu de bôme au cœur. Mais alors, pourquoi n'avoir mis que deux étoiles.
    Ce que je reproche à Depardon, c'est qu'en tant que cinéaste il reste trop dans la photo. Pour moi en tant que photographe, ce film n'en est pas un. Se sont ni plus ni moins des photos, aux plans uniques. Auxquelles, on aurait donné aux personnage un peu de mouvement et la parole. Oui, mais de ce fait c'est trop plat, trop frontal, trop neutre. Utiliser des plans différent aurait été je pense plus judicieux. Bien que les paysages soient magnifiques les lumières superbe et tout se que vous voudrez c'est trop plat.
    De plus, toujours en tant que photographe je trouve les plans beaucoup trop serrés. Pas assez de ciel, les cadrages tronqués, on ne voit pas les choses en entières. C'est tellement serré que l'on ne peut pas "s'évader" du cadre. Depradon ne laisse pas cour à notre imagination. C'est bien dommage. Ce documentaires auraient put être splendide, là il est juste, sympa...
    diehard5
    diehard5

    41 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Pauvre Depardon ! Il interroge ses chers paysans de façon si pataude et si plate que l’on n’apprend presque rien de ces personnages pourtant très attachants. Sinon par la force expressive des visages, remarquablement photographiés, mais dont l’interprétation est brouillée par la gêne évidente qui s’y lit d’attendre indéfiniment la question qui ne vient pas ou est lamentablement bredouillée. Obtenir si peu d’une complicité qu’on devine réelle, c’est rédhibitoire.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2011
    L'histoire des bouseux de France, troisième volet.
    Le principal problème de Depardon, c'est que c'est sans doute un bon photographe, et un gentil humain un peu nostalgique, mais c'est indéniablement un très mauvais cinéaste. Tout est en plan fixe, avec une qualité de pellicule limite, seul le vrai 16/9ème sauve le tout du ridicule, encore que la scène où il change le cadrage en cours de route achève quand même le tout. Surtout avec la prise de son limite amateur, et la voix chevrotante du Depardon pas tout jeune non plus et pas très incisive.
    Pour le reste, l'humanité à tout prix pour les bouseux est touchante mais ces personnages font quand même froid dans le dos. On imagine à quel point le manque de culture, d'éducation sans parler d'oseille (sonnante et trébuchante) font des bombes sociales à retardement. Et on n'est pas dans le tiers monde.
    Au niveau exotisme, on fait carton plein, nous autres, petits parisiens bac 3, c'est carrément un voyage dans l'inconnu, à 500 Km de chez nous. Mais c'est quand même caricatural, les éleveurs à 80 km de l'Île de France, en Beauce pour ne pas donner d'exemple, roulent en Audi dernier modèle, ont des tracteurs climatisés avec toutes les options, et passent une fois par mois à Paris pour le théâtre ou le cinématographe, bref, il y a bouseux et bouseux, Depardon a fait un effort de casting magnifique pour sélectionner les pires.
    Pour le reste, c'est évidemment intéressant comme témoignage, dommage que la musique soit décalée et inexistante dans les plans qui en auraient besoin, que l'histoire soit décousue au possible, que l'émotion soit souvent préférée au raisonnement. Et ce qui manque le plus est peut-être un regard distancié ainsi que des chiffres et une carte. De l'information quoi.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 août 2009
    Mais quelle est la finalité de ce film? Nous montrer la campagne reculée et une certaine image de la ruralité en France, le manque de cohésion entre les différentes histoires humaines fait que l'on se lasse vite. Un bon épisode de strip tease (magazine de reportage belge de France 3) sur le thème aurait suffit...ou alors un bon documentaire...
    Oups, les vrais cinéphiles intellos ne disent pas de mal de Depardon...Tant pis
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