Après le loufoque Brice de Nice (2005), James Huth nous revient en plein forme avec un teen-movie « à la Française », dénommé Hellphone !
On découvre alors Sid, un lycéen fan de heavy métal et de skateboard, des bagues plein les dents qui séprend dune jeune demoiselle, la sublime Angie, fraîchement débarquée des States.
Mais pour la conquérir, rien de tel quun portable. Il décide donc den acheter un dans le premier bazar du coin.
Mais la conquête de la jeune femme va être difficile, en effet, il croisera sur son chemin Virgile, le playboy du lycée. Sensuivra aussi quelques soucis de « portabilité » avec son cellphone !
Bon, vous laurez deviné, James Huth ne sest pas réellement foulé (comme la dernière fois dailleurs). Qui dit teen-movie, dit obligatoirement, scénario ringard, et bien une fois nest pas coutume, on néchappe pas à la règle !
Que ce soit dans le scénario ou dans linterprétation des acteurs, on reste évasif quant à pouvoir dire sils ont de vrais talents, ou pire encore, sils sont vraiment crédibles !
Que ce soit Jean-Baptiste Maunier, plus connu pour son rôle de « chanteur à la croix de bois » dans Les Choristes (2004), il se retrouve aux côtés de la radieuse, mais inconnue en France, Jennifer Decker, récemment à laffiche avec Jean Reno aux States, mais en direct to video en France, avec Flyboys (2006). Et sans oublier le rouquin de la bande, lui aussi inconnu aux bataillons, il sagit de Benjamin Jungers, qui nous vient tout droit du Plat Pays !
Voilà, les présentations sont faites, passons à la suite. Une nouvelle réalisation qui peine à faire rire, des personnages beaucoup trop stéréotypés, des blagues potaches ou en dessous de la ceinture qui finissent par être lourdes.
En résumé, Hellphone est à réserver à un public avertis et concerné. Cest à dire ? Les adolescents fougueux et autres jeunes en manque de clichés stéréotypés, blagues « à la con » et autres délires dédiés à la catégorie « âge bête » : ladolescence !