Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
NiERONiMO
40 abonnés
353 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 16 juin 2012
Nicolas Winding Refn est probablement le cinéaste danois le plus en vogue dernièrement ; cependant, bien avant de mettre en scène Ryan Gosling dans le triomphal Drive, celui-ci s’était illustré en 1996 avec Pusher, premier volet d’une trilogie centrée sur la criminalité danoise. Et l’on remarque, avec ce long-métrage coup de poing, que Refn possédait déjà son indubitable talent consistant à littéralement transcender un contenu en soit simple ; en ce sens, si Pusher nous conte les tribulations d’un petit dealer de drogue répondant au nom de Frank, le tout n’en est que plus passionnant au terme d’une immersion totale aux côtés du personnage … on suit donc avec un intérêt grandissant les contours de son univers, formé de tractations litigieuses et de ses fréquentations, avec le notable Tonny (son acolyte) ou encore Milo (un dangereux mafieux serbe). Au bout du compte, c’est un réalisme percutant qui confère au long-métrage un caractère à proprement parler unique ; et pour ce faire, Pusher arbore une mise ne scène excellente (avec une prédominance de la caméra à l’épaule), des dialogues acérés et enfin surtout des protagonistes tous plus authentiques les uns que les autres. Et tandis que l’on pourrait également souligner la présence d’une BO des plus correcte (bien que discrète), on reste scotché face à la lente descente aux enfers de Frank, véhiculant tout du long une tension croissante et palpable ; le tout en devient donc fascinant, déroutant même. Enfin, Pusher compte de superbes interprétations allant de pair avec le réalisme de ses personnages ; aussi on peut féliciter ces acteurs méconnus que sont Kim Bodnia ou encore Zlatko Buric (et un certain Mad Mikkelsen, à bien des lieux ce que l’on connait aujourd’hui de lui, et non en mal). Pour conclure Refn démontrait déjà que celui-ci possède un talent rare de mise en scène, tout en développant un style propre et atypique ; dès lors, bien que l’histoire de Pusher n’est finalement que peu particulière, c’est la force de ses personnages et son ambiance si captivante qui en font un film foutrement original, et ce dans le bon sens du terme.
Excellent film sur la Mafia Danoise, un sujet maîtrisé, une image soignée, un jeu d'acteur incroyable. Un premier film qui annonce la carrière fracassante de Refn. Un classique
Un très grand film du nouveaux génie du cinéma nordique Nicolas Winding Refn. Le premier épisode de cette trilogie déjà culte n'est pas le meilleur mais reste un excellent film a voir sous aucun prétexte. Une plongée très sombre dans la pègre de Copenhague qui est digne des plus grands films de gangsters. On suit le quotidien d'un petit dealeur d’héroïne, Frank qui s'attire des problèmes auprès d'un important dealeur Milo. Filmé caméra à l'épaule et soigné au niveau de l'image, la trilogie "Pusher" commence de la meilleur des façons.
Le début d'une trilogie peu connue (ce qui est fort dommage) mais exceptionnelle et bien sûr de la carrière de Nicolas Winding Refn, réalisateur du film Drive. Pusher est un film coup de poing qui n'y va pas par quatre chemins et qui annonce la couleur dès les premières minutes, une vraie claque.
Pas mal d'apriori au depart ! ...mais vraiment très agréablement surpris ! Un vrai rythme ! Un vrai sens de ma réalisation , neuf , brut de décoffrage , une vision abimé et nerveuse du polar ! Magnifique ! Dommage que l'on ne puisse pas mettre une etoile de plus ;)
Avec ce premier volet de la trilogie pusher, NWR parvient à insuffler une très grosse densité dans le scénario: on ne s'ennuie pas une seconde tant les évènement s'enchaînent les uns après les autres avec une intensité incroyable. Cette intensité m'a clairement scotché à l'écran. On retrouvera cette caractéristique dans le second volet. Ce qui marque également dans ce film, c'est son ultra réalisme qui est rendu possible grâce à une réalisation parfaite, qui a elle seule nous fait ressentir les émotions des personnages, et des acteurs vraiment au top incarnant des personnages bien écrits et très charismatiques. Le film met en scène Franck dont la sensation de malaise face à des dettes augmente crescendo dans le film. Pusher rentre sans aucun doute dans les plus grands films réalisés sur la mafia, ce qui est assez impressionnant pour un premier film de la part du réalisateur.
Le premier opus d'une trilogie devenue culte sur la mafia de la drogue dans les pays nordiques. Ce qui frappe bien sûr en premier lieu c'est le réalisme de la mise en scène qui différencie "Pusher" des productions habituelles sur le thème, notamment celle venue des Etats-Unis. Ce réalisme imposé de toute façon par les moyens limités du métrage est bien dans la mouvance du fameux "Dogme 95" initié par Lars Von Trier, même si en tant que film de genre "Pusher" ne peut en revendiquer l'étiquette . Au-delà de ses aspects formels, le film s'inscrit dans la tradition des films de gangsters américains des années 80 notamment "Le pape de Greenwich Village" de Stuart Rosenberg qui repose de la même manière sur la trahison fortuite au sein d'un duo amical de petits malfrats. La première partie du film qui nous décrit par le menu le trafic institué par les deux truands est plutôt optimiste même si les méthodes employées ne sont pas toujours reluisantes. Mais comme toujours dans ce type de relation très hiérarchisée c'est la volonté de s'émanciper d'une tutelle devenue trop pesante conjuguée à l'appât du gain qui amène l'inévitable conflit de territoire. Le héros joué par un très convaincant Kim Bodnia qui est en dette avec un certain Milo, son principal commanditaire, doit trouver très rapidement une très grosse somme d'argent pour effacer l'ardoise d'un gros coup qui vient de capoter. C'est la quête de cette somme qui occupe une deuxième partie où l'horizon s'obscurcit réellemen,t montrant la réalité de ce milieu un peu édulcorée dans le préambule. Chacun montre sa vraie nature et l'instinct de survie reprend tous ses droits. Nicolas Winding Refn réussit la gageure de mener un film de genre en le dépouillant d'une partie de ses codes. Ses deux acteurs principaux sont de précieux atouts pour son entreprise. Il saura s'en souvenir en faisant de Mads Mikkelsen son acteur fétic
Le précurseur d'une trilogie culte. Ayant pour contexte principal le milieu de la mafia bien crasse de Copenhague, Pusher met en scène les jours mouvementés d'un petit dealer macho qui, suite à sa maladresse au cours d'un deal, en verra vraiment de toutes les couleurs... Un peu comme Nicolas Refn à l'époque. Un film réalisé par un sincère adorateur du 7ème art.
Film violent pas seulement dans les actes mais aussi dans les paroles et le contexte. Filmé caméra à l'épaule la plupart du temps et cela renforce la crédibilité et le réalisme. Le cinéaste ne possède pas encore la virtuosité de ces long-métrages suivants mais on reconnait déjà la marque Nicolas Winding Refn.
Très original vraiment. Immersion dans le milieu des dealers, violent et sans valeur aucune. La sélection musicale booste le rythme du film. Les 3 volets du tryptique proposent une atmosphère très différente, mais chacun m'a laissé des images fortes en tête, c'est un critère de choix pour laisser une très bonne note à ce(s) film(s).
Des histoires de survies, de filiations et de pressions psychologiques terribles traités avec un une intelligence humaine exemplaire et pour le moins déconcertante pour un si jeune réalisateur...
Très bon film qui révolutionne le genre du film de gangsters,on pourrait meme dire que ce film est un documentaire par la façon de Nicolas Winding Refn de filmer qui est formidable.Devant la caméra Kim Bodnia et tous les autres acteurs joue avec une grande simplicité dans le role de personnage charismatique.On retrouve un peu de Scorcese dans ce film par rapport au changement d'ambiance lors d'un dialogue.Très Bon film à voir absolument.