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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 juin 2013
Durant une semaine, comme une sorte de documentaire, on suit la semaine "compliquée" d'un petit trafiquant de drogue. La grande maitrise stylistique, les acteurs et les scènes d'une pureté, rendent le film saisissant de réalisme. Comment on dit "grosse claque" en danois?
" Mouais " ! Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir vu ce premier opus de cette trilogie. Mouais, le film est original et tente une approche bien plus réaliste pour filmer la pègre danoise mais cette approche, très proche du courant naturaliste en littérature, hérite du coup de ces défauts. Et à l'instar de ce courant, ce film pèse par la lourdeur de certains détails qui se veulent accréditeurs de réalité. On s'ennuie presque devant ce "banal" ( entendons bien ici banal au sens de trop proche de la vrai vie) récit de la vie d'un voyou. Je ne regarde pas un film pour voir un documentaire( on a même des plans avec la caméra sur l'épaule). C'est Tout de même une tentative novatrice de cinéma qui se doit d'être saluée, mais qui pour moi n'est pas une réussite .
Cannes, et avec elle Only God Forgives, ont remis sur le devant de la scène le danois Nicolas Winding Refn. N'ayant de sa part vu que l'énigmatique mais très décevant Bronson et le chef-d'oeuvre Drive, il me tardait on ne peut plus logiquement de découvrir sa filmo un peu plus en détail. On commence avec la trilogie Pusher, chronique d'une pègre danoise qui tranche admirablement avec l'aseptisation qu'à choisi un Scorsese pour présenter son alter-ego New-yorkaise. Ici, tout est crade, glauque, viscéral mais de fait tellement plus réaliste et humain. Narrativement sobre mais nerveux, ce premier volet se démarque aussi par sa mise en scène. Caméra à l'épaule, cadrage rapproché, absence de plans aériens : on est plongé dans les bas-fonds de Copenhague, et difficile d'en sortir. Il faudra vivre le calvaire de Frank à fond, et boire la tasse avec lui jusqu'au bout dans son univers déprimé, et ce à travers une photo terne et morose. Visuellement sobre mais efficace, scénaristiquement fouillée et très bien jouée, cette fresque mafieuse n'a rien d'aussi épique que Goodfellas, mais ne lui rend, sinon en épate, presque sur aucun terrain, et réinvente le genre de manière très juste. Bref, je ne devrai pas tarder à m'enfiler Pusher II.
Que ce sois le 1, le 2 ou bien le 3. nous suivons a chaque fois l'histoire " le calvaire" d'un personnage... extrêmement bien mit en scène, un univers sombre et très réaliste, qui nous dégoute du milieu de la dogue... Une trilogie grandiose !!!
Un très bon film de Winding Refn tout en puissance avec un Mikkelsen naissant et un jeu de caméra à l épaule assez percutant rendant un réalisme inattendu au film. Moi qui m attendait selon les dires a un bon film mais ou la violence devient pesante je remarque que celle ci est très peu présente mais extrêmement malsaine et bien faite, l impression d un documentaire mais avec un aspect plus glauque. Une réussite.
En nous entrainant, à l’aide d’une caméra au poing digne d’un documentaire, au sein du quotidien de deux truands dans les bas-fonds de Copenhague (un décor surprenant pour un tel film), Nicolas Winding Refn nous offre une image de la petite délinquance qui prend à contre-pied le cinéma hollywoodien donnant une vision aseptisée des milieux mafieux. Dans une ambiance crasseuse où la violence sauvage et la vulgarité des personnages sont au centre du récit, le scénario coup de poing et la réalisation sans artifices de cette œuvre audacieuse s’éloignent effectivement des films de gangsters et de trafic de drogue mainstream. L’unité de temps s’étalant sur une semaine, l’omniprésence de la caméra et les enjeux mis rapidement en place réussissent à créer un lien entre le public et son personnage à priori rebutant. Quant une intrigue classique est filmée dans des conditions limitées dignes du dogme 95 donne un film aussi étonnant, c’est bien que nous sommes devant le travail d’un réalisateur particulièrement prometteur.
Premier de la trilogie, 'Pusher' raconte les déboires de Frank, un dealer qui essaie difficilement de se faire une place dans la petite criminalité au Danemark. Filmé de manière ultra-réaliste, caméra à l'épaule, 'Pusher' nous absorbe littéralement dans cet univers malsain, où l'ambiance très sombre, nauséabonde des rues de Copenhague infestées par le crime et le trafic de drogue se ressent tout le long du film. Refn impose par ailleurs un rythme qui monte crescendo, marqué par des moments de suspense intense, mais également une mise en scène stylisée qui lui est propre, que l'on retrouve dans ses autres films.
Plongée suffocante dans l’univers de Frank, dealer de Copenhague à la dérive qui va se retrouver pris dans une spirale infernale. Un film noir haletant au réalisme brutal et maîtrise stylistique impressionnante. Un véritable uppercut.
Nicolas Winding nous offre ici une vision du monde des dealers plutot inhabituelle. On retrouve les memes ingrédients et à peu près le meme scenario: un dealer qui se retrouve a devoir a payer ses dettes a son grossiste sous peine de mort. Mais la ou le realisateur innove,c'est dans l'immersion car tout est perçu du point de vue de l'acteur principal,la realisation caméra a l'epaule renforcant cet aspect. Au dela de ca, le realisateur fait passer un message important qui fait partie de l'une de ses regles qui est que celui qui vit par l'épée mourra par l'épée. Meme si tout semble tout beau tout rose avec l'argent qui coule a flot,tot ou tard les ennuis arriveront et le realisateur retranscrit tres bien cette impression et la detresse de Kim Bodnia.
Un polar dense, nerveux, particulièrement magnétique, où la dureté et la violence ambiantes sont parfaitement maitrisées. La très habile mise en scène de Nicolas Winding Refn est une nouvelle fois magistrale, évite bon nombre de clichés, les acteurs sont convaincants à l'image de Mads Mikkelsen ou Zlatko Buric, Laura Drasbaek est quant à elle très belle et touchante. La bande originale colle très bien à l'ambiance du film. Vraiment prenant.
Nicolas Winding Refn signe un premier film qui tape fort ! Je l'avais déjà vu il y'a quelques temps, à la même époque que Drive et Bronson et il m'avait relativement bien plu. Une réalisation qui se veut à la fois très technique mais aussi qui mise beaucoup sur la performance physique, la prestance des acteurs est un atout majeur à la réussite du film et un alliage très solide. La violence de certaines séquences est poussé à l’extrême, le climat et l'ambiance global appuient ce point et électrise le contenu et l'aspect réaliste du film. On vit la déchéance et les trahissons de Franck de façon très brutal, en immersion, les passages les plus beaux sont à mes yeux ceux qui unissent Franck à ses proches, sa " copine ", son ami et aussi à sa mère ... L'ardeur des sentiments se fait sentir, la colère et les accès de rage plus précisément.
Refn réinvente le film de gangster. Finis le coté glamour et idéalisé des mafieux américain, bienvenue dans l'univers poisseux, crade et violent des gangsters danois. Une mise en scène réaliste filmé à l'épaule, des personnages antipathique au possible, voici un film qui nous prend au tripes. A voir absolument, sous peine de mourir idiot.
Il faut dire que j'ai été bien déçu par ce Pusher. Malgré une mise en scène plutot efficace, j'ai trouvé le film plutot lent et prévisible. Certains roles sont sous exploités, et on ne comprend pas trop l'attitude de beaucoup de personnages qui est plutot irrealiste. Meme si on a une interpretation correcte des protagonistes, et que la descente aux enfers de Frank pour rembourser sa dette est présente, eh bien il n'y a aucune intensité, et qu'il l'a rembourse ou pas on s'en fout. C'est aussi sans doute une force du film, c'est qu'on a de l'empathie pour aucun personnage dans le monde de la drogue... Ca manque clairement de folie, d'humour, de personnages déjantés, parce que si c'est voulu pour être réaliste autant regarder un documentaire parce que je pense qu'on se doute que les drogués et surtout les dealers ne sont pas des personnes très fréquentables et digne de confiance. Voilà véritablement déçu après avoir lu les bonnes critiques, mais trop prévisible, pas assez fou, et limite répétitif j'oublierai vite ce Pusher.