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Wobot
20 abonnés
137 critiques
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5,0
Publiée le 4 août 2012
Meilleur épisode de la trilogie pour ma part,Winding Refn innove avec une mise en scène caméra à l'épaule qui confère au film un aspect documentaire et réussit donc une immersion totale dans les mésaventures d'un dealer trentenaire(interprété génialement par Kim Bodnia)enfermé dans un cercle vicieux du à une grosse dette auprès du parrain de la mafia serbe.Cette mise en scène nous balance en pleine tronche des morceaux de bravoures jubilatoires(la mythique course poursuite de Frank essayant d'échapper à 2 flics) et des scènes d'une extrême tension(Frank réclamant de l'argent à un pauvre junkie spoiler: qui va jusqu'à se suicider par surprise et devant le dealer ).Refn,par son scénario,crée une relation ambiguë et originale entre Frank et Vic,une prostituée lui cachant sa drogue et celle avec sa mère tout simplement émouvante car rempli de non-dits et de retenu.Il nous fait ressentir aussi,comme pour Pusher II et III,la vie presque minable de ces criminels et non le fantasme comme pouvait faire Scorsese dans Casino ou Les Affranchis.Un film fondamental!
J ai vu ce premier opus après le second, non pas que cela gêne l histoire ces dernières étant complètement indépendantes. Force est de constater que dans ce cas la suite a surpassé l original. Pusher premier du nom est un film sombre et efficace qui relate le quotidien de dealers minables à Copenhague. Plans foireux, embrouilles, vie au jour le jour avec des lendemains de plus en plus incertains, violence sont présents tout au long du film. La photo n est pas extraordinaire mais côté mise en scène on sent déjà le talent du metteur en scène danois au nom imprononçable.
Winding Refn a dans Pusher un parti pris très intéressant, celui de ne pas esthétiser le milieu de la mafia et de la contrebande. Les personnages ne sont pas travaillés et mis en scène avec splendeur comme chez Scorcese par exemple (par contre l'intrigue fait penser à celle de Mean Streets), ici on a presque une impression documentaire. En découle un film très épuré, hyper réaliste. Cette approche, assez novatrice pour un film du genre (mais qui, dans un registre parallèle, rappelle un peu Kassovitz avec la Haine ou Noé avec Irreversible) est très efficace et nous plonge au plus près de l'enfer de la drogue, là où c'est chacun pour sa peau et où chaque jour est une survie. Tout le monde peut s'identifier à Frank, dont le physique est particulièrement anodin, le look particulièrement banal, et la vie particulièrement simple. Le film est donc probablement un de ceux qui semble coller au mieux à une réalité crue et moche (on ne peut pas dire que la photographie soit magnifique, même si elle bien maitrisée). C'est drôle, le réalisateur semble ici avoir fait le choix inverse par rapport à Drive : on privilégie le scénario et son réalisme à la mise en scène. Intéressant donc, j'ai hâte de voir les deux autres. 3.5 étoiles parce que j'ai mis du temps à rentrer dans le film et parce que je ne suis pas non plus clouée à mon canapé.
Autant j'adore "Drive" et j'ai trouvé "Bronson" excellent, mais "Pusher", premier film de Nicolas Winding Refn m'a ennuyé par son approche documentaire, loin du grand crime organisé. Pourtant sur papier ça semblait interessant. Narrant la semaine d'un petit pusher ( dealer en anglais ) endetté et contraint de fuir pour échapper à ses amis qui veulent sa peau. C'est logique quand un ami nous doit de l'argent on le zigouille. Histoire simple mais efficace, "Pusher" pouvait tomber dans la facilité ou l'overdose du genre en singeant le maître du genre Martin Scorsese, mais préfère aller à contre sens en adoptant une approche ultra réaliste, non pas à la Michael Mann mais de manière documentaire ou reportage en suivant des personnages banals et non fantasmé. "ça m'a l'air interressant tout ça" me dis-je naivement, avant que je ne sois devant ma télé à me rendre compte que finalement c'est cette approche que je n'aime pas. Mais le pire survient à la fin, quand on voit que ça ne finit pas. Pourquoi faire un flm ou il n'y a pas de fin ou qui amène une suite directe ? Moi pas comprendre. Je vais rester sur Scorsese ou "Le parrain".
Pusher est une plongée réaliste dans la petite criminalité , l'énorme point fort réside dans la qualité naturelle des acteurs (Pusher a permit de révéler Madds Mikkelsen) et la tension grandissante de l'histoire. En effet, le début du film m'a laissé un peu indifférent, c'est filmé comme un amateur et il se passe pas grand chose mais la succession d'évènements très maîtrisé de Nicolas Winding Refn nous permet à nous spectateurs de ne pas décrocher du film une seule seconde. Sombrement génial , NWR casse l'image charismatique du trafiquant de drogue toujours sur son 31 , c'est donc forcément plus réaliste. Ajouté à cela des acteurs qui étaient tous inconnus, un réalisateur presque tout autant et une façon de filmé proche de l'amateurisme mais bien évidemment voulu et on a presque d'avantage l'impression d'être en face un docu hyper prenant qu'un film. Culte dans son genre.
J'aime beaucoup Nicolas Winding Refn, c'est pourquoi j'étais curieux de découvrir la trilogie Pusher. Effectivement, ce premier volet est franchement très sympa : une ambiance assez angoissante avec du suspens et de la violence, une histoire de deal de drogues assez classique mais qui fonctionne bien. Ce n'est pas le film le plus mémorable du monde nde selon moi mais c'est franchement divertissant, même si je regrette la fin abrupte et qui appelle directement à voir la suite.
Un très bon film de Winding Refn tout en puissance avec un Mikkelsen naissant et un jeu de caméra à l épaule assez percutant rendant un réalisme inattendu au film. Moi qui m attendait selon les dires a un bon film mais ou la violence devient pesante je remarque que celle ci est très peu présente mais extrêmement malsaine et bien faite, l impression d un documentaire mais avec un aspect plus glauque. Une réussite.
Un style à part est mis à l'épreuve dans ce film danois assez réaliste.Méme si le pitch de départ ne casse pas des briques,les acteurs et la mise en scéne rend le film surprenant d'authenticité.Le scénario prend les routes les plus empruntées du cinéma de gangster mais d'une facon plus aboutie.Cependant,la fin est une des plus imprévisibles qu'on ait pu voir dans ce genre de film.
Beaucoup encensé, ce film est une déception pour moi. Certes, l'approche psychologique du genre est intéressante mais je préfère les héros scorsesiens. De plus, le scénario trâine un peu longueur et l'esthétique est vraiment affreuse. Par contre, la mise en scène est dynamique et la BO vraiment classe. L'interprétation est irréprochable mais rien d'exceptionnel pour moi.
Bienvenue en enfer ! Pusher est une plongée sèche et sans retour dans le monde de la drogue. Et pas besoin d'artifices pour être efficace. Le film est à l'image du personnage principal : ultraviolent, imprevisible. Tourné caméra à l'épaule, et avec un grain assez gros, ce qui rend l'ensemble très réaliste, le film atteint des sommets dans le final. En effets, les derniers plans, sombres et glacials, transpirent carrément la mort.
Me voilà enfin aux affaires avec la fameuse trilogie de Nicolas Winding Refn, Pusher. J’attends énormément de cette trilogie, largement plébiscitée par la presse et les spectateurs. De plus NWR est un réalisateur que j’apprécie, il a eu des bonnes et des mauvaises périodes dans sa carrière mais force est de constater qu’il va falloir compter sur lui à l’avenir. Déjà il y a une quinzaine d’années le jeune réalisateur s’était fait remarquer avec son premier Pusher. Caméra à l’épaule, filmé sous une forme tellement réaliste qu’on est à mi-chemin entre le film amateur et le documentaire. Intrigant donc, mais des plans qui donnent parfois mal à la tête tellement la caméra va vite, surtout lors des dialogues où elle divague d’une bouille à l’autre. En gros j’ai eu ce à quoi je m’attendais, un film poignant sur le milieu de la poudre à Copenhague. Rien d’autre ? Ben pas vraiment, c’est un bon film, sans non plus être un chef d’œuvre. On suit la descente aux enfers d’un type influençable qui peine à trouver sa place dans cet environnement malsain où deal peut rimer avec traitrise. C’est bien fait mais le dernier tiers m’a un peu lassé ; alors que la majeure partie du film est assez bien rythmée et maitrisée ; je suis un peu resté sur ma faim… Mais que Dieu bénisse Nicolas Winding Refn, la suite de la trilogie devrait encore plus me plaire et plaider en sa faveur.
Premier de la trilogie, 'Pusher' raconte les déboires de Frank, un dealer qui essaie difficilement de se faire une place dans la petite criminalité au Danemark. Filmé de manière ultra-réaliste, caméra à l'épaule, 'Pusher' nous absorbe littéralement dans cet univers malsain, où l'ambiance très sombre, nauséabonde des rues de Copenhague infestées par le crime et le trafic de drogue se ressent tout le long du film. Refn impose par ailleurs un rythme qui monte crescendo, marqué par des moments de suspense intense, mais également une mise en scène stylisée qui lui est propre, que l'on retrouve dans ses autres films.
Premier film d'une trilogie mais surtout première partie d'une chronique décrivant le milieu du crime à Copenhague. On y fait la connaissance de Frank, dealer de moyenne importance et de son acolyte Tonny. Tout roule pour Frank, il est proche de Milo, baron de la drogue qui le fournit, son affaire marche. On le voit vivre dans une certaine insouciance mais très vite sa vie va devenir un enfer. Trop appâté par le gain, il va prendre un risque considérable en contractant une énorme dette envers Milo. Ça aurait pu être une affaire en or mais ça va être le début d'un véritable enfer pour lui. Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, le film se dévoile tel quel. Une semaine pour se foutre dans la merde, une semaine pour voir son monde s'écrouler sur soi et se retrouver seul, une semaine pour voir sa vie ne tenir qu'à un fil. Mais une semaine pour s'en sortir, une semaine pour trouver une solution et peu importe à quel prix, ici la fin justifie les moyens et rien n'arrêtera Frank parce que après tout c'est belle et bien sa vie qui est en jeu...
Ayant vu Drive , Bronson et Le geurrier silencieux il mettais oblige de voir la trilogie Pusher ! Je commence par dire que je ne suis vraiment pas fan de film de drogues ou d'action en general ...Mais ce film que regale ! Le film est filme camera a l'epaule , donc la camera bouge beaucoup , perso. cela ne ma pas du tout derange ! Au contraire ! Je trouve que c'est la touche personnelle au film et cela apporte vraiment du realisme au film ! Parce que le film est vraiment realiste et ca c'est rare d'en voir des films qui en ont autant ! Les acteurs sont vraiment exellents , il jouent parfaitement leurs roles , il choquent eux aussi par leur realisme ! Petite deception , j'ai adore Mads Mikelen dans ce role ! Mais on n'a la pas vu asser ... Franchement meme si vous n'etes pas fan de ce genre de film , n'hesitez pas ! Il vous surprendra !