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toinou
45 abonnés
706 critiques
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4,0
Publiée le 16 juillet 2023
Nicolas Winding Refn nous offre une nouvelle fois un film absolument incroyable et le début d’une excellente trilogie, la mise en scène est excellente avec une caméra à l’épaule presque tout du long. Tous les acteurs sont excellents, que ce soit Kim Bodnia, l’incroyable Mads Mikkelsen ou encore Zlatko Burić qui jouent tous les trois des personnages extrêmement bien écrits. Tous comme le scénario qui est brillamment pensé et des dialogues finnement écrits. Point faible, la qualité d’image du film qui date pourtant de 1997 et la photographie qui n’est pas belle, contrairement aux futurs longs métrages du réalisateur. La BO aussi est vraiment géniale et nous entraîne dans l’histoire.
Le film prend vraiment sa pleine mesure au bout d'une trentaine de minutes lorsque le deal de Frank tourne mal suite à l'intervention de la police. Arrêté et libéré (faute de preuves) après 24 h de garde à vue, il doit rembourser une forte somme à son fournisseur, Milo, qui lui demande des comptes. Et plus il tarde à rembourser, plus la note augmente... Je m'attendais à mieux. L'ensemble est pâlichon et pas assez musclé à mon goût, c'est peu prenant. Je suis surpris que ce film danois est eu du succès et des séquelles. Seulement deux scènes chocs : le tabassage de Tonny à coups de batte de base-ball (45 ème minute) et un début de passage à tabac/torture (light) après 1 h 30 de visionnage. A noter également la présence de Mads Mikkelsen (excellent acteur vu dans "Casino royale" et "after the wedding") dans le rôle de Tonny.
Je considère Nicolas Winding Refn comme le réalisateur le plus intéressant et le plus doué de ces dernières années, on sent le gars qui aime mettre en scène un film (à défaut d'une histoire...dirons certains) cependant son premier long-métrage ne m'a jamais fasciné. Durant une semaine on suit un dealer qui doit de l'argent à un autre dealer, Pusher est un film possédant une certaine efficacité mais il est trop long et il y a des coups de mou dans le rythme, d'ailleurs je reprocherai un manque de nervosité. Et puis le côté "aspect documentaire" dans une fiction ne m'a jamais vraiment passionné, c'est voulu avec cette façon de filmer qui n'est pas sans rappeler celle de la série The Office. Ça se veut par moment cru et réaliste pour autant la violence de ce film n'est pas réellement fascinante, de plus les personnages sont pour la plupart des parasites auxquels il est difficile de s'attacher par contre les acteurs sont très bons dans leurs personnages respectifs (certains ont même la gueule de l'emploi). Je reste sur le même avis que lors de ma première vision, c'est tout de même à découvrir car il a fait connaître son réalisateur. Mais je considère qu'il fera mieux par la suite.
Vraiment moyen , ça manque de rythme , on s attend a plus trash , en bref étonné de voir que certain considère ce film comme un chef d' œuvre car c est loin d' être le cas !
Ce n’est pas dans la recherche de (dé)placements branchouilles de caméra chers aux nouveaux prodiges hollywoodiens, sud coréens, ou hongkongais, ou dans un scénario extraordinaire qu’on trouvera la véritable performance de Nicolas Winding Refn. C’est dans son effort de recherche dans la correspondance entre fond et forme que le danois épate « grave ». Le style documentaire que choisit ce cinéaste est aujourd’hui fort classique. Mais le résultat est hyper efficace. Cette caméra vidéo au poing serrant de très près le quotidien d’un dileur « à la petite semaine » nous émeut car elle se révèle à mesure que les jours passent comme le témoin d’une autopsie chronologique des délires et des tribulations d’un personnage dont l’univers ne permet en fin de comptes ni amour, ni amitié, ni tranquillité. A passer en boucle aux apprentis dileurs pour les faire réfléchir.
Une fois le grain particulièrement laid de l'image digéré, le parti-pris réaliste se justifie aisément, quitte à se complaire dans une certaine vulgarité. Porté par des acteurs investis - dont un déjà captivant Mads Mikkelsen - le film suit un parcours assez classique en montrant la descente aux Enfers d'un petit trafiquant aux ambitions trop élevées. Dynamique et doté d'un rythme haletant, le scénario s'appuie sur les clichés du genre sans les dénaturer. Prenant.
Allons-y pour le premier film du prodige insolent 💁♂️de la virulence masculine au cinéma, à se mettre en scène au Danemark, son pays d’origine avant l’horizon aérienne, enregistrement ouverture des portes ouvertes SAS embarquement. Moins puissant que les chef-d’œuvre finalisés, The Neon Demon chez Alice, la chic prude au monde horrifique de la mode bling-bling top cliché choc, les gens qui l’entourent culture compétitive critère extrême beauté volée.
Le fou Bronson american fan club football anglais, insoumis autorité Royale bobbie brimée incompréhensible intrigue réalisation, quel charme envoûtant acteur.....! Spectateurs des âges avancés, comique théâtre vent en poupe popularité grandissante sociale sourire supervillain. Découverte des trois silencieux, Only God forgives, Drive Ryan Gosling Driver assassin mafia, le guerrier muet du Valhalla Rising at Thor Viking home before Ragnarok, joué par Mads Mikkelsen toujours les mêmes acteurs familiers.
Jeux de salle d’arcade rétro du réalisateur dans ses scènes à Copenhague, la banlieue environnante, en force vitesse réglée autorisée monte puissante échelle, les délinquants trafiquants skinheads danois font micmac avec la pègre ex-yougoslave. Avec dessert serbe héritage expatrié, le même trafic criminel : la came déconseillée aux moins de 16 ans, de la drogue intraveineuse injectée d’argent sale gérée par entraîneuse à mac, payer sa dette à la société danoise, la destination fuite prochaine illusoire.
La playa au Gravelax, le remboursement incomplet volatilisée taxi sur le carreau de la touche finale, telle est la poésie ténébreux vénéneuse à retenir de ce film, un jeune débutant cinéaste dans le monde de GTA comme rockstar dévisagé Kim Bodnia batte de baseball acharné.
Filmé caméra à l'épaule, avec des image grises, une ambiance glauque et des dialogues encore plus crus que dans les premiers Tarantino; on est quand même très loin de (l'excellent) "Drive". Il y a un coté réaliste et fauché qui, au début, est assez rebutant mais on est vite pris dans cet univers très particulier. (Bien)
Le film avait peut-être un impact bien plus conséquent en 1996 mais aujourd'hui il ressemble plus à un long épisode d'une série (très) noire. C'est ultra-réaliste et sans fioritures mais sans grande originalité, bien loin de la claque décrite par beaucoup.