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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 août 2013
Réaliste, puissant, Pusher propose une sombre plongée dans l'univers de la pègre Danoise : on en ressort secoué ! A l'image de la trilogie : très bon film.
Sensationnel ! Quand j'ai vu ce film il n'avait pas encore été distribué en France (si on peut parler de distribution...). Car quelle injustice, Pusher est un chef-d'oeuvre ! Quand je l'ai vu en DVD, c'était le même choc que quand j'avais découvert Reservoir Dogs en salle (la sortie initiale plus que discrète, pas celle d'après le triomphe de Pulp Fiction). Pusher est un film radical qui veut placer le spectateur au cœur de la vraie délinquance. Pas la grosse pègre de Scorcese, mais celle que l'on peut même côtoyer dans la vie de tous les jours. Les personnages même secondaires sont extraordinaires. Ils ont chacun une personnalité unique et fouillée, une histoire, une vie, un langage particulier. Rarement la personnalité de personnages fictifs n'aura été aussi palpable dans un film. D'ailleurs, Winding ne s'y est pas trompé en reprenant ses « héros » pour reconstruire deux films autour d'eux. Il faudrait maintenant que Winding fasse un « grand » film récompensé à Cannes pour que l'on puisse sortir ce Pusher – et ses suites – de l'ombre.
Nicols Winding Refn commence sa filmographie par ce "Pusher" de bonne qualité annonçant une trilogie intéressante, qui perdra tout de même en intensité sur les prochains volets. Mads Mikkelsen est méconnaissable et trouve un rôle particulièrement bon ainsi que son acolyte Kim Bodnia qui campera le rôle principal. Le trafic danois avec ses dealeurs et sa pseudo-mafia mis en scène de façon réaliste et moins explosif que nos confrères américains. "Pusher" est plutôt bien construit et promet au réalisateur une belle carrière. La force de cette trilogie est de nous présenter et de nous faire suivre 3 personnages différents, occupant chacun le 1er rôle d'un épisode. Pour ma part, le 1er mérite d'être vu pour son style et sa nouveauté, les 2 suivants ne sont pas indispensables.
Nicolas Winding Refn signe un premier film qui tape fort ! Je l'avais déjà vu il y'a quelques temps, à la même époque que Drive et Bronson et il m'avait relativement bien plu. Une réalisation qui se veut à la fois très technique mais aussi qui mise beaucoup sur la performance physique, la prestance des acteurs est un atout majeur à la réussite du film et un alliage très solide. La violence de certaines séquences est poussé à l’extrême, le climat et l'ambiance global appuient ce point et électrise le contenu et l'aspect réaliste du film. On vit la déchéance et les trahissons de Franck de façon très brutal, en immersion, les passages les plus beaux sont à mes yeux ceux qui unissent Franck à ses proches, sa " copine ", son ami et aussi à sa mère ... L'ardeur des sentiments se fait sentir, la colère et les accès de rage plus précisément.
Cette critique s'adresse à la trilogie Pusher, et non à chacun de ses épisodes, qui mériteraient une critique et des éloges immenses. Dès 1996, il faut croire que Refn savait déjà ce qu'il faisait. Même si il n'avait pas les moyens, on peut déjà voir apparaître son goût pour les plans esthétiques et les couleurs chaudes (Pusher 2). De plus, sa fluidité de mise en scène, ses dialogues grinçants et géniaux, sa bande originale.. Bref, la trilogie Pusher est à prendre, ça c'est sur, et elle représente pour moi ce que le réalisateur a fait de mieux durant toute sa carrière même en étant fan de son travail contemporain (Valhalla Rising, Drive, Only God Forgives..). A Masterpiece !
Sur un univers inlassable visité et revisité et qui ne cessera de l'être tant il est au coeur sombre de nos sociétès. Pusher à de très nombreuses qualités, notamment ses acteurs jouant admirablement avec conviction et détermination. Une série de portraits de cailleras tous aussi pathétiques les uns autant que les autres. Tous capable du pire comme du plus pire. Nous plongeons au coeur de la noirceur de la drogue, prostitution, dealers, proxénètes, tortionnaires en tout genres, mais surtout de sombres abbrutis de tous accabis aux faciès effrayant que pour rien au monde nous voudrions croiser et que pourtant nous cotoyons sans doute chaque jour. Brrrr !
Pusher est un excellent film de gangster ! Nicholas Winding Refn (réalisateur de Drive et Bronson entre autres) nous dépeint ici le milieu criminel de Copenhague. Ce qui frappe tout de suite est la maîtrise de chaque plan du film, malgré le manque de moyens. Chaque plan est parfaitment millimétré et reflète efficacement les pensées de chaque personnage ! Le film nous narre l'histoire de Frank, un dealeur de coke qui après une bavure, devra réglé ses dettes à son dealeur et patron. Bref le film démarre doucement, nous présente parfaitement les personnages et le rythme du film s'accélère. Si le film est interdit aux moins de 16 ans ce n'est pas pour rien, le language est crue, la violence est réaliste, bref on se croirait dans un documentaire tant les plans et la réalisation sont "chirurgicaux". Telle une tragédie grecque, le film s'arrête sur un personnage principal désemparé. Pour résumer, Pusher est un film culte qui mérite qu'on le voit ! On regrette que le film n'aille pas plus loins dans ses propos mais le réalisme est là et c'est le principal ! Bref excellent et déjà culte !
Il y a du Scorcese dans ce film au tont désenchanté à la fatalité rampante. On éprouve une sorte de fascination à regarder ce petit dealer s'ebattre et tenter de sauver sa vie en tentant de rembourser une grosse somme d'argent à un dangereux truand. L'une après l'autre ces tentatvies echouent, le tout matinées de folie et de violence brute jamais mise sur un pied d'estal. L'interpretation est irreprochable, les acteurs collent parfaitement aux personnages avec une sincerité rare.
Brut. C'est le mot qui résume le mieux ce film sombre et violent. 90% des plans sont filmés caméra à l'épaule sans donner le tournis au spectateur, c'est réussi. Les acteurs sont excellents. Très bonne surprise, Pusher est impresionnant.
Un peu déçu par ce premier film si côté par la presse avec son côté amateurisme caméra sur l'épaule et une violence un peu pénible à la longue . Mais le film ne laisse aucun répit aux spectateurs avec la course effrénée de Frank (kim Bodnia) pour récupérer de l'argent , payer sa dette et essayer de sauver sa vie dans le milieu déprimant de la drogue de Rotterdam...
Un polar dense, nerveux, particulièrement magnétique, où la dureté et la violence ambiantes sont parfaitement maitrisées. La très habile mise en scène de Nicolas Winding Refn est une nouvelle fois magistrale, évite bon nombre de clichés, les acteurs sont convaincants à l'image de Mads Mikkelsen ou Zlatko Buric, Laura Drasbaek est quant à elle très belle et touchante. La bande originale colle très bien à l'ambiance du film. Vraiment prenant.
Pusher est une oeuvre vraiment marquant, qui ressemble à un véritable documentaire, tourné caméra portée ou caméra à l'épaule. L'oeuvre se veut immersive et vraiment prenante, car on ne s'ennuie pas minute, et les acteurs sont vraiment excellents. Les lumières sont bien gérées, tout comme la mise en scène qui se veut très efficace!
Une sacrée claque que ce pusher . Impressionnante peinture d'un monde déjanté et violent, magistralement interprétée et scénarisée, pusher est une véritable bombe!