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701 abonnés
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4,0
Publiée le 20 juillet 2016
1er volet d'une trilogie qui n'a vu le jour que pour permettre au réalisateur d'éponger ses dettes, ce petit polar est une vraie découverte. On va donc suivre un petit dealer qui a le chic pour s'enfoncer dans les problèmes. On commence par le suivre avec son pote avant que son arrestation ne l'entraîne dans une succession de mensonges, de fuites et de violence, de sorte qu'il ne pourra pas revenir en arrière. Le jeune N. W. Refn y démontre déjà une aptitude à la mise en scène au delà de la moyenne, malgré le fait qu'il filme en numérique (rappelant ainsi Le Dogme) mais son talent est bien supérieur à celui des suiveurs de L. Von Trier. Son scénario est de qualité, ses interprètes habitent l'écran et cette descente aux enfers anxiogène crée un vrai malaise chez le spectateur. Les ambiances nocturnes, malgré parfois un grain trop prononcée, sont justes sublimes et il montre cette petite criminalité sous un jour glauque, loin des paillettes et de la fascination, en vogue aux USA. Bref, une petite pépite qui fait son petit effet lors de sa sortie 8 ans après sa fabrication et qui mérite le détour. D'autres critiques sur
Nicolas Winding Refn frappe fort pour son premier long métrage. Celui-ci dépeint l'histoire d'un dealer danois qui peine à rembourser sa dette auprès d'un grand trafiquant de drogue. Le réalisateur nous plonge donc dans un univers violent retranscrit de manière crue et sans fioritures. Magistralement intreprété et supporté par un choix judicieux de musique, ce premier volet de "Pusher", que je ne qualifierai aps de chef d'oeuvre, a néanmoins tout d'un grand film.
Quelle claque on prend. Violent et déconcertant, ce film décrit avec un tel réalisme le quotidien hors norme que cela ressemble plus à un documentaire qu'a une fiction. Bravo.
Sans doute le plus haletant des trois épisodes de Pusher, peut-être le plus réussi par son unité et sa cohérence. La maîtrise du scénario permet à Nicolas Winding Refn de réaliser un film intense et dur, à mi-chemin entre Scorsese et Coppola. Kim Bodnia, en petit trafiquant paumé, impressionne par la maturité de son jeu. A ses côtés, Mads Mikkelsen, n'en est qu'à ses balbutiements, mais crève déjà littéralement l'écran. Un film choc, d'une force et d'une maîtrise inouïe.
Le premier long métrage de Nicolas Winding Refn, sorti chez nous en 2006 (soit dix ans après sa sortie au Danemark) est un excellent polar efficace aux acteurs convaincants avec une réalisation caméra à l'épaule renforçant la tension diégétique de l'ensemble sans jamais sombrer dans l'excès. Defait, contrairement à un Paul Greengrass travaillant sur Jason Bourne, le film de Winding Refn ne se fait jamais inregardable et ne provoquera jamais le mal de mer. On se laisse vite happé, malgré un démarrage un peu lent, par l'itinéraire de Frank, dealer minable et égoïste qui va se retrouver entraîné dans uns spirale de violence dont personne ne ressortira indemne. On peut noter aussi les débuts comme acteur de Mads Mikkelsen dans le rôle de Tonny, petite frappe passablement demeuré et attachant, qui deviendra l'acteur fétiche de Refn par la suite (quatre films ensemble). La scène d'introduction présentant les personnages est quant à elle tout simplement mémorable. Si le film souffre peut-être d'une légère baisse de rythme à la fin et que les dialogues, certes assez sympathiques, sont loin d'atteindre la qualité de ceux d'un Tarantino, Pusher reste un très bon polar efficace et bien joué dont le statut de film culte est tout à fait légitime.
Avant de nous livrer les chefs d'oeuvres Bronson, Valhalla Rising et Drive, Nicolas Winding Refn réalisa une trilogie sur la mafia au Danemark. Cette trilogie s'intitule Pusher et le premier opus de celle-ci est une véritable bombe. Filmé caméra à l'épaule, Pusher (premier du nom) nous entraine dans la descente aux enfers de Franck, dealer, qui se retrouve à devoir beaucoup d'argent à un certain Milo. Pour un premier film, Nicolas Winding Refn tape fort, très fort. Il maitrise son film de bout en bout, les acteurs sont supers, la musique est géniale et nous avons droit à quelques scènes violentes. Il y a du Scorsese chez Winding Refn et ce n'est pas sans me déplaire. Un film que je ne peux que vous conseiller.
Premier opus de la trilogie Pusher réalisée par Nicolas Winding Refn, Pusher est un petit joyau archi réaliste d'un pessimisme rare entraînant le spectateur dans un tourment sans relache qui fait mal jusqu'à un final magistral et transcendé par l'excellent Kim Bodnia qu'une caméra portée suivra dans ses malheurs pour la plus grande joie du public qui, finalement, en redemande. Un grand film !
Qu'est-ce qui peut bien expliquer que ce film ait une note si élevée? Un bouche-à-oreille dans certains milieux?Quant à moi, j'ai passé un moment correct, j'ai été captivé par l'intringue, et j'ai été agréablement surpris par l'acteur principal. Le final aussi est intéressant, bien que teinté de morale. Cependant, rien d'extraordinaire qui puisse expliquer une note moyenne supérieure à trois étoiles... Ni le film du siècle, ni le film d'une génération, ni le film de l'année !
Réalisé par le brillant Nicolas Winding Refn, ce premier long-métrage fait preuve d'une mise en abîme détonante dans l'univers du trafic de drogue danois avec ses pseudos-gangsters, ses magouilles multiples et ses problèmes à foison. Ainsi, Pusher installe clairement dans l'ombre les bases du film de gangsters new generation peuplés de losers aux yeux plus gros que le ventre où leurs petites magouilles deviennent vite de gros problèmes. C'est donc le cas de Franck, dealer imposant face à des junkies en manque mais qui fait profil bas devant les grands pontes du milieu, qui va se retrouver dans une merde noire après un deal qui a mal tourné. Forcé de rembourser une énorme somme d'argent, ce gangster de pacotille va tout faire pour trouver l'argent nécessaire à son salut, obligé de vadrouiller à travers la ville pour récupérer des dettes impayées, découvrant au fur et à mesure qu'il ne faut faire confiance à personne et que les amis se font rare quand la mouise devient trop importante. Filmant au préalable la petite vie de Franck, ses relations avec son meilleur ami Tonny, son amie entraîneuse Vic ou encore son employeur de l'occasion Milo, caïd serbe aussi patient qu'impitoyable quand les dettes ne sont pas respectées. Nous suivons donc une introduction jouissive, à la limite de la comédie, où de simples personnages tente de subsister dans un pseudo-luxe, déblatérant des discussions aux dialogues aussi crus qu'inutiles, profitant des petites choses tout en rêvant à d'autres plus grandes. Une fois l'intrigue clairement lancée, la tension monte progressivement jusqu'à un final malsain dans la pure tradition des films noirs américains comme on en voyait dans les années 70 : sombre, glauque, violent, désespéré. Ainsi, en dépeignant avec un réalisme poignant les problèmes d'un petit loser qui veut jouer les durs, Pusher s'avère être non pas une baffe cinématographique mais bel et bien un petit plaisir de l'Est à savourer sans modération.
Une plongée dans le milieu de la criminalité brutale et sans concessions. Le film est très sombre et très prenant. Frank, le "héros", est méchamment dans la merde, et le réalisateur nous fait stresser avec lui. Le scénario de cette descente aux enfers dans un tourbillon d'embrouilles est excellent et les images très crues. Malgré tout ce qu'il fait (de mal), on en arrive à trouver Frank sympathique et à espérer qu'il s'en sorte, même si on se dit vite que c'est mal barré...
Un film pas tellement mauvais, assez cru et tres réaliste sur le monde du crime organisé a Copenhague, premier opus d'une trilogie entièrement réalisée par Nicolas Winding Refn. "Pusher" est un film sombre et violent, dans lequel on rencontre des personnages auxquels on s'attache malgré ce qu'ils sont et ce qu'ils font, on est tres bien introduit dans ce sale milieu, cependant tout cela manque de rythme et d'action, et notamment au début et c'est dommage. Les épisode suivants sont meilleurs.
(..) Tous les personnages de Pusher sont happés par un tourbillon absurde, évoluent résignés dans une spirale inepte. S'inscrire dans l'engrenage est devenu pour eux la fin en soi, morose et essentielle. En fait, Pusher est surtout un anti-Scarface ; là-bas l'ascension, faste et décadence, ici l'abîme, irrévocable, et une noirceur gangrenante.
Pusher nous emmène ainsi dans les lieux ou on ne s'arrête jamais, sans céder à une quelconque surenchère, préférant un regard sans filtre ni fioritures donnant à la semaine de descente qu'il filme une allure quasi documentaire. L'immersion est passionnante, la vision qui la cadre simple, juste et directe(..)
Entre la fiction et le documentaire, ce film dépeint de manière ultra-réaliste le milieu mafieux. Loin des productions américaines qui parfois idéalise le milieu, ici, tout est glauque, sordide, et même minable, si l'on considère la vie et le parcours des personnages. La réalisation, amplifie cette impression et donne au film une ambiance malsaine et oppressante.