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jclgro
14 abonnés
323 critiques
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3,5
Publiée le 10 mai 2011
Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir. Ambiance oppressante en milieu rural. Yolande Moreau joue encore fois très juste, mais il ne faut pas avoir le bourdon avant d'aller voir ce film.
Glaçant et noir le film l'est sans hésitation! Complexe et prenant, beaucoup moins. Malgrès une Yolande Moreaux très très juste et réel, son personnage manque de charme (c'est sur) et de personnalité, juste celui d'une femme détruit est battu. Son fils dans le film est une catastrophe (que ce soit interprétation ou personnage), les dialogues ne sont pas toujours poignant et la tournure logique mais toujours pas PRENANTE...
Où va la nuit ouvre ainsi des pistes intéressantes, aussi tragiques et intéressantes soient-elles, mais sans jamais les exploiter en profondeur, laissant au spectateur le soin de creuser les personnages, l'histoire, comme une sorte d'invitation à prendre la caméra et le story-board pour s'emparer du film.
La première moitié du film m'a un peu ennuyée. Tous jouent très bien mais l'intrigue tarde à accrocher. On peut voir, surtout pour Edith Scob et bien sûr Yolande Moreau même si son personnage est assez déconcertant.
Je me suis absolument laissé embarquer le coeur et l'âme par l'histoire absolument bouleversante de cette femme magnifiquement incarnée par une magistrale Yolande Moreau, indéniablement une grande comédienne. On est vraiment en ampathie avec cette femme. Egalement réjouit de sa rencontre avec le personnage interprété par Edith Scob, une autre très grande. Vous l'avez compris, j'ai bcp aimé ce film.
Par un geste radical, Rose met un terme à une vie de couple insupportable. Prenant escale chez son fils qui a fui le toit familial depuis plusieurs années, Rose n’échappera cependant pas à son destin et son implication dans la disparition de son mari aura des répercussions insoupçonnées ravivant des cicatrices jamais guéries. Yolande Moreau, actrice atypique par excellence, incarne à la perfection cette femme bafouée. J’ai beau chercher, je ne vois pas qui aurait pu interpréter ce rôle à sa place. La complexité de Thomas est également bien défendue par Pierre Moure. Quand à Edith Scob, il s’agit-là d’un second rôle en or. Le scénario évolue à petits pas, prenant le temps de distiller de manière pertinente les ressorts dramatiques inhérents à cette histoire dramatique. Remarquable photographie d’Agnès Godard. Le plan final sur le visage de l’héroïne se détournant du regard de la caméra est saisissant.
On peut facilement choper le blues avec "Où va la nuit", drame gris-bleu sur la violence des sentiments familiaux. En Mater Dolorosa sacrificielle, Yolande Moreau peine à émouvoir ; le réalisateur, dans une magnifique photographie glacée, confondant distance et froideur, austérité et retenue, sobriété et sécheresse… "Séraphine" était si solaire et ce film si glacé…
difficile ... se réveiller d'un "long sommeil" pour réagir de facon radicale pour se débarasser de son pire cauchemar... Point de liberter sans conscience....
franchement j'ai été déçue, certes la prestation de Yolande Moreau était bonne mais le scénario était léger. il faudrait peut être que les réalisateurs fassent jouer Yolande moreau dans d'autres registres parce qu'on va se lasser de la voir si triste.
J'ai été fan de Séraphine et je suis encore plus fan de "Ou va la nuit". C'est long, c'est glauque mais c'est beau et prenant. Dès le début nous sommes dans l'ambiance du film. Pour apprécier ce film, il faut apprécier Yolande Moreau, qui interprête remarquablement et avec beaucoup de tenue le rôle de cette femme meurtrie. L'émotion est présente et j'ai beaucoup aimé ce film tout de même intimiste.
Le film n'est pas à proprement parler un polar, même s'il y a une enquête policière en toile de fond, mais une enquête sans beaucoup de convictions....C'est plutot un film social sur la fracture entre une femme simple et ordinaire merveilleusement campée par Yolande Moreau et son fils Thomas, jeune homme émancipé vivant à Bruxelles...C'est un drame intimiste et noir et Martin Provost porte un regard sans jugement sur Thomas et ses libertés sexuelles....Le scénario est peu appuyé et c'est un peu le problème car on tombe dans un cinéma d'atmosphère assez caricatural comme sait le faire Christophe Honoré dont le style du film se rapproche...Donc un style assez froid, des plans peu lumineux et une musique trop rare....A voir pour ceux qui aiment ce genre de film réaliste et au style dépouillé....
Film magnifique, poignant et pudique, volontairement décousu, offrant à chaque séquence sa propre densité dramatique et sociologique. Photographie impressionnante voire impressionniste, la lumière et les couleurs suffisant à nous émouvoir. Yolande Moreau captivante bien qu'insaisissable du début à la fin.
Ce film est la mise en abîme de l'égarement du personnage principal face à une réalité qui ne peut que survoler son drame sans jamais réussir à le partager. Un film sur la solitude de ceux et celles qui ont perdu pied.
on ne s'ennuie pas une seconde grace bien sûr à la formidable Yolande Moreau et les autres acteurs dans Bruxelles. Il se dégage de ce film une tension qui tient en haleine jusqu'au bout.