J'ai trouvé ce film admirable de vérité, d'admirable interprétation de Yolande Moreau et un film vivant rempli de personnages naturels au possible. Une histoire bien triste que la vie que cette femme vit malheureuse et battue par un homme violent qu'est son mari. Puis, la fuite en avant loin de ses souvenirs malheurs (il y en a eu peut-être des bons au début), mais la vie ne s'arrête pas qu'aux bons moments, lorsque les sales moments arrivent certains ne s'arrêtent pas, car ceux-ci s'incrustent inéluctablement, alors vient la limite de ce qu'une personne peu et se doit faire, un CHOIX. Alors-là, l'on peut dire que le film commence réellement. Je n'ai pas fait une dissertation philosophique, mais j'ai expliqué mes sentiments comme chaque fois que je regarde un beau film. Je note 5 étoiles sur 5. Bravo
Une rencontre et une alchimie entre un réalisateur, Martin Provost, et une actrice, Yolande Moreau. Après l'excellent Séraphine, l'actrice incarne le portrait complexe d'une femme battue. Un film touchant où la compassion est reine..
yolande moreaux retrouve le realisateur qu'il l'avait diriger sur l'excellent "seraphine", ce qui donne au final un film dramatique pas mal, yolande moreaux livre une fois de plus une tres belle interpretation, elel prouve une fois de plus qu'elle peut se glisser dans toute sortes de personnage, ici elle incarne une femme au foyer qui s'en prend plein la geule en gros par son amri jusqu'au jour ou elle decide de l'assassiner, pour ensuite partir et chercher sa liberter qu'elle a jamais eu, mais tout ne va pas se passer comme prevu, le scenario appart sa n'a rien d'exceptionnelle mais le film se defend bien , apres le film a un peut d'incoherence mais c'est normal, ajouter 1 ou 2 scene un peu longue, mais au final sa reste un film convenable juste pour le jeu de yolande moreaux!!!
C'est avec reculons (pour ne pas dire autre chose) que je suis allé voir « Où va la nuit », nouveau film du réalisateur de « Séraphine ». Choix que j'ai vivement regretté au départ tant les premières minutes ne faisaient rien pour me rassurer, le spectre de revivre une deuxième fois l'indescriptible ennui que j'avais ressenti en 2008 me paraissant alors inévitable. Et puis, comme un déclic : Provost semble découvrir au milieu de son oeuvre que le cinéma, ce n'est pas que ça. Pour tout vous dire, j'en étais presque surpris tant je m'étais habitué à m'emmerder avec le cinéma de Provost. En effet, après donc une première heure (quand même!) plus que poussive, où il ne se passe pas grand chose aussi bien dans l'intrigue que dans l'évolution des personnages, l'apparition de Madame Talbot change tout. Au-delà de la performance impeccable d'Edith Scob dans le rôle, l'oeuvre prend à ce moment une tournure beaucoup plus intéressante, complexe, sa relation tout en nuances avec une Yolande Moreau très crédible apportant quelque chose d'assez touchant et surtout de très juste. Enfin alors ce portrait de femme un peu irresponsable mais très humaine prend forme et touche sa cible, dont la conclusion viendrait presque nous évoquer un film d'action de bonne tenue! Il aura donc fallu le temps, mais comme je suis toujours plus indulgent avec un film débutant mal avant de terminer en beauté que le contraire, j'ai en définitive trouvé mon compte. Comme quoi, il en était capable de nous offrir quelque chose de potable l'ami Martin... Honnête.
j'ai également joué dans ce film (figurant) ainsi que dans SUSKIND, film hollandais actuellement à l'écran en Flandre notamment et aux Pays-Bas. J'y tiens le rôle de ZIMMERMAN
Honnêtement déçu ! Heureusement que Yolande Moreau est présente et toujours éblouissante dans son jeu, ses mimiques et est capable de tout jouer ! Sinon, cela aurait été d'un ennui terrible. Un scénario tellement simple que tout passe au ralenti car il n'y a pas grand chose à dire. Même l'histoire et le vécu du fils on y croit pas car tellement mal joué et chancelant. Les moments forts, surtout le début passent bien trop vite pour laisser la place à une suite soporifique. 2/5 seulement ! Peut être évité !!!
Ben voila, un film gris, glauque, à cause de son sujet (une femme victime qui se débarrasse de son mari), à cause ou grâce à son actrice (la Yolande), mais un film qui sait raconter son histoire, dans les lenteurs comme dans les rebondissements, dans ses silences comme dans ses confessions. La patte d'un réalisateur talentueux.
On sens dés le départ quelle sera l'issue de ce film... Prévisible oui, car le film n'a pas été épargné par les clichets. Entre le personnage du père alcoolique et violent et le fils homosexuel rejetté et rancunié dont le jeu d'acteur se cantonne à l'excés, on finit par prendre son mal en patience et espérer que le dénouement arrive rapidement. Celui-ci prend d'ailleurs l'allure d'un improbable Thelma et Louise sur la jetée du port. Yolande Moreau porte ainsi le film sur ses épaules, et reste le seul véritable personnage réaliste et attachant.
C'est bien de s'appuyer sur la présence de Yolande Moreau encore faut-il mettre quelque chose autour surtout qu'ici elle joue dans son registre habituel. Des intentions qui n'ont pas dépassé le stade du brouillon.
Yolande Moreau de nouveau habitée par la grâce dans un film noir et subtil,le thème n est pas nouveau mais la réalisation toute en finesse est convaincante.