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Un visiteur
3,0
Publiée le 7 mai 2011
difficile ... se réveiller d'un "long sommeil" pour réagir de facon radicale pour se débarasser de son pire cauchemar... Point de liberter sans conscience....
Ben voila, un film gris, glauque, à cause de son sujet (une femme victime qui se débarrasse de son mari), à cause ou grâce à son actrice (la Yolande), mais un film qui sait raconter son histoire, dans les lenteurs comme dans les rebondissements, dans ses silences comme dans ses confessions. La patte d'un réalisateur talentueux.
bravo à martin Provost pour la prise vue la conduite des acteurs. Yolande Moreau est vraiment dans la plénitude de son jeu, deviendrait-elle son actrice fétiche? les autres acteurs sont parfaits, que ce soit pierre Mourre ou Hammenecker, belle prestation d'Edith Scob. l'histoire est douloureuse a-t-on le droit de se faire justice même si le crime est odieux! Le réalisateur nous maintient en haleine jusqu'au bout. excellent film
Le problème reste toujours le même lorsqu'une actrice ou un acteur envahissent l'écran : ils donnent à eux seuls sa dimension au film, laissant en arrière plan le scénario, la réalisation, la mise en scène. "Où va la nuit" n'échappe pas à la règle, et pourrait même en faire figure d'archétype. Yolande Moreau, superbe, naturelle et parfois bouleversante va au bout du rôle avec un réalisme poignant. Restent néanmoins quelques longueurs, quelques pauvretés, et pas mal d'interorgations sur la profondeur de l'histoire elle-même.
Revoilà l'equipe gagnante de l'excellent "SERAPHINE". Yolande Moreau en vedette et Martin Provost derrière la caméra. Si ce film fascine moins, l'actrice n'en est pas moins touchante et juste. Elle interprète le rôle d'une femme battue depuis des années par son mari qu'elle se décide à tuer en l'écrasant en voiture, à l'endroit même où celui-ci vient d'ôter la vie à une jeune femme, un soir qu'il rentrait, ivre, comme toujours.
Puis, Elle s'installe chez son fils à Bruxelles. Tant que la caméra s'intéresse à cette femme, égarée dans cette grande ville, le film reussit à nous toucher, mais très vite à cause d'un scénario qui souligne trop le parti pris pour elle, et surtout a cause du rôle du fils - odieux d'égocentrisme, d'égoisme - on s'éloigne de cette femme et de cette histoire.
C'est dommage, mais on garde quand même la belle image de la fin où les deux perso.principaux sont enfin reunis, tranquillement, dans un même plan, ainsi que l'interpretation de Mlle Moreau.
Méga-performance de Yolande Moreau dans un film plutôt agréable à suivre bien que quelques petits détails (la réalisation, le personnage du fils) n'était pas réellement à mon goût. 3,5/5
Quelques invraisemblances dans le scénario mais Yolande Moreau toujours fidèle à elle même nous émeut. Je me demande tout de même si ce personnage un peu paumé et décalé ne lui colle pas trop à la peau...
Yolande Moreau, quelle actrice! Bouleversante et tellement fragile dans le rôle de Rose , une femme simple que la vie n'a pas gâtée ( c'est le moins que l'on puisse dire!) et qui va renaitre a la vie en même temps que la culpabilité et le rejet de son fils vont la faire plonger en enfer.C'est un film très très noir , étouffant même , étrange aussi mais d' une complexité et d' une finesse extrême, avec quelques moments de bonheur pour Rose quand elle retrouve son fils a Bruxelles et redécouvre la ville , émerveillée et enfin heureuse. Ce film va vous marquer et vous poursuivre longtemps après la séance et Le destin tragique de Rose vous bouleverser . La fin est très belle ... A ne pas rater , ne serait ce que pour la prestation de Yolande Moreau vraiment extraordinaire , elle habite ses personnages a chaque fois , elle les devient totalement. Magnifique!
Une histoire hélas vécue par bon nombre de femmes mais qui ne vont pas jusque là où est allée le personnage joué par une Yolande Moreau qui joue très bien, et qui lui va bien mieux que son rôle dans son dernier film d'horreur qui m'avait bien déçu. Un film poignant.
Malgré le sujet fort de "Où va la nuit", le film ne trouve pas ses marques, traitant autant de la violence conjugale, de la vengeance, de la famille désuni et d'un fils homosexuel sorti de cet enfer. Yolande Moreau est dans son registre.