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    Où va la nuit
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    3,0
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    89 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2012
    C'est avec reculons (pour ne pas dire autre chose) que je suis allé voir « Où va la nuit », nouveau film du réalisateur de « Séraphine ». Choix que j'ai vivement regretté au départ tant les premières minutes ne faisaient rien pour me rassurer, le spectre de revivre une deuxième fois l'indescriptible ennui que j'avais ressenti en 2008 me paraissant alors inévitable. Et puis, comme un déclic : Provost semble découvrir au milieu de son oeuvre que le cinéma, ce n'est pas que ça. Pour tout vous dire, j'en étais presque surpris tant je m'étais habitué à m'emmerder avec le cinéma de Provost. En effet, après donc une première heure (quand même!) plus que poussive, où il ne se passe pas grand chose aussi bien dans l'intrigue que dans l'évolution des personnages, l'apparition de Madame Talbot change tout. Au-delà de la performance impeccable d'Edith Scob dans le rôle, l'oeuvre prend à ce moment une tournure beaucoup plus intéressante, complexe, sa relation tout en nuances avec une Yolande Moreau très crédible apportant quelque chose d'assez touchant et surtout de très juste. Enfin alors ce portrait de femme un peu irresponsable mais très humaine prend forme et touche sa cible, dont la conclusion viendrait presque nous évoquer un film d'action de bonne tenue! Il aura donc fallu le temps, mais comme je suis toujours plus indulgent avec un film débutant mal avant de terminer en beauté que le contraire, j'ai en définitive trouvé mon compte. Comme quoi, il en était capable de nous offrir quelque chose de potable l'ami Martin... Honnête.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2011
    Martin Provost compare cette histoire à une tragédie grecque où chaque personnage se dirige à sa propre perte. Après "Séraphine", il renouvelle sa collaboration avec Yolande Moreau qui se retrouve face à un personnage rêvant de liberté, une victime trouble et complexe. Son interprétation est remarquable ; tout en retenue, on observe un désir de vivre enfin, de libération après avoir assassiné son mari, mais les remords ainsi que l'enquête parallèle de la police la guettent et transforment son renouveau en descente en Enfer. L’esthétique du film est mesurée et subtile, s'accorde adroitement à l'actrice principale, enfermée dans une vie sombre et grinçante, où aucune vitalité ni soupçon d'existence se fait sentir dans la première partie, c'est-à-dire avant le meurtre. L'acmé du film, qui apparaît tel un cheveux sur la soupe (c'est vrai qu'hormis le synopsis, on s'y attend pas) la libère d'un poids considérable; les maltraitances quotidiennes de son mari et son ignorance. Elle sort de sa cage et reprend en main sa relation effacée avec son fils unique, ayant fuit depuis longtemps l’atmosphère invivable familiale et vivant à Bruxelles avec son compagnon. Le fils devient un personnage clef à l'action et à l'évolution (l'involution?) de la mère, il devient l'écho, le reflet anecdotique de sa mère; c'est en effet tout un passé tendu qui remonte à la surface lors de leur retrouvailles et instaure une électricité malsaine entre les divers personnages. Ce qui est captivant, c'est que l'histoire ne s'arrête pas au meurtre du père, c'est certes la ligne directive mais les relations, l'enquête, l'amour brisé viennent nourrir les remords de la mère, perdue et confuse entre le Bien et le Mal, entre l'innocence et la folie. Yolande Moreau ne s'épuise pas dans des artifices factices, son personnage étant très discret, parlant peu, on observe son anxiété grandir et le poids du passé l'envahir si bien qu'on arrive plus à voir clair dans ce qu'elle ressent et pense ; son jeu reste mystérieux mais très captivant car juste. Sa fuite la rend inaccessible, presque vide de tous ressentis en se forçant d'oublier le passé. Pierre Moure, interprétant son fils, a priori calme et heureux de retrouver sa mère, explose face à la caméra dans un état dérangeant et bluffant. Deux portraits qui se retrouvent et qui ont du mal à s'accorder mais dont les différences constituent tout le dialogue intriguant du film. L'implantation de l'histoire en Belgique contribue aussi à l'étrangeté inaccessible du film car toutes ces petites différences (les chiffres nonante et septante, les plaques d'immatriculation, les accents,...) forment quelque chose d’indéfinissable mais d'efficace. Étonnant.
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2011
    très belle et émouvante prestation de Yolande Moreau,belle image,décors sobres un grand film.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2011
    Un film subtil, sensible où les personnages ont une profondeur que les acteurs font ressortir à merveille. Le scénario se développe de façon croissante, jusqu'a une emprise totale qui bouleverse et nous émeut. Du très grand art. Impératif.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2011
    Où va la nuit est un drame interprété à merveille par Y. Moreau. C'est une femme soumise par son mari violent va prendre son indépendance. Ca froid dans le dos tellement l'histoire est triste, dommage que le film s'essouffle.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 avril 2017
    "Où va la nuit ?" (2011) la trois (RTBF le 29.03.2017

    Où va la nuit, ça au moins, elle, vous et moi on le sait ! Où veut nous emmener Martin Provost, le réalisateur peu inspiré de ce film bien ennuyeux, je me demande encore ! Le savait-il lui-même ? C'est pourtant le quatrième de ses six longs métrages à ce jour, donc plus un débutant,, et tâche facilitée, il retrouvait ici son actrice fétiche : Yolande Moreau, sans laquelle ce château de cartes se serait tout de suite écroulé ! Elle joue bien, mais toujours dans le même registre, hélas, rien de nouveau à espérer...
    Un navet dû peut-être à son scénario à quatre mains sans queue ni tête, et soporifique On vit en effet deux histoires sans rapport entre elles : une nana qui tue son mec, par ailleurs apparemment odieux, et fuit se réfugier chez son fils. (dernière chose à faire en cavale : c'est par là que la police commence ses recherches !) Lequel est homo...On se demande pourquoi car ça n'apporte rien à l'histoire. Martin Provost ajoute cette manifestation de prosélytisme à une aventure à laquelle elle sert d'alibi. Hypocrite et inutile. On se serait du reste bien passéi des ébats sexuels masculins qui n'apportent rien non plus au scénario. Sinon un voyeurisme racoleur, .qui tente vainement de meubler une aventure désespérément creuse ? Dans le même dessein, il y aura bien aussi deux scènes de "Moreau au bain" mais ces prises de vues restent très sages, ouf, on l'a échappé belle ! Peut-être étaient-elles destinées initialement à la beauté de Kristin Scott Thomas, un temps pressentie pour le rôle ? Mais au final, pourquoi autant de scènes inutiles, décousues, mièvres ? Pour masquer un scénario sans ambition et sans objectif précis : à l'image de ce regard dans le vide de Yolande sur l'affiche. Edith Scob essaie bien de renforcer cet édifice branlant : en vain car ça reste mortellement ennuyeux.
    Avec 120 000 entrées en salles, ce film aura reçu une sanction méritée pour de l'argent gaspillé en pure perte...
    Lamentable !
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    C'est bien de s'appuyer sur la présence de Yolande Moreau encore faut-il mettre quelque chose autour surtout qu'ici elle joue dans son registre habituel. Des intentions qui n'ont pas dépassé le stade du brouillon.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Une femme comme tant d'autres, perdue dans une campagne obscure, au morne destin. Et soudain, décider de prendre sa vie en main et renouer avec son fils. Un magnifique portrait de femme, dans un film noir, sans facilités. Des personnages à la Simenon, en reconstruction, avec des douleurs incommensurables. Yolande Moreau est une fois encore impressionnante de subtilité. Elle est à la fois rêche et touchante. Quel beau film, à la tonalité exigeante et rare. Excellent.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mai 2011
    franchement j'ai été déçue, certes la prestation de Yolande Moreau était bonne mais le scénario était léger. il faudrait peut être que les réalisateurs fassent jouer Yolande moreau dans d'autres registres parce qu'on va se lasser de la voir si triste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 mai 2011
    Où va la nuit ouvre ainsi des pistes intéressantes, aussi tragiques et intéressantes soient-elles, mais sans jamais les exploiter en profondeur, laissant au spectateur le soin de creuser les personnages, l'histoire, comme une sorte d'invitation à prendre la caméra et le story-board pour s'emparer du film.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Le jeu plein de subtilité de Yolande Moreau et la sombre atmosphère que créé Martin Provost donne de l'intensité à l'adaptation de ce roman dont le peu de rebondissement est toutefois fort décevant. Si, dans ce drame, beaucoup de personnages secondaires peuvent paraitre superflus, la relation entre la mère et le fils est bien travaillée mais aurait pu justement être davantage mise en avant, particulièrement dans la scène finale trop brutale.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Pour leurs retrouvailles après Séraphine, le réalisateur Martin Provost et Yolande Moreau nous offrent une oeuvre tout en retenue, sorte de polar en mode mineur, ou de chronique familiale désabusée - et nordiste (le film se passe en Belgique ). L'ombre des Dardenne survole le film.

    Une femme assassine son mari. Et elle a bien raison. Le salopard, brute patibulaire qui la frappait, buvait, et terrorisait son fils, ne méritait pas autre chose. Sans compter qu'il tue une jeune fille dans un accident de la route.

    Le policier en charge de l'assassinat de ce monstre ordinaire aimerait bien laisser tomber, comme beaucoup d'autres personnages du film (Vincent, la logeuse). Seul le fils n'admet pas le geste de sa mère.

    Martin Provost fait décrire à son film des arabesques élégantes, enveloppées d'une sorte d'onctuosité sèche qui rend Où va la nuit tout à fait intéressant. Il faut souligner la maîtrise du réalisateur pour créer les ambiances et son don pour les élégants mouvements de caméra.

    D'habitude Yolande Moreau me donne l'impression de jouer toujours le même rôle (le sien), et en vérité, c'est encore le cas. Mais pour une fois, cela ne me dérange pas.

    Le film a un peu de mal à se conclure, mais à part ça, il est tout à fait recommandable. D'autres films sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2011
    Une grande interpretation , une fois de plus pour Yolande Moreau, mais l' histoire est lente et lassante.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2011
    Dire que Yolande est magnifique dans ce film est quasiment un pléonasme, tant l'actrice habite son personnage, comme elle l'avait déjà fait dans "Séraphine"...
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2011
    Où va la nuit. Ce n'est pas une question. Mais une indication. Inutile de préciser que cette nuit est sans étoiles, ni clair de lune. Bien noire. Adapté du roman de Keith Ridgway (pas lu hélas), le film de Martin Provost est ingrat pendant une grosse demi-heure avant de trouver son rythme. D'une part avec les relations mère/fils, pas suffisamment développées pourtant, et avec un arrière-plan de polar, assez surprenant et pas d'une originalité folle, mais qui a le mérite de créer un peu d'agitation dans un calme qui menaçait d'être plus plat que les plaines wallonnes. Moyennant quoi, avec son tempo languissant, malgré le peu de place laissé aux personnages secondaires, hormis une Edith Scob épatante, le film devient sinon captivant, du moins attachant, avec quelques bribes de l'histoire personnelle de l'héroïne (le terme n'est pas très adapté) distillées avec parcimonie. Quasi en état de non-jeu, Yolande Moreau parvient imperceptiblement à faire vivre son personnage, qui garde cependant une grande part de mystère. Il est sûr que le rôle est moins gratifiant que celui de Séraphine, cela n'empêche pas la Yolande de lui donner une toute petite touche de couleur dans cette noirceur intégrale. Au bout du compte, vous savez quoi ? Eh bien, ce film, vous vous surprenez à l'aimer, même en renâclant, même s'il ne fait rien pour aguicher le chaland. Etonnant, non ?
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