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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 novembre 2011
Du bon! que du bon! Par moment on se demande où on est, c'est quoi ce bazar, ces hallucinations à gogos? mais loin de partir en sucette, le sujet se tient de A à Z. Mise en scène époustouflante, jeu impeccable, scénario fouillé et dialogues saillants. Un scientifique essaie de mettre "l'Absolu" en boîte et il se confronte à ses limites, et surtout à sa trouille viscérale. Aux premiers abord enfiévré, enragé, excessif, jusqu'au boutiste... il n'est finalement qu'un homme lâche, une couille molle qui préférera les maigres effusions de l'Amour à la fusion totale, qui privilégiera les nénés à la dissolution dans le "non-né"...
L'Amour est lâcheté, et nous menons des vies de blaireaux!! Quels cons! (moi le premier)!
Extraordinaire. Ce film est toujours aussi envoutant malgré son grand âge. C'est à la fois un film fantastique et scientifique qui tiens parfaitement la route. Les scènes d'hallucinations sont hypnotisantes ... pas besoin de prendre de substances pour en voir les effets. A ranger dans le rayon des films cultes.
film incroyable empreint de mysticisme et de sciences, mêlant le délire hallucinatoire aux angoisses primaire. Les effets spéciaux malgré les 32 ans du film donne un effet poétique à l'ensemble. je recommande chaudement aux amateurs de bon cinéma...
Le docteur Edard Jessup, anthropologue à l’Université de Cornell, n'a qu'une seule obsession : trouver une origine à l'apparition de la vie. Il soutient la théorie qu'une mémoire résiduelle de l'histoire de l'Univers s'inscrit et subsiste dans les gènes de tous les êtres vivants. Il pense aussi y trouver dans les hallucinations humaines un témoignage de ce processus. Pour y parvenir, il monte avec son équipe des expériences en "caisson d'isolation sensorielle", une boite noire coupée du monde et remplie d'eau dans laquelle les sujets décrivent leurs sensations. Mais les expériences sont limitées, bridées par la conscience. Pour arriver à un état de conscience altéré, les drogues hallucinogènes sont nécessaires. En visite au Mexique, le docteur obtient auprès d'indigènes un puissant psychotrope utilisé pour les transes. L'effet est immédiat. Jussep rentre alors au labo et tente personnellement l'expérience du caisson sous injection. Son équipe est sceptique. Des hallucinations au délires, Jessup rentre dans une nouvelle dimension psychique. Toutefois, le voyage intérieur aura cette fois des conséquences réelles, insoupçonnées et terrifiantes.... "Au delà du Réel" fait partie de ces films uniques des années 80, mêlant fantastique et science-fiction. Les nombreuses interrogations qu'il suscite accentuent l'angoisse et alimentent l'intrigue mais aussi captivent. En effet, malgré des considérations métaphysiques vertigineuses, le chemin de croix kaléidoscopique d'un homme, somme tout ordinaire, vers une vérité universelle et lumineuse est exaltant. On en ressort aussi vivant et métamorphosé que le héros. Si les effets spéciaux se résument à quelques effets visuels spectaculaires, c'est surtout l'atmosphère lourde, sombre et énigmatique qui domine et donne le cachet du film. Si la fin est aussi déroutante que le début, la conclusion est détonante. Un scénario qui n'a, à mon simple avis, jamais eu d'équivalent au cinéma tant il est novateur et étrange.
Film contemplatif qui ne laisse pas indemne. La scène de délire où le couple central se change en statues de sable balayées par le vent et finissant par disparaître m'a bouleversé.
un film prenant et qui secoue pas mal. l'histoire est à la fois simple et très intrigante, on se demande où ses expériences emmèront le personnage de William Hurt. les effets visuels n'ont pas si mal vieillis. les points faibles à mon goût : l'épisode du singe qui dissipe l'atmosphère envoutante et suggestive des expériences, ça bascule dans le grotesque, et le final qui coupe un peu court. mais ça reste un bon moment de cinéma, original.
Film éblouissant; le style formel de Russel trouve dans ce thême le pretexte pour tous les délires visuels. Un savant illuminé croit trouvé dans la manifestation de la skyzophrénie les symptomes d'une forme supérieur de conscience et non une pathologie psychiatrique. Il expérimente les drogues les plus puissantes pour s'approcher du même état. Au cours de sa recherche il fait alors une expérience existentielle fondamentale. La musique est tnitruante et parfaitement adaptée. Contrairement aux films new age de la même époque, celui-ci est à la fois extrémement optimiste tout en étant violent et sombre. Ce qui permet au final d'échapper au ridicul en étant particulièrement poignant. Et puis l'incarnation habité de William Hurt est vraiment excellente. A noter qu'un film de Peter Weir portant également le titre Altered States évoque le même cheminement existentielle sur plusieurs points.