Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 30 mars 2007
"J'attends quelqu'un" est un film sympathique en ceci tout d'abord qu'il réunit des gens de qualité, avec à leur tête Emmanuelle Devos, Eric Caravaca et la toujours touchante Flornece Loiret-Caille. En ceci encore qu'il donne à entendre un de ces refrains que l'on peut prendre plaisir à fredonner, où il est question de petites gens vivant dans un monde qui ressemble moins au nôtre qu'à celui de nos souvenirs et de nos fantasmes, juste à coté mais pas ici quand même. Un film qui se satisfait d'audaces timides qui plaisent parfois mais ne séduisent pas pleinement. C'est sympathique parce que c'est petit. De la part d'un cinéaste de 30 dont c'est dejà le 3ème film, on peut espérer davantage d'ambition.
C'est émouvant, c'est triste, c'est beau, c'est tout ce qu'on veut. Ce film à la sensibilité qu'on veut lui donner, il parle au spectateur. Pourtant rien ne lui permet de se démarquer d'une production française débordante de ce genre de comédie dramatique...
Oui, Darroussin est très bon dans son rôle, oui Devos est elle aussi sublime, oui les acteurs de ce film en général sont bons, sauf le Pélerin qui débarque dans ce petit village pour voir son gosse qu'il a abandonné, mais dont l'histoire est totalement inétéressante. On s'en fout un peu de ses problèmes d'ex couple et de son gosse en fait !
Et c'est bien là le problème de ce film, ok y a une histoire qui tire sur les sentiments, c'est bien, mais durant les 3/4 du temps, ben on s'en fout ! A l'exception de l'histoire de Jean-Pierre Darroussin (Louis) et de Florence Loiret (Sabine, la prostituée) qui est la partie du scénario la plus captivante, surement par les interprétations éblouissantes des deux acteurs.
Mais bon ce film par son classissisme se perd au milieu d'un océan d'autres films français dans le même genre, pas toujours meilleurs, mais qui enlève tout la grandeur que ce film aurait pu avoir s'il avait un minimum surpris le public.
Ce film m'a surprise. Il ne paie pas de mine, ne prétend rien révolutionner, mais il touche. En ce qui concerne la fin du film, on se retrouverait presque dans chacun des protagonistes. Sans chichis, quasi inexistant, et pourtant. Il arrive si souvent que l'on soit en attente...
La seule étoile du film revient à Jean-Pierre Daroussin mais pour ma part ce sera tout ! J'ai rarement regretté d'avoir payé une place de ciné, mais alors là, j'avoue que OUI...J'ai même voulu partir avant la fin. L'histoire de ces êtres qui se croisent aurait pu être menée différement, le thème est assez vaste pour cela mais franchement là c'est sans intérêt...Le scénario n'était pas terminé ce n'est pas possible autrement, vous aurez donc compris qu'il n'a pas grand intérêt et que je ne le recommande pas. Sauf si vous avez des problèmes de sommeil ! Quel ennui et surtout quel dommage !
J'attends quelqu'un est un film où l'on se sent "bien", dépourvu d'artifices et de tous faux pas. Les personnages ainsi que les situations dans lesquelles ils se trouvent sont justes et sincères. Qu'ils nous ressemblent ou non, on ne peut que se sentir proches d'eux. A voir!
Enfin du Cinéma avec un grand C! Courrez vite voir ce film qui ne vous laissera pas indifférent. LE film à voir dans une année cinématographique plûtot morose.
Trois étoiles presse, trois étoiles spectateurs, nous décidons un ami et moi d'aller voir ce film en confiance, nous aimons Emmanuelle Devos et JP Daroussin.
Dieu du Ciel quelle erreur !! C'est lent, long, le réalisateur nous abreuve de plans fixes censés, sans doute, nous plonger dans la profondeur des pensées des personnages... Las, il ne nous tire que des baillements et des coups d'oeil de plus en plus pressants à nos cadrans de montre pour savoir combien de temps il nous reste avant la fin de ce supplice ! Seul Yannick Choirat tire son épingle de ce jeu inutile, vain, et pour tout dire chiant !
Un grand remerciement pour le réalisateur qui m'a fait comprendre en cinq minutes le vide de son scénario. Merci à France 2 qui a apporté l'argent de la redevance télé alors que cette chaine diffuse 1 seul (vieux) fim par semaine en début de soirée,merci aux contribuables de la région Ile de France qui ont aussi payé avec leurs impôts. Bel exemple de production française où on aspire l'argent public pour montrer des personnages narcissiques qui se lamentent sur le vide de leur existence sans savoir ce qu'ils veulent,à qui rien n'arrive et que l'on quitte après la durée règlementaire de 1H30.Des personnages qui se plaignent et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Et si c'était çà, maintenant, la France?Emmanuelle Devos boit son verre de vin en plein après-midi. C'est indolent, c'est bien.Et les vignes ne seront pas délocalisées.Avec les personnages qu'on a vus, il y a de ce côté un avenir pour la viticulture à défaut de cinéma. Il faudrait penser, agir, bâtir des scénarios, des projets, et là c'est un autre film.Après son frère jumeau intitulé" Ma place au soleil" arrêtez la série des téléfilms vides.
La bonne surprise de cette semaine, sans nul doute. Histoire sans complexe et sur la papier totalement banale, dailleurs en sortant de la salle on se demande pourquoi on a été tellement touché par ces deux récits parallèle qui nont rien doriginal . Cest en partie parce que ils ont derrière eux un réalisateur talentueux et aussi fin que James huth sait être lourd (si si vraiment) et une ribambelle dacteurs qui collent parfaitement à leur personnage et savent , sans jamais sur joué , nous toucher. Un film sune grande sincérité qui nous montre la vie de deux hommes différent qui attendent , en fait, quelquun . Un peut comme Babel en plus rapproché et « ma place au soleil » en moins « culcul » et en beaucoup plus subtil , « j attend quelquun » vient faire honneur au cinéma français et à tout son personnel disons de « second rôle » qui sur ce film à joué les premiers et excellemment. Le dénouement est aussi fin que le film et magnifique . Film dune immense sincérité et dune très grande subtilité dans sa réalisation à voir.
J'ai été touchée par ce film simple, sobre, épuré tant dans sa mise en scène que dans son intrigue, ses dialogues, son message, mais aussi à la fois subtil et juste dans les émotions qu'il tente de faire passer... C'est une histoire à la fois mélancolique et optimiste, avant tout servie par des acteurs remarquables.
Tout comme dans "Le chignon d'Olga" ou "Les yeux clairs", Jérôme Bonnell a ce talent incroyable de savoir filmer l'indicible. Ces personnages se lancent dans une ronde magnifique et poignante de non-dits dans laquelle chacun cherche ce que l'autre a déjà mais sans jamais oser le signifier. On pense souvent aux photos de Doisneau dans cette élégance de montrer les gestes justes de la vie sans que l'on sente à aucun moment un quelconque calcul de la part du réalisateur. Un cinéma du tout petit rien mais dont la chanson finit par nous émouvoir et nous toucher au plus juste, notamment ce personnage de la dame aux petits chiens dont on ne sait rien et dont le dernier geste du film en dit bien plus long que dans de grands discours démonstratifs. Les acteurs dont Jérôme Bonnell aime à répéter qu'il les laisse donner ce qu'ils veulent sont prodigieux de justesse, donnent une émouvante humanité et une sensibilité troublante à leurs personnages. François Truffaut disait que le cinéma, ce n'est pas la vie. Il faut féliciter Jérôme Bonnell de savoir donner autant de vie à son cinéma.
L'air de rien, Jérome Bonnel trace son chemin juste après son surprenant "chignon d'Olga". Toujours très proche de ses personnages et surtout de leur banal quotidien, le cinéaste tarde ici à nous toucher. Effectivement, on met du temps à saisir l'intérêt de ces nombreuses saynètes vides de sens qu'il nous impose pendant une bonne heure. Agréable à suivre, on se demande sérieusement l'intérêt d'un tel film au cinéma...et puis la dernière partie emporte le morceau grâce à d'excellents acteurs dont un J.P. Darroussin magnifique en homme solitaire et secrètement amoureux de la prostituée qu'il fréquente souvent. Sa dernière scène se révèle être bouleversante et laisse augurer ce qu'aurait pu être le film sans la première longue heure.