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Un visiteur
1,0
Publiée le 22 mars 2007
Regarder "J'attends quelqu'un", c'est se retrouver au coeur d'un village en Meuse un dimanche après-midi où les heures s'agglutinent à force d'ennui. Déprimant... 1 etoile pour Darroussin et... le chien !
Pas facile de se dire que l'on s'aime : tel semble être le leitmotiv de ce film choral dans lequel s'entrecroisent des personnages en quête d'amour, de passion, ou tout simplement de reconnaissance. Déjà remarqué avec "le Chignon d'Olga", Jérôme Bonnell, via le croisement de ces petits bouts de vies, nous fait penser au cinéma du regretté Robert Altman lorsqu'il réalisa "Short Cuts". Chacun est ici victime d'actes manqués. Le personnage de Louis incarné à merveille par l'irremplaçable J.P. Daroussin nous touche au plus profond lorsqu'il passe de cette attitude d'être bourru à celui d'un père séparé en proie aux larmes devant le départ de la seule personne qui peut le comprendre : la prostituée enceinte qu'il fréquentait (remarquable Florence Loiret-Caille). Le rapport à la filiation revient encore avec Stéphane (Sylvain Dieuaide, excellent) venu découvrir le visage de sa fille après l'abandon de sa jeune amie étudiante. Que dire également du couple formé par Emmanuelle Devos et Eric Caravaca, couple sans enfant qui hérite par hasard de la garde d'un chien. Ces 2 têtes d'affiche du cinéma français sont à l'unisson de tous ces êtres en mal de vivre, en mal d'amour. Emmanuelle Devos incarne une institutrice modèle qui n'en n'est pas moins une femme en besoin d'affection physique de la part d'un mari hypocondriaque à qui la vie fait peur. Ce chien qui se présente à lui, c'est finalement cet enfant dont il ne veut pas par peur d'en assumer la charge. Enfin, Jérôme Bonnell n'oublie pas d'exprimer le sentiment de désarroi de 2 enfants (Darroussin et Devos encore) face à une mère vieillissante qui peine à les reconnaitre. L'ensemble donne un film tout en sensations et en finesse ou chacun pourra trouver un peu de lui-même. Quand le cinéma d'auteur à la française touche d'aussi près la perfection, on se dit qu'il a encore de belles et longues années devant lui. Ce qui n'est pas pour nous déplaire ... A coup sûr l'un des meilleurs films depuis le début de l'année 2007 !
Excellent. Ce qui n'est pas montré est suggéré dans les non dits, les moments de lenteur. Le film sonne juste, le réalisateur nous emmène sur différentes pistes, des situations qui s'emboitent progressivement. une bouffée d'oxygène...
Tout simplement un beau film plein de tendresse et de pudeur. Tous les comédiens sont justes et émouvants. Et comme si ça ne suffisait pas à nous ravire, Jérôme Bonnell arrive avant tout à nous faire rire.
C'est sensible, intelligent, drôle.. C'est ça que moi j'attends du cinéma! Acteurs excellents, justesse des sentiments, drolerie des dialogues et des situations.. De la pure jubilation!
qu'est ce que c'est long !! on s'ennuie à mourir. un scénario bidon, des plans caméras de dix secondes sur un arbre, une voie ferrée, une vitrine .... des dialgues creux ... les acteurs sont cependant remarquables.
ce film laisse beaucup espérer au début. cependant nous constatons vite qu'on est loin d'une quelconque virtuosité technique et les longs plans pris d'un train, d'une voiture, sont peu talentueux. de même tout au long du film, le réalisateur s'attarde sur des gestes montrés en temps réel (par exemple la longue séquence de la table transportée au 1er étage)et là, la caméra nous semble hésitante, incertaine. on n'a pas affaire à un grand cinéaste. dommage car il y a de bonnes idées dans le traitement des relations interpersonnelles. le personnage du journaliste hiponcondriaque est crédible. la fin, par contre, laisse à désirer (et pas dans le sens le plus favorable de l'expression). sûr que les fins heureuses, on connaît, mais l'inverse est un peu forcé et le clin d'oeil final carrément lourdingue. daroussin est bon, comme dab, emmanuelle devos, toujours aussi belle et pourtant il y a déception. ah, les débuts prometteurs .....
A travers un portrait croisé très habile entre un vieux restaurateur divorcé, amoureux de la prostituée qu'il voit régulièrement, et un jeune homme un peu perdu, qui tente de voir au moins une fois l'enfant qu'il a eu avec son ex, le réalisateur nous propose un très beau film sur la solitude. Un film simple, vrai, une bouchée de vie, où les acteurs excellent dans leur personnage.
Un film simple et épuré, la substance du film résidant dans le jeu des acteurs. Toutes les dimensions de l'humain au travers d'une intrigue (?) anodine mais qui englobe le spectateur. Le film deviens proche, crédible et dépaysant à la fois.
Daroussin reste surprenant dans un rôle qu'on lui connait. Jeu irréprochable et jamais lassant. Une justesse remarquable dans la prestation de Dieuaide (Stéphane)... ce qui est rassurant pour l'avenir du cinéma français.
De rares et vrais moment d'humour non surjoués et bien placés, ce qui ne gâche rien.
Un film tout en pudeur et touchant, pour tout ceux qui ont un minimum vécu.
il y a dans ce film une grace qui manque cruellement aujourd'hui dans le cinéma français généralement plus obstiné à répondre de manière quasi scolaire aux canons scénaristiques. Il s'agit là d'un film épuré de toute forme d'application. pourtant, on pourrait se dire qu'il en est à deux doigts. Mais le temps y est tellement mis en suspens que tout à coup une situation anodine devient sublimée par un regard tout en délicatesse posé sur des acteurs libérés. encore de ces risques si rares. merci.
"J'attends quelqu'un", c'est le cinéma français comme il devrait toujours être : Pas une once de prétention ou d'esbrouffe, mais des personnages bien cisélés, au service d'une histoire vraiment touchante. Daroussin est très bon dans son rôle de faux bourru, et il y a pas mal de découvertes à faire (Sylvain Dieuaide, prometteur). Et surtout, ça sonne juste du début à la fin.
Une remarquable réflexion sur le pouvoir des sentiments ! Voilà un bon bol dair dans le cinéma dauteur français et surtout une magnifique médiation sur la difficulté à exprimer ses sentiments dans une société contemporaine pourtant dite de la communication. Jean-Pierre Darroussin est plus que jamais émouvant, Emmanuelle Devos est toujours aussi parfaite dans cette capacité à incarner un personnage aux multiples aspects, Eric Caravaca est touchant en petit Caliméro, personnage hypocondriaque qui senferme sur lui-même. Florence Loiret-Caille et Sylvain Dieuaide complètent parfaitement ce trio. Jérôme Bonnell parvient avec légèreté et justesse à nous transporter dans lunivers complexe de ses personnages en attente. Il nous offre une vision lucide et amère dune société qui se cherche, où chacun veut trouver sa place malgré les aléas de vies souvent bien difficiles à mener. Une uvre majeure qui ne peut que nous émouvoir ... Chapeau !
L'on s'ennuit, il ne se passe rien, l'on nous montre rien, j'attends qu'on m'explique ... mais y'a rien à expliquer, à se tarabiscoter le ciboulot, je me suis fais b.... par la critique, genre quelle finesse, c'est subtile, film rare !!! Allez une demi étoile pour Devos et Darroussin.