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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 avril 2007
Film choral (où plusieurs personnages sentre-croisent) très typique dun certain cinéma français, mais beaucoup moins prévisible ou « réchauffé », comme pouvait le faire craindre sa bande-annonce (étiquetée de la gouaille Darroussin). Son écriture prend ses distances avec toute classification assez stérile (drame, comédie) en parvenant à nous surprendre, quelquefois à nous secouer, du début à la fin. Et la grande force du récit vient de sa capacité à allier aussi admirablement gravité et légèreté.
La bonne surprise de cette semaine, sans nul doute. Histoire sans complexe et sur la papier totalement banale, dailleurs en sortant de la salle on se demande pourquoi on a été tellement touché par ces deux récits parallèle qui nont rien doriginal . Cest en partie parce que ils ont derrière eux un réalisateur talentueux et aussi fin que James huth sait être lourd (si si vraiment) et une ribambelle dacteurs qui collent parfaitement à leur personnage et savent , sans jamais sur joué , nous toucher. Un film sune grande sincérité qui nous montre la vie de deux hommes différent qui attendent , en fait, quelquun . Un peut comme Babel en plus rapproché et « ma place au soleil » en moins « culcul » et en beaucoup plus subtil , « j attend quelquun » vient faire honneur au cinéma français et à tout son personnel disons de « second rôle » qui sur ce film à joué les premiers et excellemment. Le dénouement est aussi fin que le film et magnifique . Film dune immense sincérité et dune très grande subtilité dans sa réalisation à voir.
Daroussin... J'adore. C'est un de nos grands comédiens et c'est dommage qu'on ne le voit pas plus. Ce film est simple, il parle d'amour et des relations qui vont avec... C'est vraiment superbement interprété. A voir !
Le film est juste, Daroussin et Devos comme on les aime. Dommage que le film soit aussi triste, on aimerait un peu plus de joie, car la vie, ce n'est pas que ça...
j'ai tout simplement adoré les destins croisés de chacun des personnages sont traités avec humour,tendresse et delicatesse j'adore de toute façon devos et daroussin,et la ,c'est un plaisir de les trouver ensemble jerome bonell avait déja réussit le chignon d'olga, mais la, c'est un coup de maitre
Le cinéma français n'est pas avare de daubes dans la catégories des drames psychologiques... Ici les mots-clés sont finesse, pudeur, absence totale de manichéisme. Dans l'idéal on pourrait rêver d'un scénario un peu plus fouillé, mais la mayonnaise prend quand même et vers les scènes finales j'avais comme d'autres "allocinémaniaques" les larmes aux yeux. Ce film d'un pessimisme gai (eh oui, la formule est de moi ;-) est à voir pour méditer sur le libre arbitre et l'impossibilté de retenir ceux qu'on aime.
La seule étoile du film revient à Jean-Pierre Daroussin mais pour ma part ce sera tout ! J'ai rarement regretté d'avoir payé une place de ciné, mais alors là, j'avoue que OUI...J'ai même voulu partir avant la fin. L'histoire de ces êtres qui se croisent aurait pu être menée différement, le thème est assez vaste pour cela mais franchement là c'est sans intérêt...Le scénario n'était pas terminé ce n'est pas possible autrement, vous aurez donc compris qu'il n'a pas grand intérêt et que je ne le recommande pas. Sauf si vous avez des problèmes de sommeil ! Quel ennui et surtout quel dommage !
un film où on se laisse emporter par une galerie de personnages sympathiques , avec des petits moments d'émotions, de drolerie même. Un film qui se laisse regarder avec plaisir.
Le Chignon dOlga laissait déjà présager des qualités de réalisateur chez Jérôme Bonnell. Il le confirme avec cette uvre bouleversante, sorte de labyrinthe, de fragments de vies croisées qui nous touchent simultanément. Après avoir été lun des acteurs fétiches de Guédiguian, sêtre fait remarquer auprès dautres réalisateurs majeurs du cinéma français (comme C.Kahn) et avant de passer de lautre côté de la caméra (Le Pressentiment), Jean-Pierre Darroussin nest pas étranger à la réussite du film. Epatant, il sait se renouveler pour nous livrer une nouvelle facette de son talent : ici, en patron de bistrot séparé de son épouse et se partageant la garde dun fils, il na jamais joué autant sur la corde sensible. Louis, son personnage ambivalent, est un être qui se veut fort mais intériorise sa douleur et qui ne saura bientôt plus rien faire face aux larmes de détresse. Emmanuelle Devos et Eric Caravaca, impeccables comme à laccoutumée, incarnent à merveille un couple moderne qui ne fonctionne plus que sur des semblants. Le personnage dEmmanuelle Devos est ici blasé face à un mari hypocondriaque pour qui la peur se substitue au plaisir et notamment aux plaisirs de la chair. Que dire enfin des autres acteurs ? Florence Loiret-Caille (trop rare à lécran) incarne à la perfection, dans son rôle de prostituée, cet espace de proximité physique et sentimental dont Louis a besoin pour continuer dy croire. Sylvain Dieuaide participe pleinement de ce tableau complexe dindividus perdus dans leurs sentiments. La difficulté daimer et de se faire aimer reflète lenjeu de ce film où le hasard prend finalement une place importante dans la destinée de chacun, comme dans cette scène où larrivée dun chien va modifier la vie dAgnès et Jean-Philippe (E.Devos et E.Caravaca). Scénariste de son propre film, Jérôme Bonnell fait donc bien partie de cette nouvelle vague de réalisateurs français qui émergent en beauté dun cinéma hexagonal souvent trop convenu et frileux.
Enfin du Cinéma avec un grand C! Courrez vite voir ce film qui ne vous laissera pas indifférent. LE film à voir dans une année cinématographique plûtot morose.
Si vous avez envie de perdre une de vos soirées alors regarder ce film ! J’ai du mal à comprendre comment Mr Daroussin ai pu se commettre dans un tel « navet » j’ai mal pour lui…Et pour les autres comédiens aussi ! Histoire creuse, film très lent, aucune sensibilité (on essaye pendant tout le film à nous le faire croire), on n’arrive pas à s’attacher aux personnages et on arrive même à ce moquer de ce qui peut leurs arriver. J’ai cru à la fin que c’était un film comique car la scène ou l’on voit la femme aux trois chiens passer et repasser devant la caméra est ridicule (on la vois aussi une autre fois pendant le film) et cerise sur le gâteau le plan séquence de fin sur le chien noir était désopilant…d’absurdité !
J'y ai pourtant cru jusqu'à la fin... Mais non, définitivement, ce film manque... d'un scénario. Seule la prestation de Jean-Pierre Darroussin remonte le niveau. Sinon, on s'ennuie de ce méli mélo de moments de vie anodins... voir déprimants.
Je suis allé voir ce film seul, alors évidemment.. ça m'a touché énormément. Je pense qu'il touchera beaucoup de monde : on y voit un papa qui cherche une fille qu'il veut mériter, une femme qui se cherche dans le miroir de la salle de bain, une autre femme qui ne pourrait plus qu'être publique parce que "la vie c'est comme ça". Un homme-enfant qui ne pleure jamais...en public pour incarner "l'orgueil de Stendhal". Parce que tout simplement humain, un film extrèmement riche. De quoi me faire perdre mon orgueil et pleurer dans la salle.