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tomPSGcinema
764 abonnés
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1,0
Publiée le 19 septembre 2010
La mise en scène mollassonne de Paul Schrader vient littérallement plombé ce thriller qui possède vraiment très peu de suspense et de séquences intéressante et qui fait qu'il s'avère bien vite lassant. Ce qui est dommage, car d'une part, l'interprétation de Woody Harrelson dans le rôle d'un homosexuel est loin d'être ridicule, et d'autre part, nous avons le droit de retrouver dans des seconds rôles sympathique Lauren Bacall ou encore Willem Dafoe. Un film donc bien décevant et qui ne marquera pas mes mémoires.
"The walker" est un film mou, lent et pénible. Peu surprenant, on ne reste devant ce film que grâce au personnage interprété par Woody Harrelson, qui lui est intéressant. Ca mis de côté, il ne reste rien.
Etrange, cette manie de traduire en français un terme anglais «Walker», par un autre mot anglais. «Escort-boy ». Le mot «Accompagnateur» gagnerait pourtant à être employé, tant il est plus éloquent sur la profession. Enfin, soit, les lois du laxisme linguistique sont impénétrables... Mais, la déception résultant de la pauvreté de cette traduction, n’est rien à côté de celle résultant du film lui-même. Car «The Walker» avait un réel potentiel : un scénario intéressant dramatiquement et sociologiquement, des dialogues bien ciselés, et une superbe distribution. Paul Schrader exploite bien mièvrement tout cela, hélas. Ce portrait que porte cet homo dandy et cynique évoluant dans cette haute bourgeoisie washingtonienne bien pensante, est excellent. Sauf que l’histoire de meurtre dans laquelle il semble piégé, patine horriblement, s’étire indéfiniment, par des scènes d’une lenteur exagérée. De plus, les méandres de l’intrigue, pas si compliquée que cela au final, sont si nombreux et si tortueux, que l’on s’ennuie souvent et mortellement. Paul, refais-nous un « Mishima », steuplê.
Ce film de Paul Schrader resté inédit en Fançe avant son passage à la télé rappelle invariablement "American Gigolo" du même Paul Walker. Comme Richard Gere à l'époque,Woody Harrelson joue un escort-boy qui incarne les femmes huppées de la haute bourgeoisie américaine, délaissées par des maris trop occupés par leurs affaires. Il y a aussi cette conspiration mal identifiée qui piège cet homme aux mœurs discutables. "The Walker"(2007)est plutôt avisé dans sa description du milieu hypocrite et vaniteux des WASP,de même qu'Harrelson est épatant en dandy homo au phrasé impeccable et aux multiples costumes. Kristin Scoot Thomas n'est guère présente dans le long-métrage. Schrader s'attarde sur des scènes insignifiantes qui plombent l'atmosphère feutrée,et plus grave,le semblant d'intrigue policière est relégué au troisième rang. A ce rythme trop pépère,le spectateur ne sort clairement pas gagnant.
Paul Schrader n'est pas un réalisateur d'action et quand il s'attaque à un thriller c'est pour mieux vriller ses codes et ce concentrer sur ces personnages à savoir un gigolo et une multitude de femme de la haute société sur fond de meurtre. Ce style a ses limites puisqu'à force de tout intellectualiser, le film se perd en longueur tandis que l'intrigue policière se retrouve relégué aux seconds rangs mais le tout est brillamment interprété Woody Harrelson en tête.
En 2002, Paul Schrader qui a déjà quatorze films à son palmarès en qualité de réalisateur est un peu au creux de la vague, ses films pourtant toujours intéressants et parfois salués par la critique (« Blue Collar », Hardcore », « Light Sleeper », « Affliction »), n’étant pas forcément rentables. Seuls « American Gigolo » et « La féline » ont été de véritables succès au box-office. À l’époque, il songe à réaliser une suite d ' « American Gigolo » avec Richard Gere incarnant à nouveau Julian Kaye. Le projet ne se fait pas et Schrader s’embarque alors dans la préquelle de « L’exorciste » financée par Morgan Creek Productions en remplacement de John Frankenheimer décédé brutalement. Schrader entend proposer au public un thriller psychologique avec peu de gore. Trop peu sans doute pour le studio car le projet lancé, Morgan Creek qui a pourtant déjà investi 30 millions de $ change brutalement de cap et fait rédiger un nouveau scénario par Alexi Hawley dont la réalisation est confiée à Renny Harlin, réalisateur plus docile. Cette version étant un échec public, les producteurs un peu repentants permettent à Schrader de finir son film en lui allouant des moyens très limités. « Dominion : Prequel to the Exorcist » sort donc en direct-vidéo en 2005. Le réalisateur alors âgé de 60 ans n’est pas au mieux. Il repense à « American Gigolo » dont la suite on l’a dit ne sera pas possible. A la place bienvenue à « The Walker », spoiler: une variante sur la même thématique construite à partir de la personnalité du très mondain Jerry Zipkin (1915-1995), dont la place centrale qu’il tenait au sein de la très haute société new yorkaise inspira au magazine de mode « Women’s Wear Daily » le qualificatif de « Walker » désignant les hommes, souvent homosexuels, accompagnant les épouses de businessmen ou hommes politiques dans les dîners, réceptions, et spectacles où ces messieurs très occupés ne désiraient pas se rendre. Jerry Zipkin très hautain et donc très décrié était devenu dans les années 1960 un intime des Reagan qu’il continua à fréquenter alors que Ronald était devenu Président des États-Unis.
Schrader a donc spoiler: retouché l’intrigue d’ « American Gigolo » pour l’ adapter au milieu beaucoup plus sophistiqué et feutré de la politique et de la haute finance . Kevin Kline envisagé pour interpréter le rôle de Carter Page III est remplacé par Woody Harrelson dont la carrière est déjà solidement installée et que l’on n’imagine pas très indiqué pour le rôle d’un homosexuel car jusqu’alors plutôt distribué dans des rôles de durs à cuire. Mais cet acteur au talent protéiforme pas assez reconnu malgré une nomination à l’Oscar du meilleur acteur en 1997 pour son rôle dans « Larry Flint » de Milos Forman, va remarquablement s’immiscer dans la peau de ce personnage particulièrement complexe et raffiné. spoiler: Cet homme dans la force de l’âge auquel on renvoie en permanence l’image vénérée de son père et de son illustre aïeul quoique d’apparence superficielle est parfaitement « vertébré », doté d’une très solide culture, d’un sens du dérisoire aiguisé et d’une lucidité acérée, le tout encadré par des principes de vie solidement ancrés auxquels Carter ne dérogera jamais même en plein cœur de la tempête judiciaire qui risque de l’emporter à la suite du meurtre d’un lobbyiste connu. Il faut dire que Woody Harrelson devenu un dandy magnifique est entouré d’un trio d’actrices sublimes représentant trois générations du cinéma : Lauren Bacall toujours aussi élégante à 72 ans, Lily Tomlin grande actrice de second rôle peu connue en Europe et Kristin Scott Thomas la classe et la sensualité incarnées. Ned Beatty, Moritz Bleibtreu et Willem Dafoe dans des rôles périphériques assurent parfaitement la jointure. La mise en scène de Paul Schrader qui n’a pas son pareil pour saisir et rendre les ambiances est au diapason, livrant quelques scènes sublimes serties des chansons de Brian Ferry, lui aussi dandy assumé, dont celle dans l’appartement de Carter Page III qui rentrant le soir se défait de sa panoplie sur la mélodie atmosphérique et très distanciée de « Which way to turn » extraite de l’album « Mamounia » (1994). « The walker » n’a pas été bien reçu et même Paul Schrader a fini pas renier le film sans toute déçu par l’incompréhension d’une critique pas toujours lucide. Pourtant « The walker » est d’évidence plus abouti et plus consistant qu’ « American Gigolo ». Mais que voulez-vous ? Richard Gere en costume Armani dans les années 1980 c’est imparable.
Un bon film de Paul Schader , cinéaste intéressant,rare , profond . La description de la haute bourgeoisie WASP est superbe. Cependant on a l'impression de voir un remake de American Gigolo. La même thématique, la même théorie de la conspiration, de la bourgeoisie corrompue, mais le totu sur la cote Est, au leiu d'êter en Californie. La mise en scène est sobre, on reconnait l'amateur de Ozu et de Bresson aux manettes. L'image est superbe. Chaque plan est soigné et ressemble à une peinture. L'acteur change de costume à chaque plan , comme le faisait Richard Gere dans A.G. Mais le film est parfois un peu lent , et l'intrigue assez plate. De bons dialogues ou même de jolies tirades existentielles, servent de fil conducteur , et nous éclaire sur la philosophie du film . Un bon Schrader, trop méconnu , à découvrir.
Insuccès commercial et mal distribué en France " the walker " (2007) ( l'accompagnateur) , on oubliera le titre trompeur et ridicule sous lequel est connu le film dans l'hexagone " escort boy" qui a surtout l'inconvénient de le dénaturer injustement.
On sait que Paul Schrader scénariste de talent de certains chefs-d'oeuvre de Scorcese ( il collabora aussi avec De Palma et à d'autres titres avec FF Coppola ) passa pour son propre compte dès 1978 à la réalisation.
Bien que sa filmographie comprenne à ce jour une bonne vingtaine d'opus , il n'a que rarement connu l'assentiment du public ( " américain gigolo" et " la feline" font figure d'exceptions).
C'est particulièrement injuste pour ce cinéaste amoureux du cinéma européen et dommage pour le spectateur attentif et exigeant qui passe parfois à côté de sacrées pépites.
C'est ainsi le cas de " the walker" sans doute une des plus grandes réussites du realisateur.
L'enquête sur un meurtre commis dans le cercle de la haute bourgeoisie de la capitale américaine ( Washington DC), implique malgré lui un jeune dandy, homosexuel, brillant, apprécié pour sa culture et son humour par un cercle d'épouses oisives de maris influents.
Schrader propose, dans ce thriller introspectif reposant surtout sur l'acidité des dialogues, une peinture au vitriol des cercles de pouvoir.
Woody Harelson porte avec brio " the walker" sur ses épaules et profite de l'occasion pour montrer l'étendue d'un talent exceptionnel tout en accomplissant une prestation d'anthologie.
A mes yeux " the walker" represente tout simplement un modèle du genre.
Drame social Mondain clair, distingué mais languissant. Bien servit, Woody Harrelson est sobre et élégant, bien encré dans son personnage, impeccablement développé autour de la pertinence de ses dialogues, de sa teneur vestimentaire et de ses choix. L'intrigue est agréablement étourdissante, tant-elle est exempte d'objectivité et de malice.
un Schrader feutré dans les salons du gratin de Washington où Woody Harrelson fait merveille. Un film avec une intrigue qui tient en haleine même si comme souvent avec le réalisateur au final il manque quelque chose. Cependant le film est plaisant à suivre bien réalisé et bien joué.
Étrange... Avec le recul, "The Walker" est ce que j'appelle un film chiant. Non pas que j'ai de la haine envers ce film, mais incontestablement il ne se passe pas grand chose. Pourtant je ne me suis pas vraiment ennuyé... Mais, le film met du temps à démarrer. Le réalisateur, Paul Shrader, à voulut faire des personnages étoffé, complexe et fascinant dans un milieu particulier. En effet, Woody Harrelson s'en sort vraiment bien, et c'est le seul. A part cela, le film est d'un vide astronomique. L'enquête policière est relégué au 7ème plan (un comble pour un thriller) et la majorité des scènes sont bien peu convaincante et ne servent pas beaucoup au développement de l'intrigue... La lenteur participe à l'endormissement collectif. Le film manque cruellement de rythme... C'est bien simple d'ailleurs : il n'en a pas. De la musique ? Oh, je m'en rappelle plus...
Bref, un film dont on s'en fiche complètement. C'est triste à dire, mais on reste de marbre pendant 1h48. C'est raté, dommage.
Étant fan de Woody Harrelson, je me suis empressé de regarder ce film qui se révèle incompréhensible et qui contient des scènes interminables. Les autres acteurs ne sont pas crédibles et le film ne présente pas un grand intérêt. A éviter.