Le titre aurait dû être : "pour aller au 7ème ciel, il faut tuer". Cela étant, ce film au rythme lent se voit sans ennui et prouve qu'il y a du cinéma intéressant un peu partout dans le monde.
Le réalisateur nous brosse, entre autres, le portrait d'un jeune de 20 ans, Kamal, tout frais marié, mais sans expériences sexuelles. Il devra débloquer sa situation en allant chercher ailleurs (d'après le conseil de son toubib, en gros, d'aller aux putes) À travers ce parcours initiatique, nous percevrons, par les images, les désirs de Kamal. C'est touchant, sincère, fragile et même sadique. À voir en VO uniquement.
Usmonov nous entraîne ici dans un voyage initiatique original : le héros, 20 ans, marié depuis 3 mois, n'arrive pas à faire l'amour à sa jeune épouse. Alors il part à la recherche de celle qui saura éveiller sa sexualité. Mais pour aller au 7ème ciel il devra mourir un peu et perdre sa part d'innocence et de pureté.
Un très beau film qui ne laisse pas indifférent. C'est même plutôt dérangeant, on sort retourné. Aujourd'hui il en reste une trace dans ma tête sans pourtant pouvoir dire si j'ai aimé ou non ce film...
Un scénario intéressant mais alors qu'est que c'est mal interpretait, trés bizarre cet homme qui n'arrive pas a faire l'amour avec sa femme il part donc en ville pour se dépucelé ... oui fallait y penser c'est vrai. Qu'est que le réalisateur a eu en tête ? Le festival de Canne en selection officielle ? à la suite de ce jeu d'acteur. Le mari qui ne sort de nul part, le personnage principal (Kamal) nous fait pitié à suivre toutes ces femmes qui l'interesse Est il accros? pervers? malade? surement car au debut il va voir son medecin. Toutes ces question sans reponses. Avant de voir je penser que ce film n'allait pas me plaire et bien sa etait le cas il n'y a que le scenario banal certe mais interessant Dommage!
Kamal narrive pas à faire lamour avec sa femme. Son médecin lui prescrit alors une infidélité thérapeutique : aller faire son initiation sexuelle avec une autre femme. Kamal erre donc dans les rues et poursuit sans conviction de ses assiduités quelques femmes rencontrées au hasard de ses pérégrinations. Cest ainsi quil rencontre dans le tram la femme dun truand (Dinara Droukarova, quon a préférée dans « Depuis quOtar est parti »). Mais toujours sans succès. Surpris par le mari, Kamal est entrainé, on ne sait trop pourquoi ni comment, dans une série de casses minables. Dès lors, le film qui était déjà dune lenteur pénible, se retrouve en plus hors sujet, et se termine en une morale plus que douteuse sur comment on devient un homme, un vrai. Noter quand meme la bonne prestation de linquiétant Maruf Polodzoda.
lors c'est la deuxième fois que je m'endors devant un film ce n'est pas que le film est nul hein, mais c'est très différent de ce que j'ai l'habitude de voir et c'est vraiment très lent. Presque du temps réel. Un exemple : Kamal a repéré une jolie ouvrière qu'il se ferait bien (enfin si ça veut enfin fonctionner) il va à l'arret de bus à l'heure de l'embauche, les bus passent plein d'ouvrières, on a à peu près compris après deux bus qu'il la cherche, et bien le réalisateur nous fait voir tous les bus qui passent et déchargent les filles (6 en tout). Alors je veux bien comme la presse l'a dit : "ce cinéma là a la pureté d'un diamant" mais bon personnellement je me suis un peu ennuyée ( j'étais aussi un peu fatiguée il faut dire également).
Je tiens tout de même à souligner le jeu exceptionnel de tous les acteurs de ce film qui sont d'une justesse et d'un naturel rare au cinéma. Reste la découverte du Tadjikistan, ancienne république de l'URSS, au fait vous savez où celà se trouve ?
Dans ce film venu du Tadjikistan, Kamal ny arrive pas, avec sa femme. Le médecin lui conseille dessayer avec une autre, pour le guérir de son impuissance. Du moins le suppose-t-on, car la scène de ce prétendu conseil nest pas montrée. Cest lune des quelques ellipses (dimportance) que le récit réserve au spectateur. Le jeu consiste ensuite à deviner laquelle des femmes rencontrées lui permettra daccéder "au ciel". Le cinéaste prend son temps, et là où une ou deux scènes suffiraient pour faire passer un message, il en rajoute, encore et encore, avec dinfimes variations (en exemple, Kemar attend une femme à larrêt du bus, on voit arriver un autobus rempli de femmes, puis un autre, puis encore un Il y en a une bonne dizaine !). Cela finit par ressembler à un procédé, un peu lassant. Pour insuffler un peu dintérêt dans cette quête, un truand passablement déjanté entraîne Kamal dans ses forfaits. Cest alors un peu plus drôle, mais aussi beaucoup plus sordide. Certes il y a un ton personnel, le scénario nest pas commun, mais le jeu des comédiens, volontairement neutre, et le regard froid que le réalisateur pose sur ses personnages, naident absolument pas le spectateur à se sentir concerné.
Un film magnifique, dune grande pureté tant sur le fond que dans la forme! Kamal, 20 ans, vient de se marier mais ne parvient pas à honorer sa femme. Sous les conseils avisés dun médecin, il quitte son village pour faire son apprentissage auprès de femmes plus mûres. Après quelques drôles de rencontres, qui malheureusement pour lui naboutissent à rien, Kamal tombe sur la jeune femme du tramway, celle par qui tout va commencer. Dabord comique, le récit bascule alors dans le genre dramatique, pour se rapprocher finalement du film à suspens. Kamal se retrouve en effet sous lemprise du mari de cette jeune femme, qui va lentraîner dans de sombres affaires. "Pour aller au ciel " aborde ainsi toutes les facettes du récit dapprentissage A la fois drôle, dur et émouvant, ce très beau film est à voir absolument.