Derniers Avis : J'ai toujours rêvé d'être un gangster - Page 19

Affligeant de vide. Son premier film laissait croire que ce jeune réalisateur avait plein de choses à nous dire. Il en est tout autre. Le second degré reste drôle quand il est joué et mise en scène ainsi, nous avons hélas ici, une piètre direction d'acteurs . Le premier sketch (avec tout le respect que l'on peut porter à Edouard Baer et A.Mouglalis (formidable dans NOVO)) nous ferait presque sortir de la salle. Dialogues supportables mai tellement mal joué dans ce 2nd degré que cela en est indigeste. Reste le petit numéro (merci Mr Benchetrit de l'avoir écrit celui-ci) de 2 comédiens belges d'un talent fou. Ils réussissent là où tout le reste du film échoue : le théâtre de l'absurde.
Le sketch avec Bashung et Arno semble être d'une inutilité non commune et on finir sur les cadors du cinéma français vieille école en justifiant le tout par le fait que ces derniers seront dans "SON" film est purement prétentieux...Tout comme sa réalisation tape à l'oeil où un effet est présent pour être présent et jamais (ou rarement essayons d'être de bonne foi) là pour servir le récit...On passe de l'ennui au ridicule pour finir dans un vide cinématographique. Reste la bande son et une bande annonce superbement réalisé avec une voix off digne de son montage (;) mr Benchetrit). Grand Samuel faite nous des tonnes de court métrage mais par pitié plus de film aussi dépourvu d'âme. Trop en roue libre et sans recule son film tombe dans le sodium artistique. Seul le second sketch m'a empêché de quitter la salle, chose jamais faite en 15 années de cinéphilie.

"J'ai toujours rêvé d'etre un gangster" est un bonheur de drolerie et de finesse, malheureusement très mal servi par la bande annonce.
Le noir et blanc n'alourdit pas le rythme, la technique est irréprochable, la BO fait des allers retour entre passé et présent berçant nos oreilles.

Ces historiettes de gangsters ratés à la réplique piquante relève avec brio le défi du comique de situation.On rit autant d'eux qu'avec eux.
Ce qui pourrait etre un film snob est ennuyeux est en réalité un chef d'oeuvre caucasse et coup de coeur

Le jeu des acteurs est excellent, Anna mouglalis belle et tordante, edouard baer piteux, Baschung désabusé et Jean Rochefort explosif.


A ne manquer sous aucun pretexte.

J'ai longtemps hésité avant de mettre 3 ou 2 étoiles. C'est finalement 3 qui l'emporte, parce que ce film sort de l'ordinaire avec ses personnages attachants et ses situations plutot droles. Il y a quelques longueurs néanmoins. Le jeu des acteurs est bon, et on découvre des musiques propres à chaque scènes : le film est en effet divisé en 4 histoires (environ),toutes plus ou moins liées, avec une thématique différente à chaque fois.

Globalement sympa, ce film se laisse regarder.

Second long-métrage pour Samuel Benchetrit après Janis et John (2003), il s’atèle à un film de gangsters en réalisant quatre petites histoires de malfaiteurs à la fois losers et décatis, au sein d’un seul et même film : J'ai toujours rêvé d'être un gangster.
On y fait la rencontre d’un braqueur raté (ou minable), deux kidnappeurs aussi inexpérimentés qu’un novice qui choisissent d’enlever une adolescente en échange d’une rançon (sauf que celle-ci à des tendances suicidaires !). Puis on fait la rencontre de deux crooners usés par le temps et qui se disputent le vol d’une chanson. Et enfin, le meilleur reste à venir, avec les retrouvailles entre cinq tontons flingueurs, sexagénaires et hors du temps, qui découvrent avec stupeur que leur ancienne planque a été rasée pour laisser place à une cafétéria d’autoroute et la banque qu’ils avaient l’habitude de braquer a été remplacé par un Macdo !
Benchetrit réalise un très beau film, d’une part au niveau visuelle, avec un très beau noir & blanc et d’une autre grâce à B.O particulièrement parfaite. Niveau inspiration, on reconnaîtra aisément une certaine addiction à Coffee and cigarettes, de Jim Jarmusch. De l’humour non-stop et un casting alléchant (Anna Mouglalis, Edouard Baer, Jean Rochefort, Jean-Pierre Kalfon, Alain Bashung, Arno, etc), une drôle de surprise qui mérite que l’on si attarde.

Du noir et blanc qui se justifie peu, des longueurs donnant des moments d'ennui et un humour moyennement présent.
J'ai peu apprécié dans l'ensemble.

Le style n'ai pas désagréable mais personnellement je n'ai pas apprécié la bande son (trop présente).

J'ai trouvé les sketchs inégaux.

Le kidnapping et les vieux gangsters sont des histoires très touchante avec un jeu d'acteur très juste. Ils justifient donc mes trois étoiles.

Les deux autres sketchs me semble moins réussi ou alors je n'ai pas compris le concept.

Sur le même thème mais dans un style et avec un message totalement opposé, le film de Rouve "sans arme, ni violence, ni haine" est nettement moins bon.

on aime ou l'on aime pas, je n'ai pas réussi à me décider car les acteurs sont très bien, le côté noir et blanc est parfait, les dialogues sonttrès bien écrits, les personnages sont intéressant mais bon bah voilà, c'est posé là sans une véritable unité, ce qui est vraiment dommage, la musique est vachement bien mais elle est trop courte, et je dois l'avouer, c'est long et rien ne justifie cela.

Au vu de beaucoup de critiques "en vue" dans la presse, il est essentiel de défendre ce film, car dans un paysage cinématographique français qui nous propose soit du disco d'un côté, soit des films d'auteurs plus ou moins ennuyeux,, les spectateurs doivent montrer leur esprit critique aux critiques!
Ce film a tout ce que le cinéma français habituellement n'a pas !

Un film qui sort de l'ordinaire, simple et frais, vraiment agréable à regarder, on aime les personnages, je pense notamment à celui d'Edouard Baer tout a fait attachant. On rit et on esquisse souvent un sourire devant les situations dérisoires et comiques qui se produisent, la BO de qualité renforce l'atmosphere du film tout comme le tournage noir et blanc, il en sort donc un bon film comme on aimerait en voir plus souvent. ^^

ce film est une blague il n y a ni queue nie tete enfin peut etre a la fin que je n ai pas vu vu que j ai quitté la salle avant la fin!!! ce film est une daube!

N'étant pas amateur de ce genre de cinéma, je dois reconnaitre avoir passé de très bon moment de rire. Mais je ne les ai malheureusement trouver trop peu nombreux.
Vous y verrez une excellente partie de cartes (pour moi, le meilleur moment du film).

Premièrement, mettre 0 étoile à ce film, c'est complètement nier son originalité, qui pourtant est bien là, pas de doute, une bonne B.O et des bons acteurs (mis à part la grosse déception des deux guests...).Y a aussi des passages bien chargés de poésies, des passages très émouvants qui font qu'au final on reste dedans sans s'en rendre compte et on sort avec le smile (un peu à la little miss sunshine et be kind rewind). Bon, après, c'est un film ultra lent avec pas mal de réchauffé à mon goût, bon bah le réalisateur à une grosse culture G en cinéma, mais ça fait pas tout non plus. Donc, perso, je trouve qu'il vaut le déplacement malgré tout, de fait, sortir d'un bien dans sa peau avec le smile c'est quand même sympa, nan?

Voilà un film qui sort de l'ordinaire dans un cinéma français qui a bien du mal à se renouveler (et à inventer). Les acteurs sont ici extraordinaires de drolerie et de sensibilité. Pour ne pas répéter ce que les autres spectateurs ont dit, je dirais que c'est finalement un film sur la vie que l'on aurait aimée et que l'on a aimée, sur le rêve et la réalité. Ce film est une réflexion sur "qu'est ce que le cinéma ?" En cela il rejoint les interrogations de Jean-Luc Godard. La vraie vie de loosers ou de chanteurs n'a rien en commun avec ce que le cinéma nous montre depuis le muet jusqu'à Tarantino et Scorcese : être un gangster, ce n'est pas un archétype : c'est souvent par nécessité, par besoin d'exister ou parfois un besoin de se l'imaginer. Au delà de la forme très drôle et pleine de références, "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" est, au fond, un film à la fois nostalgique et encré dans la réalité de notre monde contemporain. il nous interpelle en nous disant aussi que dans une vie parfois dure, le rêve (et donc le cinéma) peut nous permettre d'espérer une meilleure acceptation de la réalité...

Plus qu'un film, une expérience. On aime ou on aime pas, j'ai aimé ! En tout cas ça change de tous les autres films de ces derniers temps. Bravo !

Un bon moment de cinéma complètement décalé. Image au format 4/3, noir-blanc, et mauvais cadrage sur plusieurs plans. C'était sans doute voulu par le réalisateur, mais je m'en serais passé. Les sketchs sont très sympas et le final permet de lier les différentes histoires. Essai réussi.