Un film d'un ennui abyssal... Je suis resté jusqu'au bout en espérant pouvoir trouver quelque chose de "sauvable" dans ce film. Pour résumé, prenez une série de court métrage amateur (de piètre qualité) mis bout à bout avec un bon gros casting et vous obtenez un film vide et sans intérêt. Le lieu de la cafétéria n'est qu'un pauvre prétexte pour créer un maigrelet fil conducteur entre tous ces mauvais sketches. Rien n'est bon : le montage, les cadres, la réalisation... Tout est à jeter ! Dans la salle, certaines personnes ont visiblement aimer ce film mais ils étaient assez minoritaires. A vous de voir, mais ne vous fiez pas à la B.A... C'est une escroquerie !
J'ai 35 ans, je ne suis pas un grand cinéphile et je vais même de moins en moins au cinéma car je suis de moins en moins surpris et touché par les histoires, que j'ai souvent l'impresion d'avoir déjà vues. Mais là, j'ai été mouché ! Quel beau et bon film : original (mais pas trop), drôle, sensible, très bien joué ... j'ai déjà envie de le revoir ! Pour une fois, je n'ai pas été ennuyé de payer 10 Euros. En résumé, ce film me reconcilie avec le cinéma.
Un très bon film où le noir et blanc lui apporte tout son charme. Un tempo très lent, des personnages losers, des dialogues abérants... un film drôle et touchant qui ressemble à aucun autre, très rafléchissant !
Ce film est une véritable ode aux acteurs. L'usage du noir et blanc ainsi que de la musique inventent un univers tellement improbable qu'il en devient réel. Samuel Benchetrit a réussi à écrire plusieurs histoires, qui se rencontrent plus ou moins, mais qui donnent un souffle qui vogue vers un ensemble homogène. L'humour rend ce film encore plus décalé, mais c'est précisément ce qui fait son charme. Chapeau également à la photographie qui embellit ce qui ne peut pas l'être dans la réalité.
Le concept est intéressant: 4 épisodes, 4 histoires autour d'un lieu unique, qui se croisent sans se douter de leurs similitudes, le tout en Noir & Blanc avec une BO sympa et des personnages particulièrement attachants, bras cassés du hold-up, gangsters amateurs ou vétérans nostalgiques. Mais le film traine parfois un peu trop en longueur et l'épisode avec le duel Arno-Alain Bashung est profondément ennuyeux. Inégal donc, mais quelques jours après, les meilleurs moments restent encore en mémoire.
De toutes les séquences, j'ai préférée de loin celle avec les deux speudos kidnappers, au grand coeurs, les trois comédiens jouaient trés bien. C'est ce que je retiens de ce film.
J'ai été déçues par la confrontation de deux pointures charismatique de notre paysage audio-visuelle, Alain Bashung et Arno, avec de telle personnalités, il y avait matiére à développée !!!!
J'aime l'idée du noir et blanc, et de la séquence muette en accélérée !
Je ne regrette pas de l'avoir vu !! Mais je pense que ça aurait pu être plus drôle et surprenant !!
J'ai adoré! Et le passage avec les "kidnappeurs" et la jeune fille: HILARANT! Nous étions 7 dans la salle, l'ambiance était très agréable et c'est du gâchis que peu de gens voient ce film!
L'actrice est très... comme je les aime mais ça ne suffit pas pour en faire un plaisir de spectateur. Deux des sketches sont plutôt sympas, mais parce qu'on y voit des gens (vedettes vieillies ou très vieillies) qu'on aime bien. Déception.
Ce film est une galerie de portaits de personnages tous plus attachants que les autres, et leurs histoires sont filmés avec beaucoup d'humour. Le tout bénéficie d'une mise en scène agréable (même si on pense beaucoup à Pulp Fiction), en particulier l'hommage au film muets est un pur moment de bonheur. De plus la bande-son est bien choisie. En bref, ce rêve est un vrai régal.
Dommage qu’il soit aussi segmenté au niveau de l’intrigue car ce dernier film de Benchetrit parvient à nous peindre une galerie de personnages simplets et incroyablement attachants. L’humour est d’une grande finesse, d’une beauté brute, qui se trouve sublimé par une réalisation sobre et inspirée, mais aussi et surtout par toute une troupe d’acteurs absolument formidables. Baer, Mouglalis, Larivière, mais au fond on pourrait tous les citer tant ils nous épatent. Après on pourra être un peu amer quand on le compare au film dont il s’inspire ostensiblement, "Pulp Fiction", tant il est plus fouillis que son original. Mais au final, la démarche de Benchetrit trouve pleinement sa cohérence et sait au final toucher au but pour ses deux objectifs : la tendresse et la légèreté. Une très bonne expérience.
Une étoile pour le plan séquence de l'engueulade entre les deux Belges, pour le plan de fin plutôt réussi, et surtout pour la belle voix troublante d'Anna Mouglalis. Le reste est désespérément dépourvu d'inspiration, et même affligeant, comme l'épisode entre Bashung et Arno.
Plus une suite de courts métrages qu'un film à part entière, ce regroupement d'histoire est sympathique et fait sourire par ses situations peu communes.
L'idée (géniale) du film est toute conne, toute simple et c'est cette simplicité qui rend le film si attrayant. Une unité de temps, un lieu, des sketch. Certes cette idée a déjà été plus ou moins exploitée. Par Tarantino dans Pulp Fiction, par exemple. La bonne idée du film est de raconter des histoires de notre temps, des histoires de faux gangsters dans un monde qui part à vaut l'eau. Tous les personnages de ce faux western cachent une espèce de détresse, la solitude, la nostalgie, la misère sociale, le "s'en sortir par tous les moyens". Et pourtant tous ces bons à rien, qu'ils soient artistes sur le retour vivotant de leur vieille gloire, kidnappeurs de seconde zone, gangsters de pacotilles, tous dégagent une humanité touchante. Un film pas si éloigné que cela du génial La raison du plus faible de Lucas Belvaux. Un film drole, touchant et humaniste. Une des meilleurs altérnative à nos Ch'tis.
J'ai hésité entre 2 et 3 étoiles, et bien ce sera 3. D'abord parce que je suis sympa, et puis, il faut reconnaître à cette oeuvre une vraie originalité et une drôlerie burlesque des plus hilarante. La rencontre Arno/Bashung est en dça de mes attentes. Quelques moments sont un peu foireux et un peu longs, toutefois le noir et blanc est un bon choix et Benchetrit fait preuve de style. Pas mal du tout.