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Jonathan M.
19 abonnés
105 critiques
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3,0
Publiée le 5 février 2024
J'ai toujours rêvé d'être un gangster est une comédie loufoque et dramatique avec une belle entrée en matière qui nous montre bien qu'ici on est chez les bras cassés, les bizarres, mais pas chez des mauvais bougres. C'est le braqueur branquignole, le kidnappeur assistant social. Le film regorge d'absurde et de scènes marquantes et le dosage est plutôt bon sur le premier tiers. Le drame se lit entre les lignes. Cependant quelques faiblesses dans la narration, les dialogues et le rythme apparaissent à partir du second. C'est dommage car on arrive au terme avec moins d'ambition qu'à l'incipit. Une bonne BO rehausse le tout avec une bonne intégration à l'image. Le noir et blanc n'est pas spécialement justifié sur l'ensemble de la pellicule. C'est tout de même un film intéressant. Pas mal!
une tres bonne surprise que ce film, j'avais peur en voyant le casting et le synopsis, de tomber sur un film francais chiant pretentieux et branché pour artistes bobos etudiants, bein en fait pas du tout, le film est drole, parfois touchant, même limite poétique parfois, jamais pretentieux jamais lourd, donc bref, une vraie et bonne surprise. que je reverrais sans probleme et que je recommande.
Un long métrage français lauréat du prix du scénario de Sundance, ça intrigue, forcément. D'autant plus qu'il n'a pas par ailleurs bénéficié d'une forte présence médiatique. Mais "j'ai toujours...", véritable manifeste de l'Arte Povera, ressemble au ricanement-réflexe d'un vieux pilier de bar : à l'oreille riche de vécu et d'ironie, mais après (courte) réflexion vide de sens, vaguement déprimant. Samuel Benchetrit enveloppe ses acteurs d'une patine très Musée Grévin, soit une certaine idée de la cinéphilie. Bashung et Arno cabotinent mollement. Des photos d'icônes hollywoodiennes accrochées non loin émane plus de charme et de nostalgie. La banlieue est sinistre, ses héros sont piteux. On aimerait bien en rire, mais on s'en fout. D'une certaine façon, un film sur l'impuissance créatrice. Le ratage est toutefois trop assumé pour seulement inspirer la sympathie.
Affligeant de vide. Son premier film laissait croire que ce jeune réalisateur avait plein de choses à nous dire. Il en est tout autre. Le second degré reste drôle quand il est joué et mise en scène ainsi, nous avons hélas ici, une piètre direction d'acteurs . Le premier sketch (avec tout le respect que l'on peut porter à Edouard Baer et A.Mouglalis (formidable dans NOVO)) nous ferait presque sortir de la salle. Dialogues supportables mai tellement mal joué dans ce 2nd degré que cela en est indigeste. Reste le petit numéro (merci Mr Benchetrit de l'avoir écrit celui-ci) de 2 comédiens belges d'un talent fou. Ils réussissent là où tout le reste du film échoue : le théâtre de l'absurde. Le sketch avec Bashung et Arno semble être d'une inutilité non commune et on finir sur les cadors du cinéma français vieille école en justifiant le tout par le fait que ces derniers seront dans "SON" film est purement prétentieux...Tout comme sa réalisation tape à l'oeil où un effet est présent pour être présent et jamais (ou rarement essayons d'être de bonne foi) là pour servir le récit...On passe de l'ennui au ridicule pour finir dans un vide cinématographique. Reste la bande son et une bande annonce superbement réalisé avec une voix off digne de son montage (;) mr Benchetrit). Grand Samuel faite nous des tonnes de court métrage mais par pitié plus de film aussi dépourvu d'âme. Trop en roue libre et sans recule son film tombe dans le sodium artistique. Seul le second sketch m'a empêché de quitter la salle, chose jamais faite en 15 années de cinéphilie.
Absolument genial ce film, une serie de huits clos sur des pseudos gangsters, vivant autour d'une cafeteria bien glauque, 4 petites histoires superbes. Etrangement j'etais persuadé que c'etait bouli, l'acteur belge à la mode qui joue dedans, qui l'avait ecrit comme son film Eldorado tellement ca ressemble, cette facon de filmer des scenes urbaines deprimantes. En tout cas c'est carrement jouissif, j'ai adoré la replique "on vivait en permanence avec des vieux, on avait un mort par semaine, ca me faisait peur on voit pas si ils dorment ou s'ils sont mort, enfin vous savez ..."
Quatre histoires indépendantes et un épilogue dont le lien est une cafétaria au bord d'une route nationale. Samuel Benchetrit réalise en noir et blanc une comédie à l'humour à froid, peut-être sous l'influence d'un Tarentino, illustrant l'idée qu'il n'est pas simple d'être ganster (ou de l'avoir été). Ainsi, Edouard Baer est vraiment trop maladroit pour improviser le braquage de la cafétaria en question; sans transition, ce sont deux pauvres types pas futés qui kidnappent un adolescent suicidaire. Puis, sujet moins défini que les autres, la rencontre fugitive entre deux has-been de la chanson (présentés comme tels): Bashung et Arno. Enfin, on fait la connaissance de papys gangsters tout prêts de reprendre du service par nostalgie (joli numéro de Rochefort, Terzief, Venantini, Kalfon et Dumas). C'est sans méchanceté ni ironie que Benchetrit observe ses truands amateurs ou ex-gangsters. Et, consécutivement, de ces portraits pourtant brefs et propices au ridicule émanent de l'humanité, le sentiment mélancolique de l'échec et de la vieillesse, voire de la solitude suivant le style dépouillé de la mise en scène et son noir et blanc cafardeux.
Benchetritt se révèle dialoguiste assez moyen, metteur en scène peu inspiré au-delà de la citation et piètre directeur d'acteurs. Ses situations ne sont toujours qu'à moitié réussies (non, la lose n'est pas suffisante pour attirer la sympathie). Mais il une chance de riche : son casting compte quelques guests qui savent se débrouiller tout seul, et sauvent de l'ennui complet. On ira plus volontiers revoir ceux-là ailleurs.
Limpide et beau ! Mais qu'en restera-t-il dans une décénnie et plus ? Dialogues truculents, noir et blanc somptueux, mélancolie joyeuse, loosers attendrisants, prenez le plaisir là où il se trouve, pour savoir comment aura vieilli le film, on attendra ! Joyce, n'essaye même pas de me chourraver mes chansons !
Bon petit film à sketches, qui sublime très bien l'art de la "loose", avec un lot de personnages à la fois drôles et touchants. Original, peu commun, bien filmé, bien joué, un chassé-croisé d'histoires et de portraits brillamment mis en scène qui vaut particulièrement le coup d'oeil, notamment pour la rencontre Bashung/Arno et le kidnapping de la jeune fille dépressive par les belges Bouli Lanners et Serge Larivière. Une curiosité à voir.
Mon premier film français à 4 étoiles depuis plus d'un an ! Voilà un film superbe où les situations sont aussi hilarantes que les dialogues. Les acteurs ont l'air en totale osmose avec le film et on le ressent ;un plaisir immense. Ces petites histoires de pieds nickelés d'horizons différents sont en fait un ensemble magique d'hommage au cinéma tout court. Du film de gangster français des années 50 au clin d'oeil à Jarmush, le tout assaisonné d'une BO idéale et vous avez un peti chef d'oeuvre sous influence jouissif à souhait. Magnifique !
Comment être objectif sur un film qui, à la deuxième minute, nous donne à entendre une des plus belles chansons de tous les temps, le "Casey's last ride" de Kris Kristofferson dans une magnifique interprétation signée, il me semble, de Waylon Jennings ? Et qui continue avec "24 000 bacci" d'Adriano Celentano. Et qui reprend le "Speedy Gonzalez de Pat Boone". Et un instrumental dans le genre Shadows ou Ventures. Etc. Des chansons ancrées dans nos souvenirs des années 60 et 70. Le film, aussi, fait tout pour nous ramener vers cette époque. Un mélange en Noir et Blanc de "Tontons flingueurs", de Jim Jarmush, de Kaurismaki. Avec même une courte incursion dans le comique muet des années 20. Mais, franchement, ce long métrage, constitué en fait de 4 sketchs (ou court métrages) ayant peu de rapports entre eux, ne réussit son coup que vers la fin, dans le dernier sketch, qui réunit Kalfon, Rochefort, Dumas, Terzieff et Valentini, et dans la suite du premier, avec Edouard Baer et Anna Mouglalis. Le reste est plutôt poussif et passablement ennuyeux.
Petite pépite de sincérité et un grand messages d'amour du cinémas est délivré ici. Des personnages super attachants, de belles images et quelques répliques succulentes pour 1h40 dans un autre monde. A recommander.
un film comme il en faudrait plus en france : une BO brillante, un casting en forme, une esthétique très belle, ajoutez un regard humain sur une gallerie de personnages attachants. brillant de bout en bout.
Une très bonne surprise et pourtant les 10 premières minutes du film peuvent nous faire nous demander dans quelle drôle d'histoire nous sommes en train de nous embarquer. Le jeu des acteurs mérite une mention très bien tout comme l'originalité du scénario et l'intelligence des dialogues. Un très bon film passé un peu inaperçu, ce qui peut se concevoir, vu la mise en scène très spéciale que nous a réservé le réalisateur. Je comprends qu'on ne puisse pas apprécier du tout le genre de ce film, moi j'ai bien accroché. Si vous êtes curieux, allez-y!