Un vrai petit bijoux du cinéma ( et c'est made in France ! ). Le jeu des acteurs est tout simplement sublime ( mention spéciale à Édouard Baer ) et les répliques sont croustillantes. Bourré de références cinématographiques ( dans la construction du film, par exemple, qui fait lourdement penser à" Pulp fiction" ), et non dénué d'humour ( c'est d'ailleurs, hors l'interprétation et la réalisation, l'atout phare du film ), "J'ai Toujours rêvé d'être un gangster" est pour moi un vrai chef d'œuvre du 7éme art. Avec en plus une BO magnifique. Le seul petit défaut est la scene avec Arnaud et Alain Bashung ( surement pas à cause des acteurs, mais du scénario ) ennuyeuse à souhait et pas indispensable ( selon moi ). Sinon, une véritable merveille.
Un film français somptueux,que se soit dans la réalisation en noir et blanc,la BO magique,ou dans les acteurs tous excellents.Ce film est bouleversant,mais aussi doté d'un humour xxl.
Quel racolage... une affiche magnifique, une bande annonce cocasse et puis une fois qu'on à l'eau à la bouche on nous sert ça, ce film avarié. Tous les ingrédients sont là, acteurs, noir et blanc sublime, tout ça pour...rien! Et le réalisateur brandit sa vacuité, regardez mon film, il n'y a pas d 'histoires, les dialogues n'atteignent pas le pathétique désiré, ils sont juste loupés, ni triste, ni drôle, que dalle. les quatre saynètes ne se croisent qu'anecdotiquement, quatre chemins qui n'aboutissent pas, c'est sur le scénario que Benchetrit a fait l'impasse. On est content qu'il est une copine magnifique (regardez Romanzo Criminale), seulement c'est comme le reste, rien n'est exploiter, ça se veut "indépendant" sauf qu'ici les silences n'ont pas le sens caché d'un Wenders, mais quel gâchis! 6 euros! 1h48! tout ça foutu en l'air, pourquoi? pour rien justement. C'est dégueulasse d'être aussi plat, que les réalisateurs qui n'ont pas d'idées rentrent chez eux, Benchetrit rentre dans ton placard, rien ne saura caché ton absence totale de talent, je ne suis pas intolérant, je déplore cette tendance à brasser du vent, ici ce n'est même pas de l'onanisme intellectuel, c'est le trou noir complet, et ces bonnes critiques! quel horreur, "j'ai toujours rêvé..." est ce qui est arrivé de pire au cinéma français depuis longtemps, n'y allez pas, n'encouragez pas ce cinéma putassier qui se voudrait contemplatif et référentiel mais qui n'a ni queue ni tête.
Si on pouvait mettre des notes négatives, je lui en aurais mis une !
Ne vous faîtes pas avoir par la distribution et les très bonnes critiques des internautes...Ce film est le navet de ce début 2008.. Faut dire q'Edouard Baer nous y habitue à chaque fois (même s'il n'est pas mauvais)..Mais quelle lenteur, aucune accroche. Je pense que le cinéaste voulait présenter son oeuvre comme un film culte par des situations insolites. Mais il s'est trompé de mise en scène, et ce côté noir et blanc qui lasse plutôt que d'attirer l'attention (j'ai dormi et je n'étais pas le seul dans la salle!). N'y allez pas..ne vous faîtes pas avoir comme moi.
Réalisation et montage intéressants mais pour un scénario quasi inexistant. Donc à part la seconde histoire bien servie par les comédiens, le reste est long et ennuyeux.
Vraiment génial ! Un gros coup de coeur pour ce film. C'est inventif, original, drôle et merveilleusement bien joué. Un vrai bonheur de revoir Bashung ... L'acte avec les deux kidnappeurs (Larivière et Lanners) est génial, très fin et ultra bien joué. Une petite merveille du cinéma français à voir absolument.
Ce film est un savant mélange entre 2 univers. Celui de "C'est Arrivé près de chez vous" et l'univers d'un Tarantino. "C'est arrivé près de chez vous" pour l'aspect déluré et les images. Et Tarantino pour la chapitrage, la musique et certains dialogues. Au final on prend un réel plaisir à voir ce film. On rit beaucoup, les acteurs sont fabuleux, et c'est vraiment très bien filmé. Bref ... Une référence pour ma part !
On peut dire que « J'ai Toujours Rêvé d'Être Un Gangster » est une magnifique déclaration d'amour lancée au cinéma. Tendre scénario à l'humour décalé, où l'on voit défiler une belle mosaïque d'histoires touchantes et surprenantes, où l'habit fait absolument tout sauf le moine. Samuel Benchetrit mêle habilement film social et parodie de Western , filme des dialogues francs et réalistes, et des paysages caricaturant notre environnement quotidien en noir et blanc. Le format est peu commun, et le goût pour le « grand angulaire » est prononcé : des plans magnifiques de symétrie ou d'asymétrie, de belles images impeccables, nettes et honnêtes. Edouard Baer, Bouli Lanners et Serge Larivière y sont tordants !
Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de chose au cinéma qui m'énerve vraiment, mais là avec ce film, dès les premières scènes, cette sensation m'est apparue : Encore un réal qui se prend pour Tarantino. C'est rapide, au bout d' 1 min 30, on est déjà dans une pale copie mollassonne d'un pulp fiction. Effet de manche, noir et blanc, travelling, anti-héros, plan fixe de comptoir avec lentille grand angle ( oui oui sa fait mieux ), panneau avec incrust de chapitrage ; bref on a la totale. Et dire que le real doit se croire bon au vu des critiques... Mon dieu. Ca me fait penser aux petits jeunes qui trichent sur leurs voisins ; ils sont censés avoir la même note, puisqu'en théorie ils écrivent les mêmes réponses et pourtant leur note est systématiquement en dessous de l'original. Et là, c'est le cas, et de façon criante... Une autre conclusion s'impose également à la personne attentive, c'est que le tricheur/copieur est généralement mauvais sinon il n'aurait aucune raison de tricher. Le réal de se film est donc un réal-looser...
Bref, passez votre chemin... Perso j'ai tenu 20 minutes. Belle prouesse je trouve.
Impossible de me mettre dans l'ambiance de cette pastixhe de cinéma de genre cherchant à faire rire en multipliant les effets de genre plus pompeux qu'intéressants.