Quand on veut faire de la SF, on ne se contente pas d'utiliser des effets spéciaux que l'envi (oui, on a compris, Lambert voit à travers la chair, oui ses yeux s'illuminent et oui, les nanopuces miracles se greffent à l'ADN, ça va, on n'est pas demeuré, on a vu, pas besoin de le montrer 10 fois. Remarque, heureusement, sinon le film ferait une heure... hum, bonne idée ça, on n'aurait pas eu envie d'aller le voir au moins.
C'est sûr que les gens qui se demandent pourquoi on ne crie pas au miracle, sous prétexte qu'avec Jeunet, Caro faisait des films différents, avec un un univers unique, doivent forcément être plus éclairés que nous autres, cinéphiles de bas étage...
Excusez-moi du peu, j'ai un peu vu les ingrédients du shaker de Caro pour ce film, un quart de 2001, l'Odyssée de l'Espace, un quart d'Alien pour les couloirs sombres et répétitifs et l'univers carcéral de l'épisode 3, un quart de Sunshine pour les plans dans l'espace et un quart de Matrix pour Wilson-Christ-Neo le sauveur. on secoue et hop, une rondelle de Blueberry pour les effets spéciaux bien pourris (les 3-4 dernières minutes, que celui qui n'a pas envie de jeter son siège dans l'écran lève la main). Bref, bravo!
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