Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Captain fantastic
26 abonnés
285 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 27 mars 2015
Petite déception pour ma part !! Je l'avais vu plus jeune et j'avais trouvé ca moyen et je me suis dit qu'avec l'âge j'apprécierais forcément mais en fait le film m'a laissé la même impression. Quelques scènes savoureuses mais dans l'ensemble un ennui profond et des acteurs plus que moyens !! Décidemment ca n'accroche pas avec Corbiau !!
C’est fou ce que ce cinéaste peut rendre tout ce qui est extraordinaire, banal, voire vulgaire. Pour lui, Farinelli ce n’est qu’un castrat, (on nous, et on le lui rappelle tout le temps), son frère est un second-premier rôle, qui lui vole la vedette,( pour se faire, l’acteur sur-joue et sur joue encore), quand à Haendel, c’est un beau parleur, moqueur à la limite de la caricature. L’histoire à du mal à se décider, c’est un faux biopic ou un vrai mélo à l’eau de rose ? En faisant tout le temps les deux, il est franchement dans la parodie expressionniste, et ce genre de trucs me met toujours mal à l’aise les sous-genres qui ne veulent pas dire leur nom. La vie de Farinelli se résumera à une flopée d’anecdotes croustillantes, des costumes kitchs, des dialogues théâtraux, une lumière terne et donc, réaliste ? Et beaucoup de complaisance dans l’expression des sentiments montrés, mais l’auteur nous a déjà habitué à cela. Il y a bien la prouesse technique qui reste le seul exploit du film : « recréer », la voix de Farinelli, en mélangeant deux voix haut perchées, l’une masculine, l’autre féminine, mais c’est à peu près tout, et ça ne fait pas un film.
Passé la première heure brouillonne et ennuyeuse, l'émotion pointe son nez quand on affaire à un Farinelli torturé dans son âme et ses souvenirs. Sa voix au prix de son être. Une pureté si peu naturelle et dont le frère est jaloux et qu'il veut combattre en chassant les chevaux blancs.......L'idée d'un Händel complètement abasourdi par sa voix et qui veut sublimer sa musique déjà exceptionnelle en luttant contre son frère au talent médiocre est bonne. Je regrette par contre le choix de l'acteur principal assez peu charismatique.
Un film qui fait partie des classiques pour certains, que nous avons visionné seulement pour un enrichissement culturel, et en 2022 pour la première fois. Le problème du film est qu'il est sur un thème italien avec une réalisation bien trop francisée. L'histoire reste enrichissante mais la réalisation est assez médiocre. Les acteurs sont bons pour un film plus que moyen. -----Septembre 2022-----
Ce portrait d’un castra italien du 18ème siècle signé Gerard Gordiau est interessant à plus d’un titre… artistiquement parlant. Les costumes ainsi que les décors sont magnifiques et le travail sur la voix résultant d’un mixage d’un contre-ténor et d’une soprano colorature est remarquable. Dommage que le scénario, à la véracité aléatoire, ne soit pas de la même veine.
Comme dans Le Maître de musique du même réalisateur, l'ambiance prime sur l'histoire mais les deux restent vitales. Possesseur d'une façon unique de faire voyager dans le temps et la musique, Corbiau fait son film tout comme il relate que Haendel composait : en remplissant les accords, sans superflu. Lumière, costumes, accessoires, diction, tout témoigne de l'héritage télévisuel du cinéaste mais ne laisse plus voir ce qu'il fait pour le transformer en cinéma. Alors c'est chargé, mais pourtant intimiste. Un peu comme du Zorro où les aventures deviennent des intrigues et les combats des partitions. Une ambiance qui me ramène à mon enfance, donc forcément, j'aime bien.
Et bien sûr, il y a la musique. Choyée avec une confiance qui reproduit la prouesse d'un playback plus que convaincant, cette fois-ci en mêlant la voix d'un ténor et d'une mezzo-soprano pour créer la voix de castrat (on peut faire ça ?). C'est elle qui raconte la vraie histoire, lissant un montage parfois un peu abrupt grâce à sa longue exploration d'une beauté désuète. On en oublie presque que les voix d'antan n'ont jamais plus été entendues après le départ de leurs détenteurs.
La troisième est pas loin... Mais ce film vaut surtout par son esthétique. Décors et costumes sont splendides mais le scénario est un peu vide. Un écrin sans sa bague. Le personnage n'est pas assez fouillé et le film dans son ensemble, et à part les chants, manque de lyrisme. Pour le plaisir des yeux et des oreilles (pour ceux qui aiment !) mais c'est tout.
Les superbes envolées musicales et les décors splendides sont les gros points forts du film! La voix reconstituée à partir des quelques enregistrements de Farinelli retrouvés, puis remasterisée avec des voix de sopranos et de femmes, est tout simplement superbe. La couleur pastelle étant largement dominante, la photo est plus douce et plus agréable à regarder. Les décors reconstitués sont également très beaux... Quand à l'histoire elle-même, beaucoup de spécialistes la considèrent comme très inexacte (Farinelli n'aurait pas été aussi malheureux de ce qu'il est notamment); je ne sais pas s'ils ont raison ou tort, mais reste que c'est parfois un peu trop larmoyant à mon goût, ce qui fait que je me suis ennuié lors de certains passages. En gros, artistiquement très réussi, mais le fond est un peu trop triste et long.
Même si le tout est un peu trop romancé comme tout bon film de genre, on ne peut nier le talent de Corbiau pour sa direction d'acteur, de son choix pour la musique et pour sa reconstitution historique bluffante de réalisme comme par exemple les voleries (instruments pour faire voler l'acteur sur scène) sont très représentatifs de la période baroque auquel la film incarne l'essence même de son film. Et même si Farinelli n'atteint pas le chef d'oeuvre Amadeus, il fait néanmoins partit des meilleurs biographies historiques et muscicales qu'il nous a été de voir depuis la naissance du cinéma.
4 708 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 24 juin 2021
Farinelli était célèbre dans l'histoire non seulement pour sa voix phénoménale ses remarquables qualités de musicien et de connaisseur de la musique mais aussi pour son sang-froid sa dignité et son jugement parfait du caractère humain mais il est dépeint tout au long du film comme un hystérique. Haendel est présenté comme une épave pompeuse et tyrannique à la limite du psychotique ce qui est en contradiction avec tous les témoignages fiables sur son humour, sa robustesse, son sens pratique et sa réputation de probité scrupuleuse envers ses musiciens et chanteurs. Haendel n'aurait pas pu dire à Farinelli au cours de la première saison sensationnelle de ce dernier avec l'Opéra de la noblesse qu'il n'écrirait jamais d'autre opéra et pas seulement parce que Haendel n'était pas une fausse reine de l'opéra freudienne. Je suis sceptique quant à de nombreux détails d'époque. Et à juste titre car pour commencer ce n'est pas ainsi que les garçons étaient castrés a l'époque. Basé sur l'histoire vraie de Carlo Broschi Farinelli est un chanteur d'opéra européen salué pour la beauté de sa voix et ses qualités de musicien. Malheureusement pour les personnes qui aiment la musique d'opéra ce film est une véritable déception. En effet il ne s'agit pas de musique mais de costumes, de décors et de la relation ennuyeuse et sans intérêt entre les deux frères qui doivent se prouver l'un à l'autre qu'ils ne sont pas gays...
excellent. Ce film est magnifique, très esthétique. Le baroque ne se limite pas aux exubérances visuelles et musicales, il est un véritable style de vie. On le retrouve à chaque instant dans les attitudes des personnages. J'ai été littéralement saisi et bouleversé par le chant du castrat. J'ai été épaté par le bonus du dvd consacré à l'élaboration de "la voix " (très instructif et profondément jubilatoire).
Farinelli est un sublime film dont la principale des qualités est l'esthétisme. Les époustouflants costumes à plumes de Farinelli, les somptueux décors de l'Italie du XVIIè siècle ... Mais ce long est avant tout un film sur l'amour fraternel et le pardon. Le fait est que notre héros n'a jamais voulu mener une vie telle que la sienne (bien qu'elle représente de nombreux avantages). Enfin de compte, la vedette est Farinelli mais le plus ambitieux c'est son frère (et compositeur personnel). Ce dernier a "utilisé" son frère par intérêt. Voyant que rien ne marche comme prévu, il se résigne et en vient à culpabiliser par rapport à son fère qui, lui, est malheureux de ne pas pouvoir procréer avec la femme qu'il aime. Une dénonciation poignante des mutilations faite aux futurs castra.
Film intéressant et à voir pour l'histoire de la musique dans le 18e siècle. Il renvoie en même temps une image du 18e et une fausse image de qui fut Farinelli. On croirait voir un film sur Casanova avec ses frasques sentimentales pour cela ma note n'est pas bien haute. Aussi le fait que la voix de Farinelli ne pouvait pas être vraiment reproduite, cela donne une fausse image de la réalité et des aspects réducteurs vis à vis du titre. Cependant tout n'est pas faussé, c'est une formule de biopic qui a de bonnes idées, avec quelques aspects de sa vraie vie. La structure du film qui donne une part valable au chant reste une bon moment dans la reproduction d'une voix cristalline impressionnante. J'apprécie beaucoup cela comme avec la diva dans le cinquième élément par exemple c'est époustouflant.