Avis : Scream - Page 3

Scream, premier du nom, est surement le meilleur de la saga, qui, il faut bien le reconnaitre, a eu du mal à se renouveler (en dépit du fait que la recette n’était, il est vrai, pas mal du tout). Le film dispose d’abord d’un casting agréable. Il y a une large panoplie de jeunes acteurs, mais globalement talentueux, même si leurs carrières n’ont pas toutes évoluées de manière similaire. Dans le rôle principal Neve Campbell est vraiment efficace. Elle livre une interprétation alerte, intense, et s’avère une héroïne crédible, dans un décalage bien trouvé avec la dérision de l’ensemble. A ses cotés un casting féminin convaincant. Courteney Cox trouve un rôle dans ses cordes, et il y a les présences plaisantes (bien que rapide parfois) de Rose McGowan et de Drew Barrymore. Coté masculin, c’est un peu plus fade, mais David Arquette est très honorable. Dans l’ensemble il ne faut pas attendre des miracles, on reste dans un slasher type avec tout ses codes et notamment les jeunes pas très fins, mais c’est semi-parodique et les acteurs jouent bien le jeu donc un bon point.
Le scénario est bien ficelé. D’abord il est parfaitement rythmé, il alterne très bien entre humour noir et scènes horrifiques soignées, et il multiplie jusqu’à l’outrance les rebondissements improbables. Craven se joue ici des clichés inhérents au slasher, alors il y a beaucoup de poncifs, ce qui pourra rebuter certaines personnes, mais au final il les utilise toujours avec une cruauté réjouissante. Franchement c’est un produit taillé sur mesure pour se faire une petite soirée entre copains et suffisamment effrayant pour que les filles viennent se blottir près des mecs. C’est un vrai produit pour ado ! A noter que le suspens est par ailleurs très bien entretenu sur les meurtriers, et le dénouement s’avère moins tiré par les cheveux que les épisodes suivants.
Visuellement le résultat est bon. Craven fait preuve d’une réelle maitrise au niveau de sa réalisation. Elle est dynamique, joue beaucoup sur les cadrages de caméra pour créer de l’intensité, et je pense que c’est sa réalisation la plus professionnelle. La photographie est correcte, même si elle n’est pas non plus transcendante. Reste qu’elle sert utilement à créer une ambiance particulière, qui se retrouvera d’ailleurs dans les épisodes suivants de la saga et même le 4. Les décors sont communs, avec des maisons américaines, des rues, bref une ville sans grande surprise. Les effets horrifiques du film sont de qualité. Ils ne feront pas très peur aux habitués, mais ils sont très convenables, avec une belle générosité malgré tout en terme de quantité, et une qualité au rendez-vous. La musique enfin est utilisée intelligemment pour renforcer le suspens et l’intensité de certains passages, mais elle ne restera pas dans les annales des bandes son de films d’horreur. Dommage d’ailleurs pour un métrage devenu culte dans le genre.
En conclusion Scream est un film très maitrisé de Wes Craven. Il ne vole pas très haut certes, mais il appréhende l’horreur avec une approche originale, et surtout a conscience de ce qu’il est et ne trompe pas le spectateur. Il joue la carte du divertissement du début à la fin, s’avère nerveux, riche en meurtres, doté d’un suspens solide, et est traversé par un tueur il faut le dire, charismatique. A découvrir pour ceux qui ne connaissent pas, il vaut le détour.

What's your favorite scary movie (phrase devenue culte) ? Le miens c'est celui-ci : SCREAM ! C'est The chef-d’œuvre du genre !!!!!!!!!!!! Avec un étonnant box-office de 173 046 663 $ pour un budget de seulement 15 million $, le film fût un véritable succès et a largement mérité cette rentabilité ! Le long-métrage est un slasher et utilise tout le codes du sous-genre mais c'est le premier que en parle directement à travers l'uns de ses personnages (toute fois, le film ne se moque pas non-plus de lui-même). Scream a son propre style et inspirera d'autres films d'horreurs devenus cultes tel que Souviens-toi... l’Été Dernier. Wes Craven n'est pas Le plus grand réalisateur du genre mais c'est probablement Le maître du suspens : dans cette saga, tout le monde est suspect et ceux qui n'ont pas encore vu cet opus vont sûrement soupçonner le(s) vrai(s) assassin(s). pourquoi ? Parce qu'il y a tellement d'intrigue et de suspens que l'ont fini par soupçonné presque tout les personnages à un moment ou un autre (au début on croit que c'est lui, puis après on croit que c'est elle et ensuite on pense que c'est eux ect...). Personnellement, j'ai vu Scary Movie avant Scream (ce qu'il ne faut pas) et j'avais donc deviné qui était Ghostface. Pour un film d'épouvante-horreur, le casting est quand même exceptionnel : spoiler: même si Dangereuse alliance est sorti quelques mois avant Scream, c'est ce film qui a révélé la talentueuse Neve Campbell ; personne d'autre n'aurait pu interprété Sidney Prescott (même la jolie Reese Witherspoon). David Arquette ("Dewey" Riley, le frère de la meilleure amie de Sydney) est drôle et attachant dans le rôle du flic qui perd souvent le contrôle de la situation. Courteney Cox (Gale Weathers, la célèbre journaliste) est quant à elle très crédible en journaliste un peu trop curieuse. Rose McGowan (Tatum Riley, la meilleure amie de Sydney), Matthew Lillard ("Stu" Marker, le petit-ami de Tatum), Skeet Ulrich (Billy Loomis, le petit de Sydney), Jamie Kennedy (Randy Meeks, le cinéphile de la bande) et Drew Barrymore (Casey Becker, la seconde victime) incarnent la génération des ados de la fin des années 90 au côté de l'actrice principale
. Outre le casting de qualité, le script est impeccable : il est développé, organisé, sans longueurs... PARFAIT ! De plus, malgré qu'il soit en avance sur son époque (il a 17 ans mais n'a pas vieillit, si bien que l'on dirait un long-métrage du XXIe siècle) ce n'est pas le genre de film d'horreur où il y a une histoire que pour le gore et les scènes de culs. En effet, à sa sortie, il fût interdit aux moins de 16 ans (je en sais pas si c'est toujours d'actualité), certes, la première scène est très violente, (l'effet visuel de spoiler: l'éventration
ne la rend pas explicite mais c'est assez sanglant). Mais le reste n'est pas très sanglant, ça joue plutôt sur l'ambiance, spoiler: sur le fait que le personnage principal peut se trouver en face du tueur à tout moment sans le savoir
; quant à la scène de sexe, spoiler: on voit juste Sidney Prescott en soutien-gorge mais on ne voit pas le rapport sexuel lui-même
. La bande originale est CULTE, j'adore la musique Trouble In Woodsboro/Sidney's Lament ! J'aimerais parler des scènes qui m'ont le plus marquées. spoiler: J'en reviens donc à la scène d'introduction qui s'inscrit comme l'unes des plus ingénieuse du genre : elle est violente physiquement et moralement (moralement car le "jeu" que le serial killer impose à Casey pour qu'elle sauve son copain est cruel. La mort de Casey est assez choquante car elle se fait poignarder à quelques mètres de ses parents et parce que sa mère découvre son corps inerte étripé et pendu à un arbre). La scènes des toilettes est mystérieuse car on ne sais pas si c'est le vrai tueur ou si c'est une mauvaise blague. La mort de Tatum qui se fait briser la nuque par la porte du garage en voulant passer par la chatière est assez marquante et enfin, les 20-30 dernières minutes sont un régal (beaucoup d'adrénaline, du sang, de la folie, des meurtres ect...)
. Le costume de Ghostface est pour moi le meilleur costume de tueur (il est effrayant). Pour finir, il y a de l'humour noir et énormément de références à d'autres films du genre et j'adore ça ! 5/5, Scream est un chef-d’œuvre incontestable (d'habitude, je suis assez voire très tolérant mais là, j'avoue que je ne comprend pas le peu de gens qui disent que c'est un navet). Ce n'est pas une saga qui vise particulièrement les adolescents mais cet opus fait parti des films à voir entre potes durant cette période selon moi. Je le conseil même à ceux qui ne sont pas spécialement fans de films d'épouvantes-horreurs !

Le scénario de Scream est tout simplement énorme. Une critique de film d'horreur réussi et des acteurs qui sont au top. Bref on ne s'ennuie pas pendant le film. Tout simplement culte.

Pour un premier scénario, Kevin Williamson ne réinvente pas la roue et pond un whodunnit efficace tournant autour de l’identité d’un tueur masqué perturbant la quiétude de Woodsboro. Après le meurtre d’une étudiante, le tueur s’en prend à Sydney, jeune vierge effarouchée dont la mère est décédée il y a pile poil un an et pour un motif encore brumeux. A grand renfort de détails intriguant mis en avant de façon ludique par Wes Craven, le casting entier finit par éveiller les soupçons, du gentil flic un peu niais au père de Sydney mystérieusement disparu en passant par le petit ami ténébreux. Cela pour une révélation finale d’un machiavélisme sanglant plutôt bien amené. Question slasher, on est donc une coudée au-dessus de toutes les séquelles inutiles et navets cheap qui avaient jusqu’alors contribué à la décadence puis à l’extinction du genre dans les salles sombres.
Ce qui aura finalement assez mal vieilli dans " Scream ", c’est cette déconstruction permanente du slasher qui s’opère dans ses dialogues et certaines situations. Tous les protagonistes ont vu à plusieurs reprises les " Halloween ", " Vendredi 13 " ou " Freddy ", en connaissent les répliques par cœur et font immédiatement le rapprochement entre les événements frappant Woodsboro et ces standards du genre. L’occasion de dialogues savoureux apportant une touche comique dans un film globalement sombre. Wes Craven, jamais le dernier pour se rendre hommage à lui-même, en profite pour lâcher quelques clins d’œil bien appuyés, allant jusqu’à apparaître déguisé en Freddy Krugger dans une scène calquée sur l’un des rêves du premier " Nightmare On Elm Street ". Ce côté méta et réflexif sur le film d’horreur et ses énormes poncifs, original à l’époque dans le cadre d’un film de genre, pourra paraître un peu daté maintenant qu’une multitude de films et séries affichent leurs modèles et références cinématographiques, cela quand les personnages principaux ne sont pas des geeks remettant en permanence l’action en perspective de leurs films cultes.
Niveau casting et pour le rôle principal, Wes Craven nous présente Neve Campbell, jeune actrice parfaite dans son rôle de jeune femme à l’ossature familiale et sentimentale fragilisée (une constante chez Craven) et rapidement obligée de sortir de son rôle de victime désignée, seule contre tous. A ce premier rôle beaucoup plus fort que la moyenne du genre (prenez en comparaison la Jennifer Love Hewitt de Souviens toi l’été dernier, encore sur un scénario de Williamson), Wes Craven brosse des seconds rôles attachant et dépassant le stade de cliché sur patte. Geek de service secrètement amoureux de Sidney, journaliste en quête de scoop et meilleure amie sexuellement très active (Rose McGowan et un pull qui décrochera les rétines de plus d’un teenager)… Évidemment, ces archétypes ont conscience du sort que leur réserverait un film d’horreur lambda et, de la direction d’acteur à la mise en scène, le film leur accorde le temps de s’épanouir un minimum pour développer l’attache émotionnel nécessaire pour rendre les scènes d’attaques encore plus stressante. Wes Craven trouve même avec Skeet Ulrich un proto-Johnny Depp en version bad boy pour incarner le petit ami de Sydney et boucler ainsi la boucle des références aux " Griffes de la Nuit ".
Au niveau des effets sanglants, Wes Craven y va franco dans l’horreur et réveillera même à l’époque le vieux débat sur la violence au cinéma à coup de teenageuse pendue les tripes à l’air. C’est sanglant, les coups de couteau sont douloureux, les jump-scares sont nombreux et le réalisateur se permet même une séquence d’ouverture d’anthologie. Un vrai modèle de tension grimpant crescendo et bardé de détails angoissant- bruit de popcorn et sonnerie de téléphone incessante – avec en bonus le court retour de Drew Barrymore devant une caméra. Pour le reste, le film aligne les jeux de chat à la souris aussi jouissifs (le tueur s’en prend plein la gueule) que flippant entre un Ghostface charismatique et ses victimes.
" Scream " reste donc un classique et modèle du genre slasher. Vu la qualité du film et le plaisir ressenti même une fois le twist éventé, difficile d’accorder du crédit à certaines critiques percevant le second degré du film uniquement comme la preuve du cynisme d’un Wes Craven crachant dans la soupe et, par extension, sur son public. Ce serait oublier que " Scream " est l’un des très rares films à avoir su gérer l’équilibre entre satire du genre et vrai film de flippe. Enfin, du côté du spectateur dégouté du genre après ses dernières séquelles ultra-prévisibles et mercantiles, il était difficile à l’époque de nier le plaisir à s’identifier aux personnages mis en scène et à ce cynisme mordant face aux conventions du slasher.

Excellent film de Wes Craven ! Après des années, le slasher movie revient ! Je trouve que le film ne fait pas peur en fait (les crimes étaient presque drôles !). La scène d'ouverture est vraiment démente mais j'ai encore des doutes sur la fin :SPOILER: Tous le film, des indices étaient cachés j'ai eu l'impression surtout au niveau du policier avec ses chaussures :SPOILERFIN: Un classique de Wes Craven !

La saga "Scream" a commencé en 1997 avec le film du même nom et elle est aujourd'hui l'une des plus lucratives de toutes les sagas horrifiques. Cependant, cette saga n'aurait jamais pu voir le jour sans le succès du premier opus. Et ce n'est pas un hasard si ce premier opus a justement remporté beaucoup de succès. Ce film est en réalité plus comique qu'effrayant, cela est du au fait que les personnages connaissent les mêmes films d'horreurs que le spectateurs comme par exemple "Vendredi 13" ou "Les griffes de la nuit", et ils en font constamment référence. Cela apporte une touche de réalisme mais aussi d'humour car les personnages savent comment se passent habituellement les films d'horreur, il y a donc une mise en abîme et un second degré fort agréable. Néanmoins, ce second degré détériore le côté effrayant du film, en réalité le film ne fait jamais peur, il y a simplement un peu de tension sur certaines scènes mais c'est tout. Mais cela n'empêche pas l'intrigue d'être assez bien écrite et de nous réserver une fin pour le moins inattendue.

Après avoir vu Scream, on se demande pourquoi celui-ci a été rattaché au genre film d’horreur alors qu’il n’y a pas une seule scène où l’on sursaute. On aurait pu éventuellement rattacher le film à une parodie des films d’horreur. Encore faut-il faire rire pour une parodie (et non tomber dans le ridicule agaçant) et là aussi le film échoue dans ce qu’il essaye d’entreprendre. Si quelques scènes où le psychopathe commet des gaffes sont amusantes sans être tordantes, c’est malheureusement tout ce qu’on relèvera d’intéressant. Pour le reste, on s'attriste devant un film qui a très mal vieilli. Les acteurs sont pathétiques, les crimes n’ont aucune originalité… bref que de temps perdu pour ce que certains osent appeler un classique.

Un film qui a marqué mon adolescence mais qui, avec le recul, me déçoit énormément : une revisite du film d'horreur lourde et indigeste, à peine distrayant, interprété de façon très quelconque et qui ne demande aucune réflexion.

Ce film c’est la culture pop américaine qui se regarde le nombril et qui se congratule d’avoir inventé le slasher movie ! ce film hyper référencé, laisse a penser que les séries b que sont vendredi 13 ou halloween, sont de grands chef d’œuvres ! Au delà de cet hommage permanant au film d’horreur des années 70, on assiste a une espèce d’épisode live de Scoubidoo ou rien n’est crédible puisque le scenario est démonté par les protagonistes eux même conscient pour certain d’être dans un film ! L’intention de départ était de prendre le spectateur a contre pied en jouant avec les clichés, en les contournant hélas non seulement on en évitera aucun mais en plus ils seront recyclés !

Considéré comme l’un des maîtres de l’horreur avec John Carpenter, Wes Craven est connu pour avoir réalisé les deux épisodes de “La Colline a des yeux” en 1977 et 1985 et inventé le personnage de Freddy Krueger en 1984, qui nous hantera pendant dix ans et sept épisodes. C’est en 1996 que le cinéaste se lance dans un nouveau slasher movie qui deviendra tout aussi culte “Scream”.

Seule dans une maison, le personnage de Drew Barrymore s’apprête à regarder un film d’horreur lorsqu’elle reçoit un appel téléphonique. Au bout de la ligne, un serial killer malmène la blonde pour jouer à un jeu terrible… On découvre alors un tueur caché sous un costume de fantôme et armé d’un couteau.

C’est ensuite au tour du personnage de Neve Campbell de se retrouver seule dans une maison à attendre son amie jouée par Rose McGowan. spoiler: La brune ne fait plus confiance en personne, ni même en son chéri, et devra collaborer malgré elle, avec le jeune shérif adjoint interprété par David Arquette et une journaliste prête à tout pour faire le buzz, joué par Courteney Cox, déjà célèbre à l’époque pour son rôle dans la série “Friends”.


Petite pépite du cinéma culte, “Scream” révolutionne le genre en le parodiant et multipliant les clins d’oeil aux films d’horreur avec un gros coup de pub à Jamie Lee Curtis dans “Halloween”. La bande originale est également marquante avec le morceau “Red Right Hand” qui résonne encore dans notre tête.
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Le 4e film étant actuellement en salles et n'ayant jamais vu aucun "Scream" j'ai décidé de combler le trou. On me l'a vendu comme un slasher décomplexé et venant de Craven et son nullissime "griffes de la nuit" cela ne m'étonnait pas vraiment. Maintenant que j'ai vu le tout premier "Scream" je l'ai très mal pris. "Scream" est plus une comédie qu'un vrai film d'horreur ou un thriller, qui se veut ultra référencé et jouant avec TOUS les clichés du genre. Idée rappelant le "Last Action Hero" de Mctiernan ou il parodie le film d'action. Hélàs, Craven étant un charlot le ton du film tourne plus le slasher en ridicule qu'en "réfléxion sur le genre". "Scream" n'est ni drôle, ni effrayant, ni interessant, ni bien ficelé et son twist final abracadabrantesque.

Un film d'horreur signé Wes Craven que j'avais découvert à la fin des années 90 en l'ayant vu qu'une fois !!! "Scream" marque un tournant dans le genre gore à l'époque ou le public se lassait des films d'horreur et déjoue les codes en remodelant les longs métrages anciens avec du neuf. Tout commence par une jeune fille qui reçoit chez elle un coup de téléphone d'un tueur qui joue au jeu des questions du classique de l'horreur au cinéma avant d'etre sauvagement assassiné avec son petit ami. La terreur s'installe dans le campus du coin ou une lycéenne nommé Sidney devient la victime, pile un an aprés le meurtre sordide de sa mère, appel téléphonique glaciale, tentative de meurtre, paranoia et c'est le début du carnage autour d'elle. Ce qui me frappe dans ce film bourré d'hémoglobines, c'est les situations d'angoisses et les tours de passe passe que procure les mouvements de caméra et la musique de Marco Beltrami, est-il derrière la porte? Qui est l'assassin ou tout le monde porte le masque vendu dans un magasin? Beaucoup de mondes sont présumé coupables ou victimes. "Scream" est une référence qui sera beaucoup copié et parodié depuis en bons ou mauvais. Bonne interprétation de Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette, Skeet Ulrich, Matthew Lillard, Rose Mc Gowan, Jamie Kennedy, Drew Barrymore et d'autres. Culte.

J’aime souvent rappeler que je trouve les films d’horreurs d’antan sont mille fois mieux que les daubes actuelles qu’on nous sert ces dernières années, à l’exception bien évidemment de James Wan. Mais j’ai tendance à oublier les années 90. Les films d’horreur de cette époque, y en a pas des masses et à part à les suites de franchises comme les éternels Freddy ou Halloween, difficile de trouver quelque chose d’original dans tout ça.
Cependant, un grand du cinéma d’horreur, Wes Craven réalise dans cette décennie, le fameux Scream qui deviendra sans doute le dernier grand slasher du précédent millénaire. Et comment mieux conclure cette génération d’horreur qu’en y faisant constamment référence tout en s’en moquant un peu. Clairement, j’ai adoré Scream, sans pour autant effrayé les foules, Scream réalise un tour de force au niveau de sa narration et de son suspens. Il suffit de voir les vingt premières minutes pour comprendre qu’on est là devant un film de qualité qui jouera avec les codes de l’horreur comme le fera Wan vingt ans plus tard (d’une autre manière). Sans pour autant abandonner les clichés idiots, Craven s’en moque et joue avec nous. Va-t-il oui ou non, utiliser ce procédé d’horreur vue mille fois dans d’anciennes créations. Il se permet même de se moquer de lui-même en parler de son chef d’œuvre « A Nightmare On Elm Street ». C’est dire si je me suis demandé plus d’une fois comment allait finir les personnages. Car, oui, on ne sait pas qui va survivre ou mourir. Car au lieu de faire tuer ses personnages bêtement un par un (car croyez-moi, il y en a des personnages dans ce film), Craven fait planer un doute constant qui ne sera résolu qu’à la fin du film : qui est le tueur ? Et encore une fois, Craven joue avec nous. Au lieu de nous donner des indices cachés qui nous permettrai de vaguement deviner l’identité du meurtrier,il fait carrément l’inverse, il fait tout pour que l’on accuse plusieurs personnages. A un moment, on croit que c’est lui, dix minutes plus tard, c’est un autre. Chaque personnage est un suspect et le scénario aime le rappeler.
Et c’est lors de cette révélation finale où tout s’éclaire, où tout prend un sens. Et que dire… bravo. C’était à la fois prévisible et imprévisible. Bien sûr qu’on avait soupçonné ce personnage, mais comme nous étions trop concentré à chercher l’identité, nous avions fini par oublier. Et c’est par une scène rudement bien mené que Craven nous dit clairement « je t’ai eu, pauvre spectateur qui pensait se retrouver face à un film d’horreur classique ». Et oui, j’ai aimé me faire avoir parce que c’est toujours un plaisir de se rendre compte de quelque chose quand on regarde un film. Quand on se rend compte que le scénario est merveilleusement bien mené pour que l’on ne sache pas comment ça se finit et qu’on soit surpris. Et c’est une chose que l’on voit de moins en moins dans les films d’horreurs, c’est ce suspens constant qui nous amène à nous demander « comment cette folie va prendre fin ? Qui va survivre ? ». Et c’est pour ça que j’aime autant les films d’horreurs d’antan, tout simplement parce qu’ils sont plus palpitants et que je me pose bien plus de questions que quand je regarde un Rec ou un Paranormal Activity où on sait d’avance comment ça va finir.
Et c’est ainsi que l’on peut reconnaître les grands réalisateurs de films d’horreurs, ils ont des idées et savent écrire. Alors pourquoi James Wan est le seul à savoir faire ça aujourd’hui ? Pourquoi je suis obligé de regarder des films d’horreurs sur ma télé dans ma chambre, alors que je pourrai en voir d’autre sur grand écran qui rendrait l’expérience plus intense ? Parce que les films d’horreurs ne savent plus nous captiver par un scénario. Parce que maintenant, ça ne compte que sur du sang et des jump scare. Et quand j’y pense, je n’ai vu aucun jump scare dans ce film et il est efficace. Merci Wes Craven. Merci d’avoir été un si bon réalisateur. Et merci de m’avoir fait rêver avec tes films, car ils sont bons, car tu es bon, parce que ton Freddy est un chef d’œuvre, et que ton Scream est peut-être l’un des films d’horreurs les plus virtuose et les plus grandiose dans ce domaine car il est particulier. Merci.

classique du cinéma !! après malheureusement ca ce gâte

Alors que les films d'horreurs avaient une sérieuse tendance à se ringardiser, Wes Craven (le père de "Freddy", un des maîtres du genre) livrait ce chef d'oeuvre maîtrisé de bout en bout. Avec un postulat de départ des plus originales (le tueur appelle ces victimes et les questionne sur leur culture ciné avant de les mettre à mort), le réalisateur (aidé par le scénariste Kevin Williamson) mise sur un humour très second degré (multitude de références aux classiques du film d'horreur, rappel des fameuses "3 règles", apparition de Wes Craven en pseudo Freddy mais aussi de Linda Blair...) sans oublier pour autant d'infliger une bonne dose de terreur aux spectateurs grâce à une BO superbe et une mise en scène travaillée (la scène d'intro est un moment d'anthologie). Et puis, chose rare dans ce type de production, l'intrigue est partiellement solide (l'identité du tueur n'est pas des plus évidentes). Quant au look du tueur, il est tout simplement extraordinaire et prouve une fois de plus qu'il est inutile d'en faire des tonnes pour faire peur (le tueur n'est armé que d'un couteau, n'est pas doté d'une force surhumaine...). Mais la force de "Scream" réside aussi dans son casting avec un trio vedette parfait (l'excellente Neve Campbell, le décalé David Arquette, la peste Courtney Cox) et d'exceptionnels 2nds rôles (l'ambigu Skeet Ulrich, le délirant Matthew Lillard, l'amusant Jamie Kennedy, la peste Rose McGowan, le revenant Henry Winkler sans oublier Drew Barrymore qui ressuscitait sa carrière). Un must qui révolutionna le genre et qui inspirera de nombreux films avec plus ou moins de réussite ("Souviens toi l'été dernier", "Urban Legend" mais aussi leurs suites d'un niveau beaucoup plus discutables...).