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Un visiteur
1,0
Publiée le 9 mars 2008
Marco Bellocchio nous entraine dans un reflexion surla creatin en même temps que sur la vie, à travers des peregrinations tantôt seduisantes tantôt amusantes(notamment avec l'idee du sucide comme l'ultime sacrement de la profession) et d'autres fois ennuyeuses. Avec un Sergio Castellitto magistral.
Evidemment, voir l'Italie aussi glauque, aussi terne peut déranger les nombreux adeptes des "Respiro" et autres "Nos meilleures années" où le soleil fait chanter les comédiens. C'est ici la chute d'un empire que filme Bellochio par le prisme du 7ème art. Le propos est donc profondément pessimiste et désabusé et le caractère très alambiqué de la mise en scène finit par terrasser le spectateur. Ambitieux et même prétentieux, ce film plombe assurément plus qu'il n'égaye. A déconseiller aux neurasthéniques...
Si vous avez 1h40 à perdre, vous pouvez toujours aller voir ce film. Sans véritable histoire, dans un style qui se veut onirique mais qui reste pronfément nébuleux et surréaliste, Bellochio nous mène dans différentes pistes qui n'aboutissement jamais nulle part. Entre pseudo reflexion sur la création, et histoire d'amour fantasmagorique. C'est long, c'est laid, et d'une incroyable prétention...