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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2007
Les deux premières parties du film sont remarquables, parfois un peu trop "lourdes" affectivement mais d'une densité incroyable. En revanche, la troisième partie avec la jeune actrice laisse pantois par sa maladresse et son côté artificiel.
3 parties. 1 : "Vienne", 2 : "Paris", pour planter le décor et là c'est trop long, on n'a pas besoin de savoir tout ça et je me suis même un peu assoupi...puis écran noir et "3. Pamela". Et là bang, plein écran une ado incroyablement belle et lumineuse, interprétée par Constance Rousseau. Il faudrait pouvoir dire à quelle point elle est belle, douce et délicate, il faudrait, mais comme je sais pas le faire, laissons la réal' parler de son actrice : "Constance, très timide, hésitait... Finalement elle est venue, non sans craintes ! Il m'est difficile de dire combien elle nous a touchées. Elle était si douce, si secrète. Elle avait l'air un peu mélancolique, à côté de son époque. Constance est dans la vie comme dans le film, sensible et intérieure. Elle est singulière." Dès qu'elle apparait, le film se débloque et on réalise toute la pudeur de ce film et la façon dont tout le sert : sa musique décalée, ses dialogues dits un peu "à la Rohmer", ses silences, l'élégance de la mise en scène...Cette troisième partie, bouleversante, emporte tout le film et fait oublier les faiblesses du début, vraiment oui, "Tout est pardonné"...
Quand on habite une petite ville on va voir ce qui passe sans avoir trop le choix, c'est comme ça que je me suis retrouvé devant "tout est pardonné". A la sortie un sentiment mitigé, l'histoire de ce père absent avait tout pour faire un bon gros film plein de bons sentiments, mais on se retrouve avec un film tout en petites touches sensibles. En fait la jeune réalisatrice n'a fait qu'effleurer son sujet, privilégiant les portraits de ses personnages qui sont d'ailleurs sont très justes, très attachants. Il n'y a pas de manichéisme, le film ne va pas forcément là où on s'attend à le voir aller, si le succès de ce premier le lui permet, son deuxième film sera sans doute plus abouti.
Qu'est-ce que c'est mauvais ! Mal filmé et mal dialogué. Pour le comédien principal, on dirait Jean-Pierre Léaud qui essaie de faire du De Niro, résultat pathétique. Quand à la scène entre Pamela et sa tante à la fin...que dire ...elle est explicative , sans nuance et sans interet, et la comédienne (qui, je crois, jouait si bien la prof de français dans "L'esquive") n'arrive pas à s'en sortir. Mais bon, on ne pouvait pas esperer que la direction d'acteur bonne. Elle est à la hauteur du reste du film: ras de terre.
Une toute petite étoile pour ce premier film, pas plus. Un scénario indigent, dont la mélancolie sur le temps qui passe est servie par la mièvrerie des acteurs. Le moins mauvais serait Paul Blain... et encore, dommage pour Papa, qui avait un réel talent !
film en demi teinte , on manque d' éléments pour arriver à comprendre l' état psychique de victor qui passe d' un professeur en université à junkie , et cette fin d' histoire , pamela retrouve son père est alors !!!!!
Eh bien moi je ne lui pardonne rien à cette pseudo-cinéaste nombriliste, et surtout pas ce temps qu'elle m'a fait perdre à nous montrer comme sa comédienne principale est belle et combien elle-même n'a rien à dire. Voyage au bout de l'ennui.
Une histoire simple mais assez touchante. Juste dommage que le jeu des acteurs soit si monotone. Puis les 15/20 premières minutes où ça parle allemand saoulent un peu aussi.
La jeune réalisatrice Mia Hansen love signe un premier film réellement magic qui laisse présager une trés belle carrière.
Ce film se voit comme si l'on était les simples témoins de la vie de ces protogonistes ordinaires. Les joies, les drames, les enfants et leur naïveté, les adultes et leur complexité. On se laisse entrainer par cette vie qui n'est pas la notre mais qui certainement fait écho avec certains aspects de l'histoire familiale de chacun.
On repense à ce film plusieurs jours encore aprés l'avoir vu.
Intéressant certes avec un parti pris de retenue tout à fait justifiable mais à force de retenue le film en devient lisse et presque naïf... un électro un peu trop plat pour un sujet si violent. Le cauchemar vécu par la mère devient minime et l'absence de ce père si simple. Pour avoir vécue des choses similaires, ce film aurait pu être en effet excellent par cette volonté de distanciation, mais, selon moi, celle-ci est bien trop forte et le film en devient froid.
Vu "Tout est pardonné" ce jour et je quitte la salle de cinéma peu convaincu par le récit que nous offre sa jeune réalisatrice. Le jeu des acteurs, si il ne sombre pas dans les travers du mélo, n'en demeure pas moins "lisse". Il manque un souffle, un élan à ce film. Dommage...