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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 octobre 2007
Un très beau film qui fait beaucoup pleurer, un vrai mélodrame, baignant dans une lumière qui rend tout très vivant et très clair, si bien que les émotions nous parviennent très pures. Constance Rousseau est bouleversante. A voir.
C'est une révélation que ce film, à la fois très simple, très doux et tragique. L'étrange présence de Paul Blain et celle, lumineuse, de Constance Rousseau traversent cette histoire familiale poignante, entre Autriche et France.
C'est probablement le meilleur film français de l'année 2007. Ce premier film n'est pas seulement prometteur, il est très réussi. Tout est filmé avec finesse et simplicité.
Quel dommage que les comédiens n'aient pas été à la hauteur de l'histoire et du scénario : le résultat aurait été excellent. La faute à une diction qui fait plus récitative que vécue, Paul Blain en tête. Et pourtant je mets trois étoiles. Car malgré ces défauts, ce film m'a happé, je suis facilement rentré dans cette histoire dure et tendre à la fois sans sombrer dans le pathos. Alors, mesdames et messieurs les réalisateurs, s'il vous plait, soyez plus vigilants dans vos castings afin de ne pas gâcher notre plaisir.
Il m'arrive souvent de ne pas comprendre les critiques professionnels. Mais là, je ne comprends pas les critiques des spectateurs.Les 15 qui ont mis 4 étoiles. Ou alors je n'ai pas vu le même film. C'est mal joué (les comédiens semblent sorti d'un Rohmer). L'écriture du scénario est maladroite. La réalisation aussi. Non...
Un très joli long-métrage sur le thème de la réconciliation, traité avec délicatesse et intelligence, et porté par d’excellentes interprétations, de Paul Blain, et de Constance Rousseau, surtout, dont le jeu sensible et délicat donne toute sa profondeur au propos du film, superbe !
Ce film m'a énormément déçu. Tout d'abord, le visiblement non-acteur qui interprète le rôle du père joue et même "dit" son texte d'une façon assez effroyablement fausse et plate, par ailleurs son interprétation ne laisse ressentir absolument aucune différence entre son état avant et après sevrage...étonnante façon d'interpréter un rôle que celui de ne rien interprété du tout, du coup on peut le créditer à tout le moins d'une grande subtilité...à comparer avec le jeu d'un immense acteur comme Jesper Christensen dans "The bench" de Per Fly, sur un scénario présentant quelques similitudes. Le reste est tout aussi dépourvu de quelconque force dramatique, alors bien évidemment on peut parler de "subtilité", reste qu'en ne montrant rien du tout et en ne disant rien du tout on doit certainement être d'une subtilité décoiffante...alors, "Tout est pardonné", mais, faire ce genre de travail, non, cela n'est pas pardonnable!
Une très belle surprise ! Beaucoup d'émotion dans ce premier film, filmé avec talent et une certaine grâce. Les acteurs, inconnus pour la plupart, apportent à ce film une touche singulière. Cela ne plaira pas à tous…
Un drame se doit d'avoir un personnage central fort afin de donner corps à l'histoire. Je ne suis pas professeur de cinéma pour dicter cette regle mais je pense que c'est un lieu comment qu'a oublié le directeur de casting lors des auditions. Ici, on a un parfait inconnu, Paul Blain, qui gache le film. Impossible de suivre le drame tant le personnage principal est antipathique, son mal etre est incompréhensible, pourquoi se drogue t il ? a part pour occuper ses longues heures de chomeur, je ne vois pas d'autre réponse. Bref, un vrai parasite. Dommage car les actrices gravitant autour de cette loque ont un bon jeu et arrivent a faire passer des émotions.
Un joli premier film tout en pudeur, mais avec une interprétation souvent très limite (surtout les seconds rôles) et une lenteur un peu trop clinique. Sinon la sensibilité à fleur de peau et la fausse innocence de ce film font mouche.
j'avais lu que la lumière était superbe... je n'y ai rien trouvé de spécial, au contraire, l'image est particulièrement fadasse. en dehors de ça, ça aurait pu être un joli film, émouvant sans être gnangnan, mais les acteurs n'ont pas l'air de se sentir très concernés par ce qui se passe autour d'eux. déjà que les dialogues étaient mauvais, ils n'avaient pas besoin en plus qu'on les débite sans aucune conviction...
Euh... C'est assez mauvais en fait! Je crois que c'est le jeu des acteurs qui pourrit l'ensemble, car le scenario est plutôt bon. Paul Blain est le pire acteur de tous les temps, à égalité avec certains guignols de Plus Belle La Vie (si vous me lisez, chez Paul Blain, CHANGEZ DE METIER, PAR PITIE!!!). Il ne croit pas à son texte une seule seconde. On dirait qu'il pense que sa belle tronche (pas si belle d'ailleurs) va nous faire oublier sa médiocrité. Il ne donne aucune humanité, aucune réalité à son personnage, qui est pourtant au coeur de l'histoire. Résultat : on déteste fondamentalement le personnage, et contrairement à ce que proclame le titre du film, on ne le pardonne à aucun moment. De ce fait, le film est totalement faussé, et l'idée de base du film qui consiste à "pardonner" le père (qui me semble pourtant bonne au départ) n'a aucune existance réelle. Constance Rousseau est atrocement mauvaise aussi. Quand c'est à ce point, cela vous gâche un film. Il faudrait songer à employer de vrais acteurs! Certaines scènes muettes sont d'une longueur insoutenable, bref tout cela donne l'impression de regarder un mauvais téléfilm français. Marie-Christine Friedrich est, elle, plutôt convaincante. Mon étoile est pour elle, et pour le scenar, qui est terriblement desservi par ces nullards...
"Tout est pardonné", 1er film de Mia Hansen-Love, est une œuvre pleine et bouleversante. En quelques minutes, nous sommes dans une intimité qui semble simple et fluide, puis très vite les morceaux de vérité se dévoilent sans pathos, juste parce qu’ils existent. Notre chemin de vie commence par deux parents, deux cultures, mais il peut y avoir des carrefours, des bifurcations, marqués par deux arbres par exemple. Nous ne sommes que mélange, et nous ne pouvons pas être vus uniquement par un seul regard, comme nous ne pouvons non plus tout capter d’un être par un seul regard, la vérité est dans la multitude réunie. Surtout ne pas rater ce film.
Un beau film qui l'est surtout par le jeu des acteurs. L'histoire est simple et attendue mais le sujet est traité avec justesse, même si ces retrouvailles, bien que touchantes, ne sont pas forcément convaincantes. Un thème délicat, de toute façon. Bref un bon film, avec du bon et du moins bon.
Difficile de définir le grand trouble qui m'a pris après avoir vu ce film très intense. Un père retrouve sa fille 10 ans après l'avoir vue pour la dernière fois, alors qu'il était à l'époque un junkie. Sur les personnages: la jeune actrice est lumineuse, dans son personnage de jeune fille de bonne famille, très mature et divinement sensible. La mère n'est qu'océan de douleur, visible dans les premiers moments du film, puis les années passant, enfouie sous une dureté protectrice. Le père est un pauvre type sans énergie vitale, qui semble ne pas arriver à faire autre chose qu'aimer sa fille. Mais ce que ce film montre également, ce sont des univers, qu'on se trouve dans la famille autrichienne, dans la chambre des junkies ou même à la campagne. Le découpage chronologique très formel (on a des tableaux) focalise d'ailleurs l'attention sur ces univers. Ainsi, tout au long du film, j'ai retenu mon souffle, embarqué dans ce qui n'est pourtant qu'une petite histoire. Et ce, malgré les quelques défauts du film (l'impression passagère de surjoué...). Une belle réussite