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    Le Bannissement
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    3,5
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    42 critiques spectateurs

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    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2008
    J'ai souffert. Deux heures trente d'ennui, ce film est émaillé de silences et de longs plans dont l'intérêt n'est pas évident. Pour faire ressentir la souffrance d'un personnage, nul besoin de le montrer trois heures en train de fixer le ciel. Oui les images sont belles, de même que la musique, oui l'opposition ville-campagne et tout ce qu'elle symbolise est une bonne trouvaille, oui l'histoire racontée est forte. Mais de là à se branler la nouille sur le génie du réalisateur non, non et non. Même la fin du film, que l'on devine dès le passage de la lettre, m'a déçu. J'avais presque envie de rire, pathétique quand même par rapport à l'histoire contée. Dire que je n'ai pas été touché par la "grâce" de ce film est un doux euphémisme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 octobre 2008
    L'image est sompteuse mais la mise en scène est d'une solennelité prétencieuse. Pâle copie de Tarkovski, sans la grâce que celui-ci savait insuffler à ses films.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 août 2008
    Une mise en scène rigoureuse, une photo somptueuse, un film presque touché par la grâce.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Ce film est absolument envoutant.
    La musique et les images sont superbes.
    Les acteurs sont fascinants.
    C'est un chef-d'oeuvre à voir de toute urgence !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2008
    Un film dur apre et très déséspéré .Peu de chances de salut et quand les choses vont mal elles peuvent encore empirer ! voila le résumé . c'est bien filmé les acteurs excellents et malgré une lenteur excessive on s'attache aux personnages et on se laisse emprter par le courant . à voir
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 mars 2008
    On entre dans ce bannissement par la grande porte. D'une part parce que le Retour, precedent film du réalsiateur, etait un enchantement et que le debut de celui-ci avec une voiture perdue dans un labyrinthe industriel et d'une beauté siderante. Malheuresement, le réalisateur se perd en route et, à l'image des interminables plans sequences, ne sait pas vraiment ou aller
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Avant de lire ce qui suit prenez en considération le fait que je ne connaisse pas encore le premier film d'Andreï Zviaguinstev à savoir "Le Retour", lion d'or à Venise en 2003.
    C'était donc sans à priori que je suis allé voir ce film, qui m'a totalement subjugué dès ses premières images. Cette voiture qui roule sans finir à travers cette ville industrielle de Russie ; ce couple et leurs deux enfants qui s'installent dans une campagne déserte et magnifique ; ces longues promenades familiales dans les champs... Tout est infinie beauté, chaque plan maîtrisé et l'on devine millimétrés, une ambiance pesante accentuée par un cadrage ras du sol et une musique lourde. Puis survient l'instant dramatique de l'histoire : l'aveu d'adultère de la femme, portant un bébé en son ventre, n'appartenant pas au mari. Dorénavant, le film accroît son climat, lourd et silencieux, à l'image du couple brisé. Le crime ou le pardon, l'instinct ou la raison, tant d'intérrogations soulevés par le protagoniste brisé. Et comme paradoxalement et étrangement, le temps semble jouer contre lui, alors que jusqu'ici aucune notion temporelle nous étaient offertes. Le récit est incroyablement bien construit, d'une force singulière, intime, qui nous bouleverse. Et à l'instant où le film semble fragile par sa longueur, la linéarité est bouleversée, et on nous fait partager d'autres sentiments concernant le passé. Je suis sorti du cinéma retourné, anéanti. En un mot : Bouleversant!
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 février 2008
    Une magnifique écriture, des plans travaillés et esthétiques, une photographie léchée. De longs et lents travellings évoquant le tourment intérieur des protagonistes. Par contre.. trop d'ellipses et de non-dits. A force d'épurer, de vouloir à tout prix éviter les clichés, on se trouve devant une œuvre lourde, même pas abscons et dont le propos final est très mince. On sent derrière tout cela le faiseur de "film d'auteur" qui n'est pas vraiment authentique mais qui applique scrupuleusement ce qu'il a appris dans les écoles de cinéma. La lecture de la bible tombe sur le passage ("sans l'amour, je ne suis rien") mainte fois ânonné dans maints films qui tombe d'ailleurs comme un cheveux sur la soupe dans celui-ci.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2008
    «Izganie» (Russie, 2008) d’Andreï Zviaguintsev permet de sonder une tendance du cinéma russe. Les inspirations chrétiennes y sont nombreuses et abondent pour nourrir le récit et pour élever les œuvres au rang de grandeur. Si Zviaguintsev, dans son chef-d’œuvre liminaire «Vozvrashcheniye», donnait une image somptueuse de la Russie en érigeant adroitement son film à l’universel, avec «Izgnanie» il semble moins aisé pour le cinéaste de décrocher du particulier. Derrière les paysages pittoresques et les mouvements alanguis de la caméra, le cinéaste développe l’histoire commune d’un homme qui, dans un malentendu lyrique, se retrouve sans famille, seul, détruit par son arbitraire, par sa condition humaine. Les parallèles bibliques font foisons et leurs applications sont parfois maladroites. Mais Zviaguintsev conserve la légèreté gracieuse qui faisait l’un des succès de son premier opus. Je parlais de mouvements de caméra alanguis, ils sont là majoritairement composés de panorama, unissant l’espace en un seul temps, dévoilant les hors champs, les maux profonds tout en préservant leur mystique. Pour mieux saisir la force du film, faisons un analogue avec le très décevant «Ostrov» (Russie, 2008) de Pavel Lounguine. Le mystique chez Lounguine prend des airs d’extase immodérée, d’emphase vulgaire. Zviaguintsev, en réussissant à unir l’homme à la nature par une communion muette des êtres et des choses, le mystique chez lui se fait alors affaire de l’ordinaire. Du mystique banal, pâle et amer chez Lounguine au mystique ordinaire, esthétique et riche chez Zviaguintsev, il y a un grand écart que le cinéma russe mène brillamment. La réussite n’est toutefois pas entière en vue d’«Izgnanie». Car si le film précédent du cinéaste avait l’immense qualité de narrer le conte de la figure universelle du père, ce film-ci reprend pour sujet la même figure et, en le prenant pour personnage principal, en dénature le mystère, en ablue la force ténébreuse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 février 2008
    La première partie de ce film est totalement envoûtante grâce à la pureté de l’image, l’encrage parfaitement réussi des protagonistes dans cet Eden, au mal être subtil qui se dégage de ce couple et qui pose le problème de la difficulté d’aimer dans toute son universalité. Mais cette tragédie biblique souffre malheureusement du parti pris trop esthétique du réalisateur. La seconde partie (soit après le décès de Véra) s’égare dans une espèce de cataclysme irritant, le tout sans l’état de grâce du « Retour ». Ce film reste toutefois une belle leçon de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2008
    Parce que nous avions particulièrement aimé son précédent film, "Le retour", nous n'avons pas voulu manqué celui-ci. Décidément, ce réalisateur a de véritables partis pris, qu'ils soient esthétiques, narratifs, sans crainte des silences et de longs plans de caméra. Il cherche sans conteste à servir son propos, en dehors de toute pression de tempo ou d'efficacité. On devine une grande puissance symbolique dans les images choisies, dont tout ne nous est pas forcément familier et évident, avec des questions qui restent en suspend. Nous retrouvons ici des sujets qui lui sont chers : l'incommunicabilité, le silence, l'isolement et la solitude des êtres, l'universalité de ce qui se "dit" puisqu'on ne peut véritablement jamais situé où se passent les actions, d'où sont tirés les paysages, et qu'Andrei Zviaguintsev l'a fait délibérément. 2h30, ça peut en inquiéter certain(e)s. Dans les faits, on entre dans une autre dimension temporelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2008
    magnifique voyage élégiaque, envoûtant et mystérieux, sur l'angoisse primordiale d'exister et de perdre, la dépression et le deuil, le cycle de la vie et de l'amour. L'arbre comme métaphore de la condition humaine, écartelé entre matériel et spirituel. La maison comme lieu de transmission et de malédiction. L'eau comme source de vie et de rennaissance. Et les hommes chassés du paradis originel, bannis. Sublime et plastiquement hypnotique.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2008
    Du Tarkovski light, mais ce film reste soporifique et involontairement drôle (ah, les longs regards chargés de culpabilité regardant à travers la fenêtre, et sous la pluie c’est encore mieux…).
    Ma patience fut achevée par la chronologie aussi battue que la crème pour faire le beurre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2008
    Image d'une beauté surréelle, inquiétude spirituelle, soif de rachat, tous les ingrédients d'un grand film. Sans conteste, le film à voir en ce moment.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2008
    C est toujours un beau moment d'émotion que de découvrir un grand cineaste, et de retrouver ses émois d'adolescent devant son premier bergman ou tarkowsky. Cela devient aussi de plus en plus rare un cinéaste aussi habité, aussi exigeant. C'est donc une expérience à nulle autre comparable que de voir ce film d'une beauté inouie. Ville déserte et hostile, nature étouffante, architectures trop imposantes (ce plan de l'eglise trop grande, trop haute, trop présente), mais aussi sourires d'enfants viasage de madone, gravité masculine. Une fin ahurissante de beauté, d'audace, qui fait exploser ce que le récit aurait finalement pu avoir de banal(non, on n'est pas dans une histoire d'adultère)Et puis ce long plan d 'un ruissellement de pluie, pafaitement réussi et énigmatique. Et puis cette femme ressuscitée qui pleure ...
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