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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 mars 2008
Un film dur apre et très déséspéré .Peu de chances de salut et quand les choses vont mal elles peuvent encore empirer ! voila le résumé . c'est bien filmé les acteurs excellents et malgré une lenteur excessive on s'attache aux personnages et on se laisse emprter par le courant . à voir
L'image est sompteuse mais la mise en scène est d'une solennelité prétencieuse. Pâle copie de Tarkovski, sans la grâce que celui-ci savait insuffler à ses films.
Parce que nous avions particulièrement aimé son précédent film, "Le retour", nous n'avons pas voulu manqué celui-ci. Décidément, ce réalisateur a de véritables partis pris, qu'ils soient esthétiques, narratifs, sans crainte des silences et de longs plans de caméra. Il cherche sans conteste à servir son propos, en dehors de toute pression de tempo ou d'efficacité. On devine une grande puissance symbolique dans les images choisies, dont tout ne nous est pas forcément familier et évident, avec des questions qui restent en suspend. Nous retrouvons ici des sujets qui lui sont chers : l'incommunicabilité, le silence, l'isolement et la solitude des êtres, l'universalité de ce qui se "dit" puisqu'on ne peut véritablement jamais situé où se passent les actions, d'où sont tirés les paysages, et qu'Andrei Zviaguintsev l'a fait délibérément. 2h30, ça peut en inquiéter certain(e)s. Dans les faits, on entre dans une autre dimension temporelle.
Ce film est absolument envoutant. La musique et les images sont superbes. Les acteurs sont fascinants. C'est un chef-d'oeuvre à voir de toute urgence !
Film admirable dans tous les sens du terme. Pourtant, on comprend les réserves de certains, et on n'est pas loin d'en avoir soi-même. Tant de beauté écrase, selon certains. Certes, mais elle n'empêche pas la vie de passer, telle qu'incarnée par des comédiens au service d'une mise en scène qui ordonne tout avec précision et majesté (voir à ce propos l'entretien avec le réalisateur dans la revue Positif, très intéressant). Les symboles, la parabole étouffent quelque peu tout le reste? Pas faux, mais l'ambiguïté qu'ils finissent par acquérir de par la construction du film les rendent relativement complexes. Alors oui, il vaut mieux être réceptif à la beauté des plans, à la maîtrise formelle, à la façon dont la forme contribue à créer le sens. On peut aussi préférer tout le début du film (surtout toute la mise en place, absolument magnifique), et son dernier quart, à la partie centrale, où la greffe du développement psychologique ne prend pas toujours idéalement avec l'agencement formel. On peut aussi se poser des questions sur ce que pense l'auteur, au fond, de certains des aspects de son film (ce que d'aucuns n'ont pas manqué de faire, mais sans argumenter et en assassinant, comme d'habitude). Mais il est urgent d'aller voir ce film à la maîtrise époustouflante, qui propose une expérience esthétique qu'on ne rencontre plus que rarement sur un écran.
On entre dans ce bannissement par la grande porte. D'une part parce que le Retour, precedent film du réalsiateur, etait un enchantement et que le debut de celui-ci avec une voiture perdue dans un labyrinthe industriel et d'une beauté siderante. Malheuresement, le réalisateur se perd en route et, à l'image des interminables plans sequences, ne sait pas vraiment ou aller
Magnifique. Une tragédie au rythme lent qu'il faudrait voir plusieurs fois pour capter tous les signes. Les acteurs sont remarquables mais surtout le décor et la photographie nous accrochent de bout en bout. Un film pour photographe.
ce critique qui écrit " Mais de là à se branler la nouille" n'a rien vu de ce film bouleversant. la magie des silences et du quotidien de la tendresse .
La première partie de ce film est totalement envoûtante grâce à la pureté de l’image, l’encrage parfaitement réussi des protagonistes dans cet Eden, au mal être subtil qui se dégage de ce couple et qui pose le problème de la difficulté d’aimer dans toute son universalité. Mais cette tragédie biblique souffre malheureusement du parti pris trop esthétique du réalisateur. La seconde partie (soit après le décès de Véra) s’égare dans une espèce de cataclysme irritant, le tout sans l’état de grâce du « Retour ». Ce film reste toutefois une belle leçon de cinéma.
C’est une belle leçon de cinéma. Zviaguintsev m’a impressionné encore une fois par son univers, à la fois brut, parfois brutal, à la fois poétique et chaleureux. Il se situe sur la même ligne esthétique que son précédent film et même si c’est un peu long, cela ne fait qu’augmenter le plaisir. Je trouve que la critique est très injuste et surtout incapable de voir un film en dehors du courant qui marche aujourd’hui, le minimalisme. C’est un film atemporel et devait être regardé comme tel. De plus, la force poétique de ce film n’est pas gratuite, elle correspond parfaitement à l’histoire, aux personnages, à leurs tourments. La musique est sublime et on plonge jusqu’à l’oubli dans cette pure merveille. C’est très inquiétant de voir autant manque de raffinement chez ceux qui se disent professionnels.
LE BANNISSEMENT est un film à part faisant partie de ces films dont l’action est mise de côté au profit d’une image étudiée.
Certes pour apprécier ce film il faut être ouvert à ces longues scènes poussées à l’extrême et à ce choix privilégiant l’esthétisme visuel à la dramaturgie. Andrei Zviaguintsev magnifie les plans témoignant de la complexité des rapports humains et de la dangerosité que peut entrainer le manque de communication dans un couple. Les décors naturels magnifiques sont comme des peintures offertes à nos yeux. En maitrisant parfaitement son sujet et son image, le réalisateur russe signe un film dans lequel la tension crescendo est palpable.
A voir absolument pour les initiés ou pour ceux qui veulent découvrir. Visit website : www.abitterseetlife.fr ; http://abittersweetlifeblog.blogspot.com ; http://www.myspace.com/abittersweetlifemyspace
Elle bluffe a la table des dieux. Si elle gagne alors ce sera la mort mais si elle perd alors c'est l'amour ultime. Une action d'une autre époque quand les idéaux étaient plus importants que la vie même, difficile a comprendre aujourd'hui.