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    Le Bannissement
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    3,5
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    42 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2008
    Après le très beau "Le Retour", c'est une magnifique oeuvre, impressionante de maîtrise et aux images somptueuses, que nous offre Andreï Zviaguintsev. On retiendra pendant longtemps ces plans d'une cité industrielle, vide et pluvieuse, et ceux, dans la campagne russe, d'un vieux moulin à eau, d'une chapelle de béton au milieu de nulle part, de villageoises travaillant aux champs et chantant. Le film est certes lent, mais c'est pour mieux pénétrer l'âme des protagonistes et le mystère qui les entoure. Quel mystère? Celui d'un couple, d'une famille, de l'impossible communication, de la difficulté de s'aimer et d'exister. Brillant.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2008
    Hélas! Après "Le Retour", on attendait beaucoup mieux que ce pensum désincarné, composé de verbiage et de plans étirés en longueur. N'est pas Bergman ou Tarkovski qui veut.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Après le chef-d'oeuvre qu'était le film Le Retour, Zviaguintsev a fait celui-ci. Esthétiquement irréprochable, réalisation inspirée et posée, photographie magnifique et paysages enchanteurs. Par contre niveau scénario la première heure est trop banal et durant tout le film il y a pas mal de séquence superflues.
    Fabrice G
    Fabrice G

    117 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2010
    Tragédie familiale dans la campagne russe... Alex, Vera et leurs 2 enfants quittent la cité industrielle pour s'installer dans la vieille maison paternelle, perdue dans une nature aussi belle que désolée. C'est là, que Véra annonce à son époux qu'elle attend un enfant qui n'est pas de lui... Traité comme une tragédie antique ce film est d'une somptuosité plastique incroyable. Andreï Zviaguintsev est un orfèvre, ce qui marque avant tout dans "le Bannissement" c'est son esthétisme, aucun plan n'est laissé au hasard, le réalisateur contemple la nature avec finesse, une nature à la fois austère et hypnotisante. Ce film traite de la complexité des rapports humains, de l'incapacité de communiquer qui peut tout détruire, "Le Bannissement" est un film brut, froid... Konstantin Lavronenko (Alex) a reçu le prix d'interprétation au dernier festival de Cannes, bien qu'il soit très bon dans ce film, j'ai davantage été touché par l'interprétation très juste de Maria Bonnevie (Vera) que j'ai trouvé magnifique. Malgré toutes ses qualités, j'avoue que ce film est peut être un peu trop long (2h30) et qu'il faut le voir en connaissance de cause, vu le sujet, les dialogues sont rares souvent remplacés par des longs plans contemplatifs. En tout cas une oeuvre fascinante à découvrir au moins pour la beauté stupéfiante de ses images.
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 février 2008
    Une magnifique écriture, des plans travaillés et esthétiques, une photographie léchée. De longs et lents travellings évoquant le tourment intérieur des protagonistes. Par contre.. trop d'ellipses et de non-dits. A force d'épurer, de vouloir à tout prix éviter les clichés, on se trouve devant une œuvre lourde, même pas abscons et dont le propos final est très mince. On sent derrière tout cela le faiseur de "film d'auteur" qui n'est pas vraiment authentique mais qui applique scrupuleusement ce qu'il a appris dans les écoles de cinéma. La lecture de la bible tombe sur le passage ("sans l'amour, je ne suis rien") mainte fois ânonné dans maints films qui tombe d'ailleurs comme un cheveux sur la soupe dans celui-ci.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2008
    «Izganie» (Russie, 2008) d’Andreï Zviaguintsev permet de sonder une tendance du cinéma russe. Les inspirations chrétiennes y sont nombreuses et abondent pour nourrir le récit et pour élever les œuvres au rang de grandeur. Si Zviaguintsev, dans son chef-d’œuvre liminaire «Vozvrashcheniye», donnait une image somptueuse de la Russie en érigeant adroitement son film à l’universel, avec «Izgnanie» il semble moins aisé pour le cinéaste de décrocher du particulier. Derrière les paysages pittoresques et les mouvements alanguis de la caméra, le cinéaste développe l’histoire commune d’un homme qui, dans un malentendu lyrique, se retrouve sans famille, seul, détruit par son arbitraire, par sa condition humaine. Les parallèles bibliques font foisons et leurs applications sont parfois maladroites. Mais Zviaguintsev conserve la légèreté gracieuse qui faisait l’un des succès de son premier opus. Je parlais de mouvements de caméra alanguis, ils sont là majoritairement composés de panorama, unissant l’espace en un seul temps, dévoilant les hors champs, les maux profonds tout en préservant leur mystique. Pour mieux saisir la force du film, faisons un analogue avec le très décevant «Ostrov» (Russie, 2008) de Pavel Lounguine. Le mystique chez Lounguine prend des airs d’extase immodérée, d’emphase vulgaire. Zviaguintsev, en réussissant à unir l’homme à la nature par une communion muette des êtres et des choses, le mystique chez lui se fait alors affaire de l’ordinaire. Du mystique banal, pâle et amer chez Lounguine au mystique ordinaire, esthétique et riche chez Zviaguintsev, il y a un grand écart que le cinéma russe mène brillamment. La réussite n’est toutefois pas entière en vue d’«Izgnanie». Car si le film précédent du cinéaste avait l’immense qualité de narrer le conte de la figure universelle du père, ce film-ci reprend pour sujet la même figure et, en le prenant pour personnage principal, en dénature le mystère, en ablue la force ténébreuse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 février 2008
    Quatre ans après une première œuvre magistrale, Andreï Zviaguintsev passe le cap du deuxième film avec Le Bannissement. Succès public et critique considérable, Le Retour avait beaucoup impressionné. Pour son atmosphère, lourde et mystérieux, pour sa finesse, son esthétique. On retrouve bien la patte du réalisateur dans ce nouveau film, très contemplatif, au silence sauvage et oppressant. Zviaguintsev capte un climat, une tension, une dureté sourde. Comme Le Retour, Le Bannissement est un film très maîtrisé, mesuré. Peu de dialogues, le réalisateur privilégiant la peinture du cadre naturel, et en fait une composante essentielle de son film. Il y a des qualités indéniables dans la réalisation, à commencer par son sens de l’esthétique. Zviaguintsev est un contemplatif, observe avec finesse la nature, sans jamais tomber dans le maniérisme. Au contraire, le film est brut et se caractérise par une certaine dureté, dureté des sentiments humains : jalousie, orgueil, culpabilité... Le réalisateur explore la complexité des rapports humains, l’incommunicabilité entre les êtres (difficultés du couple Vera/Alex). Le Bannissement est un film très riche, dense et complexe, pas forcément accessible, mais qui a une vraie personnalité. Ceux qui avaient aimé Le Retour retrouveront dans ce film ce charme un peu austère, très russe, cette même beauté plastique, l’absence de repères spatio-temporels et des similitudes dans les thèmes abordés. On retrouve également Konstantin Lavronenko, primé à Cannes, juste et sobre. Mais on retiendra aussi l’interprétation de Maria Bonnevie dans le rôle de Vera. Quels défauts alors ? Des longueurs, malheureusement, et une aridité un peu pesante sur la durée (2h30). Le film baigne dans une lourdeur parfois plombante (due à une musique certains moments un peu ronflante)... En gros, une réussite moins éclatante que la première, mais qui confirme le talent d’un cinéaste prometteur.
    Flotibo
    Flotibo

    53 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2009
    Andrei Zviaguintsev nous offre un film qui aurait réellement pu rester dans les mémoires. L'intrigue est intéressante, les acteurs plutôt bons, des paysages sublimes tout comme la musique. Pourquoi être si déçu alors ? Faire un film de 2h30 alors qu'1h30 aurait été grandement suffisant. Le scénario n'étant pas assez consistant, le réalisateur se plait dans de longues, beaucoup trop longues séquences...
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Encore une preuve que la sélection cannoise de 2007 fût un grand cru ; après des chef-d'oeuvres tels que "Le scaphandre et le papillon", "Secret sunshine", "Lumière silencieuse" ou encore "No country for old men", Andreï Zviaguintsev, dont le retour nous avait fasciné, revient pour un deuxième film habité par la mort, l'amour et la croyance. Il n'y a pas grand-chose à dire ici, si ce n'est que le cinéaste fait preuve d'un savoir-faire et d'une beauté hors du commun : des cadrages d'une expression rare, un montage inquiétant, des acteurs en état de grâce, une musique sourde, des décors au minimalisme magnifique, un scénario d'une incroyable densité... "Le bannissement" est un film de matière, lent et silencieux, incarné dans toute sa longueur. Les mouvements de caméras, lourds, superbement étendus, rapprochent ou éloignent les êtres, et arrive à les faire purement exister à l'écran. Mais surtout, "Le bannissement" est un film d'atmosphère : nuageux, surnaturel, christique et triste à la fois, le film cède à tous les styles qu'une fresque (le mot est presque insultant ici) comme celle-là n'impose pas : elle ne l'impose pas car Zviaguintsev contourne le drame familial pour saisir le caractère complètement religieux des rapports humains : il renvoie chaque être humain au sacre, les fait héros, bons ou mauvais, d'un ciel qui s'obscurcit de plus en plus, et dont le bleu, le gris ou le noir laisse au cinéaste le choix de la saveur. C'est un film douloureux, tranchant dans la chair, complexe et insaisissable, une oeuvre poignante sur la rédemption, un ruisseau d'humanité qui coule vers une Terre inconnue ; paysages grandioses de la province Russe, ou bien grisaille d'une zone industrielle qui respire maladivement ses propres déchets, Zviaguintsev place ses personnages dans des lieux quasiment irréels, dénaturalisés, mythifiés par une lumière d'une perfection surréaliste. Utilisant la réduplication dans un scénario qui aurait vite pu alourdir l'ensemble du film malgré sa bea
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2008
    J'ai souffert. Deux heures trente d'ennui, ce film est émaillé de silences et de longs plans dont l'intérêt n'est pas évident. Pour faire ressentir la souffrance d'un personnage, nul besoin de le montrer trois heures en train de fixer le ciel. Oui les images sont belles, de même que la musique, oui l'opposition ville-campagne et tout ce qu'elle symbolise est une bonne trouvaille, oui l'histoire racontée est forte. Mais de là à se branler la nouille sur le génie du réalisateur non, non et non. Même la fin du film, que l'on devine dès le passage de la lettre, m'a déçu. J'avais presque envie de rire, pathétique quand même par rapport à l'histoire contée. Dire que je n'ai pas été touché par la "grâce" de ce film est un doux euphémisme.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2008
    Après Le retour, 1er film très prometteur bien que surestimé à mon sens, j'attendais ce 2ème opus avec impatience. Mais Le bannissement ne m'a pas apporté la réponse que j'attendais, et je me retrouve finalement dans la même position qu'après le visionnage du retour: un film prometteur, bourré de qualités, qui nous autorise à espérer de très grands films à venir. Comme si Zviaguintsev était passé à côté du chef d'oeuvre qui était pourtant à portée de ses mains. Un manque de maturité peut-être, un manque de confiance en sa capacité à tout suggérer en un plan et la volonté dissimulée et inavouée de plaire malgré tout à un grand nombre, nous valent un traitement parfois un peu lourd du récit et de nombreux plans superflus, accélérant inutilement le montage. Alors que le retour cultivait parfois le mystère à l'excès, jusqu'à en perdre son intérêt, le bannissement se révèle un peu trop explicatif, diminuant le pouvoir de suggestion du film et limitant la portée du propos. Zviaguintsev parvient à créer une atmosphère pesante, propice à la tragédie familiale qui se joue et portée par une superbe photographie et des plans de toute beauté, un cadrage d'une précision chirurgicale, et la musique sourde d'Arvo Pärt. Des ingrédients que l'on retrouvait déjà dès la première scène du retour mais ici mis au service d'un propos plus riche, plus complexe, plus ambitieux. Ne nous méprenons pas, le bannissement est un très bon film, dans le top de la production cinématographique actuelle. Mais certains passages, comme la fuite nocturne du mari ou le plan séquence du ruisseau, nous éblouissent, révèlant le talent indéniable de Zviaguintsev, et nous laissent par conséquent un petit sentiment de déception quant à l'appréciation globale du film. Espérons que dans ses oeuvres à venir, il saura faire fit de l'opinion critique du public et de la presse et se laissera aller à une totale liberté artistique. Il nous prouve ici que cela pourrait donner naissance à des oeuvres remarquables.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 février 2008
    Une grosse berline russe roulant à vive allure dans un paysage désert. Une cité industrielle grise et suintante. Une campagne aux prés blonds habillant des collines à perte de vue. Ces images, comme toutes celles du film, sont d'une rare beauté. Le cadre est étudié au millimètre, la lumière est aux mains d'un orfèvre. L'histoire est celle d'une tragédie antique. Mais en moins bavard. On nous présente Andrei Zviaguintsev comme le digne successeur de Bergman, Tarkovski, Antonioni. Il y en effet chez lui le goût du silence, du non-dit, de la contemplation. Mais aussi de la longueur… Dieu que ce film est long ! Une question posée obtient sa réponse au bout d'un quart d'heure, l'incommunicabilité est telle qu'on a bien souvent envie d'aller chercher cet homme et cette femme par le col pour les forcer à se parler. Quant à l'acteur principal, il est tellement impassible qu'on se demande comment il a obtenu le prix d'interprétation cannois... Bref, un film d'un esthétisme renversant, traitant d'un sujet profond, malheureusement bridé par une narration d'un autre temps. L'ennui n'est pas loin.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2008
    C est toujours un beau moment d'émotion que de découvrir un grand cineaste, et de retrouver ses émois d'adolescent devant son premier bergman ou tarkowsky. Cela devient aussi de plus en plus rare un cinéaste aussi habité, aussi exigeant. C'est donc une expérience à nulle autre comparable que de voir ce film d'une beauté inouie. Ville déserte et hostile, nature étouffante, architectures trop imposantes (ce plan de l'eglise trop grande, trop haute, trop présente), mais aussi sourires d'enfants viasage de madone, gravité masculine. Une fin ahurissante de beauté, d'audace, qui fait exploser ce que le récit aurait finalement pu avoir de banal(non, on n'est pas dans une histoire d'adultère)Et puis ce long plan d 'un ruissellement de pluie, pafaitement réussi et énigmatique. Et puis cette femme ressuscitée qui pleure ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2008
    magnifique voyage élégiaque, envoûtant et mystérieux, sur l'angoisse primordiale d'exister et de perdre, la dépression et le deuil, le cycle de la vie et de l'amour. L'arbre comme métaphore de la condition humaine, écartelé entre matériel et spirituel. La maison comme lieu de transmission et de malédiction. L'eau comme source de vie et de rennaissance. Et les hommes chassés du paradis originel, bannis. Sublime et plastiquement hypnotique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2010
    ce film est l'un des meilleurs films que j'ai vu dans ma vie avec des images sublimes qui rachète fort bien un scénario peu consistant.
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