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NotThatYouThink
40 abonnés
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3,0
Publiée le 22 octobre 2022
Ode à la contemplation, à la diversité, à la vie des femmes. “Le premier Cri” met en image les premiers instants de vie des nouveaux nées, de manière organiques et objectives. Tout ça pour dire qu’il y a plusieurs manière d’aborder la grossesse et le film prend en compte une partie des aspects affectifs et psychologiques de la naissance, au-delà de l’univers très cadré, médicalisé et sécuritaire notamment présent en occident. Le documentaire ouvre donc le débat avec l’absence de jugement : des images d’une rare beauté, malgré quelques plans un peu brouillon, il n’en retire en rien la sagesse du message et les émotions qui en émanent. Quelques longueurs, un format d' une heure aurait peut-être suffit, mais “Le premier Cri” reste une agréable surprise.
Le premier accouchementspoiler: , celui du générique de début, dans l'eau, la femme appuyée sur son mari et veillée par un dauphin, est d'une beauté sans nom. Les différents accouchements du film, comme dans la vie, sont tous différents. Cette diversité est renforcée par les coutumes qui sont liées à cet acte dans chaque région du monde. De plus, selon les peuples et les cultures, les femmes n'accouchent pas dans la même position. D'ailleurs, je me demande si la position assise et dans l'eau n'est pas la meilleure pour la mère et l'enfant quand il n'y a pas, bien sûr, de complication médicale. On peut tout juste regretter que le film soit un brin répétitif sur la fin mais ce petit défaut est à relativiser tant on est ému devant la beauté des images, devant la tension dramatique de certaines scènes et que l'on en retire un énorme enrichissement spirituel. Un grand bravo au réalisateur Gilles de Maistre qui a su s'engager, tout au long de sa carrière cinématographique, sur des sujets originaux et différents (de son premier film « Killer Kid » (1994) sur l'endoctrinement et le fanatisme religieux, à ce « Premier Cri » sur les différentes façons de donner la vie en passant par le très puissant « Féroce » (2002) sur les méthodes de manipulation de l'opinion pratiquées par le Front National.
Mine de rien il n’y en a pas tant que ça des documentaires sur la grossesse, surtout illustrée via différents pays/cultures, alors pour une fois on tente. Et là c’est le drame… non j’exagère mais le réalisateur rentre dans un trip très (trop ?) spirituel, limite gourou. Les cas montrés se déroulent bien grâce à des méthodes inhabituelles qui ont fait leurs preuves ou par la magie du montage ? En gros la méthode occidentale est mauvaise, les autres font différemment et c’est mieux. Alors pour ne pas faire trop manichéen il met un exemple qui tourne mal, sinon le reste c’est top. Sauf qu’il ne montre là que des cas qui l’arrangent, s’il y a des complications on voit que ça peut vite virer au drame tant il n’y a pas de recours. Puis ça ne va pas au bout des histoires, quid du placenta ? spoiler: Que se passe-t-il pour le cas du mort-né ?
Sur la forme on a beaucoup de longueurs inutiles, de Maistre insiste trop sur l’éclipse sans raison particulière, le passage des dauphins est redondant (je sais, c’est vendeur), les transitions sont trop cash et ça gêne la compréhension, une musique faite de piano et voix sinon c’est assez silencieux, pas mal de nu et c’est souvent trop sombre donc onde vine plus qu’on ne voit, certains accouchements sont mal amenés du coup l’émotion ne monte pas, peu d’infos sur l’acte en lui-même et encore moins de conseils. En fait le parti pris du réalisateur de s’attarder sur des façons de faire différentes des nôtres serait sympa s’il n’était pas trop orienté. De plus, il n’essaie pas de créer le débat car il s’éteint direct : si la nature nous a toujours permis d’accoucher sans interventions combien de drames au final ? Son exemple du Vietnam avec 120 naissances par jour, qui font moins de morts depuis qu’elles se déroulent à l’hôpital, prouve que le reste peut-être caduque.
De très belles images pour une perspective assez large des différentes institutions de naissances dans le monde. Un évènement aussi personnel qu'unique.
Très beau voyage au cœur des fondements de l'humanité et des pratiques ancestrales adaptées aux conditions locales. Ce film montre qu'il existe mille et une façons d'envisager l'accouchement.
J'ai trouvé ce film ennuyeux et mal tourné. Je suis plutôt déçu de ce que j'ai vu. On a l'impression que le réalisateur a voulu faire un film long à tout pris. Du coup on se retrouve avec des passages vides et creux. Le choix des mamans n'est pas terrible. En faite seules celles venant de pays et milieux pauvres paraissent authentiques. Qu'on m'explique l'intérêt des mamans des États-Unis, France, Mexique ? Je ne comprends pas le délire d'accoucher avec un dauphin entre les jambes, d’où c'est culturel ? Ou encore accoucher sans aides médicales pour se mettre en danger ? Ça peut donner des idées à certaines. Ce film ne m'a pas ému et pourtant je suis fleur bleue, un rien m’émeus. Je pense que le réalisateur aurait pu développer avec un peu plus de douceur la maman qui perd son enfant. Bref. Document, film mauvais.
L'idée est excellente d'utiliser la naissance pour introduire différentes cultures; ce qui me choque, c'est que ça se baptise "cinéma" alors que ce n'est qu'un documentaire assez bien fait. Rien à voir avec des moyens de type "Peuple Migrateur" et autres par exemple.
Un film si joliment conté. J’ai été pris d’émotion par toutes ces femmes aux quatre coins du monde, qui d’un instant, donnent la vie. Un geste si simple mais tellement beau.
Des femmes partout dans le monde qui accouchent, et cela pendant plus d'1h30. Certes, le fait de découvrir un aspect si peu abordé aux quatre coins de la planète est intéressant. Mais c'est trop long et certaines explications pour mieux comprendre les cultures et méthodes auraient été les bienvenues.
Moi qui suis papa depuis 1 mois, je viens de voir ce film et je n'ai pas arrêté de pleurer! Plein d'émotion, ce film et aussi passionnant d'un point de vue ethnographique. Les ressemblances et les différences sont frappantes. Un très beau film qui plaira autant aux non parents qu'aux parents, sortez vos mouchoirs!!!
Deçu deçu deçu....Non traumatisé, j'ai perdu tout ce que je comptais d'émerveillement concernant "le bébé"... Non pas que ce soit choquant, pas du tout, rien de particulièrement sanglant... Mais naïvement je considérait la naissance comme un moment intime, magnifique et malheureusement le film est à des années-lumières de ça ( pour ça le film "bébés" est super ). Là on a plus le droit à des commentaires assez bizarres sur les cycles de la lune et compagnie avec de pauvres femmes brulées aux UV qui qui se font filmer en train d'accoucher avec de ( pauvres ) dauphins ( à qui on a rien demandé et qui finiront par crever dans leur piscine ) ou qui accouchent sans assistance médicale malgré tous les risques que celà comporte et de pauvres "indigènes" du fin fond du desert ou de l'amazonie qu'on vient embêter....
Dommage que le film verse plus dans le voyeurisme malsain que dans le réel documentaire... snif
Je suis surprise de voir des hommes juger des femmes qui accouchent "en chialant comme une merde" ! C'est un peu facile ! Ce film est magnifique et qui plus est réalisé par un homme qui ne s'est pas laissé allé à ses préjugés et a décidé de montrer les femmes dans leur puissance procréatrice. Car oui, elles ont toutes ce pouvoir de donner la vie, quelque soit le lieu, les coutumes, nous sommes tous et toutes passés par là ! La Canadienne m'a beaucoup touchée, je trouve qu'il n'y a rien de plus beau que d'aller au bout de ses convictions, même quand on doute, même quand on a mal ! Les accouchements à l'hôpital ne m'ont pas paru dévaloriser cette structure. Une propagande pour un accouchement non médical ? Non ! Une mise au point sur les capacités féminines que le corps médical et en particulier les obstétriciens (éthymologie : obstacle !!) veulent nous retirer ! Eux ils savent : ils ont lu dans les livres comment ça se passe !! Merci donc à ce documentaire d'avoir prouver une fois de plus que la femme SAIT mettre au monde, qu'on est tous passés par là et qu'elles méritent le RESPECT !
Magnifique documentaire, émouvant, proposant de belles images, vraies et sans artifice (malgré quelques atermoiements liés au texte et à la traduction). Bouleversante combinaison de plusieurs destins croisés de femmes du monde unies par la magie de la grossesse. Cultures entremêlées, respect des traditions et joie immense de donner la vie : tout est symbolique et touchant. A voir.
Parti jusqu'au trou du cul du monde (ça tombe bien c'est juste à coté du vagin) pour y filmer de la femelle mettre bas (je sens que je vais encore me faire des ami(e)s!),Gilles de maistre montre l'accouchement comme vous ne l'avez jamais vu (d'ailleurs avez vous déjà vu un accouchement?) C'est qu'il en faut du courage pour supporter jusqu'au bout cette immondice dont la musique à elle seule réussit à vous donner la nausée. Confondant de niaiserie sur fond de thématique mystico-astrologique,le premier cri est d'un voyeurisme et d'une impudeur à faire rougir une rabatteuse de Pigalle! C'est à se demander si une version plus longue agrémenté d'un quart d'heure de scène hard n'a pas été coupé du montage pour la sortie en salle! Non mais franchement,entre ces pauvres cruches qui accouchent au milieu des dauphins (très bien dressés pour simuler la communion naturelle) celle qui rate son accouchement sur la plage (pas de bol,elle pourra pas y emmener son lardon pour lui dire que c'est là qu'il est né!) et celle complètement allumée qui passe son temps à moitié à poil au milieu de sa secte de barges et qui finit par accoucher en chialant comme une merde après nous avoir joué du "si je meure ça fait partit de la vie",on nage en plein surréalisme! Le summum étant atteint au moment où sa copine essaye de récupérer le placenta à la main façon garagiste du dimanche (z'auriez pas une clé de 12 ma p'tite dame?). Folie furieuse bourgeoise étrangement contrastée par celle dont le porte monnaie les contraints à accoucher dans la plus grande précarité. Mais bon,j'imagine qu'il y avait plus intérêt à filmer ces pauvres âmes que des junkies à terme dans un ghetto de je ne sais quelle banlieue défavorisée d'une ville occidentale! Comme quoi même dans la naissance,vaut mieux avoir le profil accrocheur (forbes ou geo selon les goûts) pour faire rêver ceux qui ont suffisamment de thunes pour accoucher parmis les dauphins,mais pas assez pour se payer de la dignité!
Alors que l’idée d’assister au processus de la naissance dans différentes civilisations (et ainsi plonger dans des cultures qui nous sont au final assez étrangères comme les Sibériens, les Touaregs ou les Indiens) était plutôt originale, ce documentaire m’a déçu (voire franchement énervé) en raison de son parti pris assez démagogique qui tend à faire passer l’accouchement médicalisé pour une hérésie voire une trahison pour la femme qui se laisse "déposséder" de ce moment si intime. Le fait de prendre la plus grande maternité du monde (avec 120 naissances par jour, on est proche de l’usine) ou un accouchement par césarienne (avec le drap inondé de sang) comme illustration de l’accouchement à l’hôpital frise la malhonnêteté intellectuelle, surtout quand le réalisateur l’oppose à un accouchement en piscine (avec un dauphin !) qui parait être sans douleur ! Idem pour la communauté (la secte ?) américaine qui refuse toute intervention médicale parce que la mère connaît parfaitement son corps et qu’elle accouchera selon son propre rituel (à ne pas louper : la récupération "artisanale" du placenta). Heureusement, le film montre parfois les conséquences de l’absence de personnel qualifié (en Inde, dans le désert…) mais sans pour autant insister sur le fait que les progrès médicaux sauvent des vies. Reste un film à la pudeur appréciable lorsqu’il montre l’accouchement (pas de plan voyeuriste) et aux images souvent magnifiques et dépaysantes (la Sibérie, le Sahara…). Et puis, l’accouchement "classique" en France m’a un peu calmé (même si je m’attendais, vu le reste du film, à voir la mère refuser la péridurale ou faire une fausse couche) et j’avoue que l’accouchement en piscine ne manque pas de charme. Dernier point noir outre les effets de mise en scènes prétentieux et la BO trop classique : quel est l’intérêt du délire sur l’éclipse si ce n’est de servir de grossier fil conducteur ?